Une Chatte
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Une chatte fluette, avance, observe et chasse
Les ombres de la nuit qui couinent alentour,
Bientôt rouges filets d’une chaude mélasse
Abandonnés à terre, offrande par amour.
Ses khépeshs font l'orgueil de ses pattes graciles,
Guerrière sans pitié pour le peuple trop lents
Qu’elle fauche, soumise aux désirs indociles,
Broyés, déchiquetés en spectacles sanglants.
De ses cadavres lasse, elle part sous l’arbuste
Éliminer le fer sur ses sabres laissé,
Propres sont les fourreaux quand la chatte flibuste
Sans jamais derrière elle oublier un blessé.
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