Pétales Boréales (5 janv 2024)
LUI
Les pétales boréales de tes pensées abscondes ne te mèneront nulle part autre que dans les tréfonds très à fond d'une abyssale spirale diffamatoire de condescendance prépubère arrosée matin et soir par le jardinier à l'arrosoir spermeux de ton désir à demi inavoué à l'encre indélébile sur le buvard bavard et blafard de ton bas fard.
ELLE
Bien trouvé !
LUI
MERCI ! Mais la merci de mes mers si mercerie n'est que futile flatulence érogène sur le mur désensablé de mes urinoirs psychédéliques, et je ne peux que déposer à tes pieds névralgiques le vif conseil prénatal de retourner en ta chambrelle dystopique filer l'haleine de la laine à haine adjacente à tes fleurs de pudibonderie desséchées par un trobar mal engrossé. Ne t'en déplaise, il ne peut en être autrement, inutile de sortir tes gros sabots saboteurs de sabres radoteurs.
ELLE
Le radeau de tes pensées poivre et sel sur le bord des ruisseaux vert me fait pleurer.
LUI
Eh bien pleures donc tant que tu voudras, et que toutes ces larmes deviennent cristaux étincelants de désespoir dont je me délecterai avec grande joie gargantuesque au gars aux gants qui tuent presque.
ELLE
Les larmes d'un triste slam, rien de nouveau au fond de la poubelle et ses ailes…. Mille sabords et pluie de feu ! Nous sommes près des décombres puants de ce monde psychotique élastique !!!
LUI
Il t’en a fallu du temps chenillesque pour t'apercevoir de cette affligeante vérité qui te jaillit soudainement à la face, telle la semence de quelques males vaporeux.
ELLE
Qu'importe la genèse de la folle tuance.
LUI
La poubelle est pleine depuis si longtemps qu'il n’y a plus de place pour nos déchets à nous. Mais qu'importe, tant que la cigale analphabète préconçoit aisément la diatribe surannée de nos affronts distanciés de quelques centaines de mètres rétro-annuels.
ELLE
Et vogue la gale, erre le régal et l'art rime folle sur un sol détrempé de brume extrême.
LUI
Permets que j'aille fermer les brumeux volets de mes champs inondés de catastrophes guillerettes toujours plaisantes à s'enfiler sans filet dans le trou béant de nos postérieurs enflammés par la soif d'un perpétuel trobar.
MAZARIA et DJEDGE - Vendredi 5 Janvier 2024
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