Bête ou pervers

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La peur se lisait dans les yeux noisette d'Aurore. Qu’allait-il advenir d’elle ? Elle ne pouvait plus se défendre.

Tel un vainqueur qui expose un trophée, Dupieu l'entraîna jusque vers le lit.

– N’ai pas peur poupée, tout se passera bien. Je ne veux que notre plaisir; mais, c’est moi qui fixe les règles.

Il la bascula sur le lit. Avec sa ceinture, il attacha la paire de menottes aux barreaux de tête. Elle gigotait, s’agitait, c’était peine perdue, elle était prisonnière.

D'une voix mêlée de larmes et de peur elle l’implorait de cesser ce jeu, mais il n’écoutait pas ses supplications, bien au contraire, le sourire carnassier, il contemplait sa proie se tortillait face à lui. Face à ce corps nu et transi de peur. Dupieu se dévêtit lentement, avec calme et maîtrise, tel un pervers qui terrorise sa proie. Lorsqu’il enleva son boxer, elle remarqua que le sexe de Jacques était déjà en érection et qu’il avait décuplé.

Elle se mit à crier, mais nul ne pouvait venir à son secours. Prisonnière sur sa couche, elle se tordait dans tous les sens, tirait sur ses poignets avec vigueur dans l’espoir que le lien lâche, mais rien n’y faisait, bien au contraire, les menottes commençaient à la meurtrir. Nue sur ce lit, elle était à sa merci. Elle le comprenait et redoutait le moment qu'elle allait passer comme jouet de cet homme diabolique.

– Détachez-moi, j’arrête tout. Je vous en supplie, je veux rentrer. Laissez-moi partir.

– Tu as accepté ma proposition, une parole est une parole, c'est ainsi que j'ai bâti ma réputation d'homme d'affaires. Il ne faut jamais déroger à une parole. Tu avais le choix, maintenant, il est trop tard pour renoncer. Fais-moi confiance, tout se passera bien.

Complètement nu, Dupieu tomba sur elle. Il prit sa bouche avec fougue, elle essayait de crier, de se débattre, elle n’y parvenait point. Il commença à la caresser, mais ses caresses se transformaient en griffures. Se servant de ses ongles comme outil de torture en les enfonçant avec force dans la chair de son dos.

Descendant sur les hanches, les cuisses. À chaque instant, c’était des aiguilles qui perforaient son corps.

Il s’amusait à la martyriser, par ces griffures faites de va-et-vient soutenus au grès de ses envies. Elle hurlait de douleur et se tordait tant sa souffrance était intense.

Après la bouche, Dupieu lui prit les seins, et les lui mordit avec violence, ce qui lui arracha d’atroces cris de douleurs. Ces mamelons étaient en feu et quelques gouttes de sang se mirent à perler.

Les menottes lui meurtrissaient les poignets. Son corps se couvrait de striures.

Elle hurlait, mais ses cris excitaient l'appétit de DUPIEU qui poursuivait sa course sur le corps de sa proie, il enfonçait ses ongles dans son cou, ses bras, ses épaules, son ventre, tandis que sa bouche lui mordait lèvres et visage. Maintenant, c’était l’intérieur de ses cuisses qu’il martyrisait. Puis, il s’arrêta et commença à jouer avec son clitoris, ses mains se dirigèrent rapidement vers son intimité, il glissa un, puis deux, puis trois doigts et se mit à fouiller sa cavité avec rudesse, ce qui lui faisait atrocement mal.

Une bête était sur son corps.

Puis, Dupieu s’arrêta, le souffle court il haletait. Elle pensa que son calvaire était enfin terminé. Il se leva et regarda sa victime dans un demi-sourire, puis ouvrit le tiroir du chevet pour en sortir une capote. Il déchira l’étui avec application, et glissa le préservatif sur son sexe toujours aussi volumineux.

Elle avait peur, et se mit à hurler :

– Pas ça ! Je ne veux pas de pénétration, non !

Elle poussait des cris, des gémissements, s’agitait dans tous les sens, son corps ruisselait de sueur.

Il la regardait en souriant, d’un air obscène.

- Tu vas voir, tout le plaisir que je vais te donner, tu vas être comblée  ! lui lança-t-il d'un ton pervers.

Il retomba sur elle et recommença son va et vient de griffures. Puis, à un moment, il lui écarta violemment les jambes et la pénétra bestialement, d’un coup sec.

Elle poussa un cri de douleur atroce, il lui faisait horriblement mal. Il la pilonna avec rage et brutalité. Chaque coup de reins était une torture dans le ventre d'Aurore. Les mains de Dupieu couraient de plus en plus vite sur ce corps meurtri, creusant des sillons à chaque passage. Elle allait mourir certes, mais non pas de plaisir, mais de douleurs.

Jacques se soulagea et se retira tout aussi brusquement. Epuisé, il retomba sur elle tel un poids mort. Cette fois, elle crut vraiment à sa délivrance, elle était détruite.

Pourtant, la soirée n'était pas terminée et ce pervers lui réservait encore bien d’autres jeux subtils.

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