L'abus de jeux vidéos est délétère pour la productivité littéraire, l'attrait de ce loisir d'une nocivité certaine rend toute activité vaine, moisir des heures durant devant son écran jusqu'à des heures incertaines. Pris d'une envie soudaine, les heures s'égrainent, la torpeur m'emmène dans l'asile vaporeux. Épris, honteux mais heureux, je me vois croupir dans une satisfaction malsaine.

Les veillées vidéo-ludiques apaisent mes goûts uniques, mon esprit vidé de tout ce qui le lèse, ses maux s'écoulent dans les égoûts runiques.

Mais laissons là cette prose surannée, car du nouveau Crusaders Kings, troisième du nom, je suis fort aise. Je l'attendais en effet depuis maints années. Recréer les luttes de l'Empire et du Saint-siège, entre Guelfes et Gibelins. Bien malin celui qui s'extirpera des pièges du pouvoir pour se hisser au faîte de la gloire. La Querelle des Investitures est ma nouvelle aventure.