Chapitre 08

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Je retourne la voir alors qu’elle est toujours en train de tirer sur ses chaînes.

- Arrête tu vas te blesser.

- Laissez moi partir !!!

Je m’assoie près d’elle et caresse ses cheveux.

- Sais-tu combien de temps nous pouvons vivre sans manger Cynthia ?

- Laissez-moi partir, je vous en supplie.

- 30 jours…

- Pitié.

- Et 3 jours sans boire.

Je caresse son visage et pose ma main autour de son cou. Je regarde ma montre et elle panique. Je serre ma main autour de sa gorge et elle se débat pour respirer.

- Et 3 minutes pour respirer Cynthia, 3 toutes petites minutes.

Je la vois devenir rouge et ses larmes perlent sur sa joue.

- C’est moi qui te permet de vivre, donc t’as pas le choix, tu vas devoir m’obéir sinon tu vas mourir, tu comprends ?

Je ne compte pas la tuer, elle m’est trop précieuse mais je sais à quel point la peur de la mort peut faire son effet. Je la laisse respirer et elle se met à tousser. Je la laisse reprendre son souffle et regarde sa petite robe trempée. La peur parfois amène ce genre de petit lâché prise.

- Tu as fais dans ton lit ma jolie, je vais devoir te changer.

- Pitié...laissez-moi.

- Je vais chercher de quoi te changer.

Il n’est pas possible de la laisser se lever pour aller à la douche, alors je fais comme à l’hôpital.

- Je vais devoir découper tes vêtements mais rassure toi, j’ai ce qu’il faut pour toi mais pour l’instant tu n’as pas été très coopérative donc on va oublier les vêtements. Le ciseau découpe le tissu et elle est encore entrain de pleurer.

- Ton corps est magnifique mon amour. Dis-je admiratif.

- Laissez-moi...

- Chuttt ça va aller, je vais faire ta toilette et tu pourras dormir dans des draps propres. As-tu encore envie d’aller aux toilettes ?

- Laisse-moi !!!

- Sois tu me dis, sois je vais devoir te sonder pour vérifier.

Elle me fait oui de la tête. Je lui mets le bassin et elle pleure.

- Il est préférable que tu fasses dans le bassin que dans ton lit tu sais.

Elle pleure mais finit par faire ce qu’elle a à faire sous mon regard.

- Tu vois t’avais très envie, c’est mauvais de se retenir.

Je lui change ses draps puis la pose sur une alaise et commence sa toilette.

- Je vais te retirer ton piercing.

- Qu…quoi ?

- Tu m’as très bien entendu Cynthia. T’as pas besoin de ça pour être belle.

Je m’exécute, et enlève ce bijou qui lui transperce la peau. Je n’ai jamais compris l’intérêt de se percer le nombril. La langue, le clitoris, les tétons, je conçois mais le nombril, les sourcils, je n’arrive pas à comprendre l’utilité.

- Voilà une bonne chose de faite.

- Laissez-moi...pitié...je veux partir...laissez-moi partir.

Elle ne cesse de répéter ça pendant que mon gant nettoie son corps. Je reste très professionnel et ne la caresse pas. Je la laisse nue, pour mon plaisir et pour qu’elle comprenne que si elle ne fait pas comme je le veux, alors elle y perdra.

- Pour les premiers soirs je vais te laisser seule.

- Laissez-moi partir !!!! Au secours !!! Au secours !!!

- Bonne nuit Cynthia.

Le lendemain matin, je descends la voir après avoir fait un peu d’exercice et pris mon petit déjeuner. Elle n’a pas du dormir car elle a les yeux rougis.

- Bonjour Cynthia, as tu bien dormi ?

- Je veux rentrer chez moi, svp.

Je vais pas me répéter donc j’ignore ce genre de phrase qui sert à rien. Je lui glisse le bassin alors qu’elle tire sur ses chaînes.

- 8h de nuit, ça commence à peser. Dis-je en palpant son ventre.

- Je veux rentrer chez moi...laissez moi rentrer chez moi…

- Sais-tu que tu risques des problèmes de santé grave si tu n’urines pas. Je sais que c’est pas très confortable le bassin mais t’es pas très coopérative et je dois prendre les mesures qui s’imposent.

Elle tremble alors que je masse son bas ventre et un beau jet sort d’elle.

- C’est bien vide toi ma belle.

Elle a des sursauts de sanglot et je lui promets de revenir la voir très vite. J’ai pris quelques jours de repos pour m’occuper d’elle donc je viens la voir très souvent. Je m’assoie sur mon fauteuil et l’écoute appeler à l’aide.

- Au secours !!! Aidez-moi !!!

Quand j’ai fait cette pièce, j’ai insonorisé du sol au plafond, elle peut donc hurler, personne ne l’entendra.

- Tu sais j’ai mis beaucoup de temps à organiser ta venue ici. Tout est insonorisé, tu peux hurler, personne n’entendra.

- Ma famille va appeler la police quand ils n’auront plus de mes nouvelles !!!

- Je me suis permis d’ouvrir ton ordinateur portable dans ton sac, j’ai envoyé une e-mail à ta sœur, à ta place, pour lui dire que tu étais partie en vacances.

- Quoi !!! Vous n’avez pas le droit !!!

- Ce qui est à toi est à moi mon amour, c’est comme ça lorsqu’on est un couple.

- On n’est pas un couple !!!

- Bien sûr que si, pour le moment tu le refuses mais un jour tu m’aimeras.

- Vous êtes dingue. Pleure t’elle

- Tu vas finir ta vie ici, attachée comme dans les vidéos porno que tu regardes.

Ses yeux s’écarquillent.

- Et oui j’ai été voir ton historique, t’es une sacrée coquine dis donc. J’aurais pas pensé que t’avais ce genre de goût pour le sexe.

- Vous êtes répugnant !

- Dis celle qui mate des pornos hard, de pauvre fille battue, violée...ça t’excite ça.

- Non !!!

Je lui ricane au nez et retourne m’asseoir dans mon fauteuil. J’aime voir son corps se tordre par la peur, la colère, la tristesse mais sa voix commence à devenir rauque. Depuis son arrivée, elle n’a pas bu et sa bouche commence à devenir sèche.

- Tu commences à te déshydrater. Le volume de tes urines baissent doucement.

- Pitié me laissez pas mourir.

- T’as refusé de manger quand je te l’ai proposé.

Je repars et la laisse s’affamer doucement et se déshydrater pour qu’elle comprenne que si elle vit c’est grâce à moi désormais. Je lui propose le bassin régulièrement mais son corps finit par ne plus rejeter d’urine. A la fin du 2ème jour, ses yeux sont très cernés et creux, et lorsque je pince sa peau, elle reste en place, c’est un signe de grande déshydratation.

- Tu vois ça, c’est un symptôme de déshydratation avancée.

Elle ne me répond plus, elle à l’air somnolente et son cœur bat fort lorsque je prends son pouls.

- Je peux arranger ça, je peux te donner ce qu’il faut pour ne plus souffrir, alors mon amour, est ce que t’as envie que je t’hydrate ?

- Pitié…

- Dis-moi.

- Oui j’ai soif.

- Je vais faire ce qu’il faut, ne t’en fais pas.

Je prends mon matériel et lui pose une perfusion pour la réhydrater.

- Voilà, tu vas voir, ça va aller mieux.

Ça réglera son problème de déshydratation mais pas de famine. Son estomac gargouille mais elle est bien trop mal pour réagir. Je viens l’ausculter régulièrement et le bassin retrouve son utilité.

- Je vous en supplie, laissez moi partir.

- Tu n’aurais même pas la force de te tenir sur tes jambes ma belle.

Les larmes reviennent. Elle ne sait pas à quel point c’est un supplice de la voir nue sur ce lit. Je suis resté très professionnel, et je me branle très souvent pour pas craquer mais il va bien vouloir qu’un jour je prenne ma place en elle.

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