Chapitre 24

12 minutes de lecture

Nous n’avons jamais reparlé de cette soirée et ça me hante tellement que je recommence à faire des cauchemars.

- Tu te sens comment ? Dis-je en caressant son visage qui porte un hématome du bord de sa lèvre, jusqu’en bas de sa mâchoire.

- Ca va.

- Cynthia, j’ai peu de souvenir sur cette nuit là, est ce que je t’ai…

- Non Maxime, tu m’as pas frappée, tu m’as fait tomber dans les escaliers et mon visage à heurté la marche ensuite…

- Ouais j’imagine la suite mais je voulais savoir si j’avais…

- Non. Dit-elle en me souriant

Je pose en douceur mes lèvres sur les siennes et délicatement entre dans sa bouche avec ma langue. Mes mains serrent ses hanches et l’amène plus proche de moi. Je lui mets ses bras autour de mon cou et lui attrape ses cuisses pour la porter jusqu’au lit. Je l’allonge, et la caresse. Son cou se bascule en arrière et je lui dépose des baisers. Je sens sa gorge vibrer sous ses gémissements. Ses doigts de pied se crispent sur les draps et d’elle-même mets ses mains au dessus de sa tête. Je prends ses attaches et lui mets, elle ne dit rien, juste elle me regarde faire avec une pointe d’inquiétude. Je défais mon pantalon et elle se raidit.

- Max…

- Chutttt

Elle ne se débat pas et me laisse entrer en elle. Je veille à ne pas lui faire mal, je veux lui faire que du bien. Elle tire sur ses chaînes comme rassurée de les sentir mordre sa chair.

- Max !!!!

Putain ce que c’est bon de l’entendre m’appeler. Je sens que ça monte dans mon bas ventre alors que je lui impose déjà un rythme soutenu. Encore quelques va et vient et je jouis au fond d’elle. Je caresse encore son visage et pose quelques baisers sur son hématome. Elle grimace mais ne dit rien. On se regarde alors que je la câline.

- Qu’est ce que t’es magnifique. Dis-je à bout de souffle.

- Tu parles, avec ça, je ne dois pas être très jolie. Dit-elle en montrant sa mâchoire.

- Je te trouve encore plus belle avec, Cynthia.

- Ah oui ?

- Ouais. T’es belle, vraiment très belle.

- Merci.

Je caresse mon nez contre sa peau et me cale dans son cou.

- Tu m’as jamais dis si tu me trouvais à ton goût. Dis-je

Y a un silence, et lorsque je relève ma tête pour la regarder elle sourit gênée.

- Alors ? Vas-y dis moi hein, je suis prêt à tout entendre.

- Vraiment ?

- Ouais et sans représailles, promis. Dis-moi alors Cynthia, tu me trouves comment physiquement ?

Elle se mord sa lèvre abîmée et ça va direct à mon bas ventre.

- T’es pas mal. Dit-elle

- Ah ouais pas mal, outch.

Elle se met à ricaner et tente de se cacher mais ses chaînes l’empêchent.

- Ok, t’es canon. Dit-elle

- Là t’en fais un peu trop.

- Non je t’assure Max, t’es très beau et t’as un corps de rêve mais t’es taré.

- Vas-y continue, j’adore quand tu me flattes. Qu’est ce que tu préfères chez moi ?

- Tes yeux, j’adore tes yeux. Ils sont d’un bleu profond et montre tes émotions. Enfin, ils sont très…sympas.

- Non non non t’as dit que tu les adorais.

- J’ai dis qu’ils étaient sympas.

- Encore, dis moi ce que t’aime chez moi.

- T’es abdos, je ne sais pas comment tu fais pour qu’ils soient dessinés comme ça mais j’aime beaucoup.

- Et mon sexe ? Est-ce qu’il te plaît ?

Elle se mord une nouvelle fois la lèvre pour cacher un sourire gêné.

- Je ne répondrais pas à ça.

- Dis-moi.

- Mais je ne vais pas parler de ton sexe !!!

- Si, je veux savoir s’il te plaît, dis-moi.

- Il est très bien. C’est bon on peut parler d’autre chose ?

- Mon sperme, t’aimes son goût ?

- Arrête !!! Dit-elle rouge de honte.

- Allez, fais pas ta farouche, dis-moi comment tu trouves mon sperme, il est bon ?

- Je ne répondrais pas.

- Si tu ne réponds pas, je vais devoir te torturer pour avoir une réponse.

Elle me lance son regard noir.

- T’es taré !!!

- Dis-moi.

- Il a un goût de sperme !!! T’es content !!!

- Et tu aimes ?

Elle hausse les épaules.

- Ok, je vais chercher la structure, tu finiras bien par parler.

- D’accord, oui j’aime le goût de ton sperme Maxime, ça te va !

Je la regarde et lui souris alors qu’une larme coule sur sa joue. Je viens de lui faire cracher ce qu’elle déteste ressentir. Elle craque pour moi, tout comme moi je craque pour elle.

- Je veux alors que tu sois désormais active lors de nos rapports Cynthia, t’as plus d’excuses car je te plais.

Elle a su se montrer à la hauteur et montre beaucoup plus de volonté lors de nos rapports. Elle aime le sexe ça se ressent. Son corps n’a plus de marques et il ne reste presque plus rien sur son visage désormais.

- Bien, la rentrée approche et il va falloir qu’on explique ton absence.

- Quoi ?

- Mon amour, tu ne vas pas pouvoir reprendre ton travail, t’en as conscience, n’est ce pas ?

- Mais j’aime mon métier.

- Et donc ? Tu crois que je vais te laisser aller bosser ?

- Je...je pourrais rentrer ici chaque soir.

Je lui ris au nez.

- Tu vas faire une lettre de démission ma belle.

- Stp, non.

- J’ai écris un email à tes parents pour leur dire que tu restes sur ton lieu de vacances pour t’y installer.

- Tu ne peux pas me garder prisonnière ici Max !!!

- Bien sur que si. Tiens, écris.

- Non !!!

Je prends son porte feuille et prends la photo de ses parents et de sa sœur. Je lui mets sous son nez et caresse la photo de sa sœur.

- Me pousse pas à ça Cynthia.

- T’es qu’un monstre !!!

- Ça on le sait, écris.

Elle prend le stylo en tremblant et m’écrit sa lettre de démission en pleurant.

- Je vais voir pour vider ton appartement, écris aussi pour donner ton préavis.

Elle écrit la lettre dans le même état que pour sa démission. Elle me fusille du regard et je pense que sa coopération vient de prendre fin. Son corps se raidit quand je le touche, et elle tourne la tête quand je veux l’embrasser.

- Allons ma belle, pense à ton confort. Dis-je en susurrant à son oreille.

- Jte hais !

- Les plus belles histoires commencent souvent comme ça.

J’attrape ses poignets et lui colle dans son dos, je la fais reculer jusqu’à son lit et la retourne. Je pose ma queue dans ses mains et lui demande de me branler. Je sens qu’elle serre puis ses ongles s’enfoncent dans ma chair.

- Oh mon amour, vas-y fais moi mal, j’adore ça.

Elle relâche aussitôt sa prise. Prévisible. Je la pousse sur le lit, ventre contre le matelas, main dans le dos, je m’enfonce en elle. Son corps bouge au rythme du mien. Elle crie, hurle des insultes et finit la tête dans le matelas. J’appuie sur sa tête et l’étouffe pour la faire taire. Lorsque je la relâche, elle est défigurée par la colère, la peur, l’excitation, le plaisir.

- T’aimes tellement ça quand je te baise comme ça.

- Non !!!

- Menteuse, regarde entre tes cuisses, tu es trempée.

Elle dit rien et me laisse me finir en elle.

- T’as gagné ta liberté pour demain mon amour, je t’aime.

- Va te faire foutre Maxime !

Je ricane alors que je laisse mes doigts glisser sur sa peau. Elle est en colère mais finit par s’endormir. Le lendemain je prends mon service alors qu’elle dort encore.

- Salut Maxou. Me lance Stéphanie.

- Salut Steph’

- Merci encore pour l’autre fois quand vous m’avez sauvée de l’autre connard.

- Tu devrais faire plus gaffe à toi, on ne sera pas toujours là avec Brice.

- Je sais, d’ailleurs t’es plus vraiment là toi.

- Comment ça ?

- Y a que ta Cindy qui compte.

- Cynthia pas Cindy.

- Ouais enfin tu vois ce que je veux dire.

Brice arrive et prend la conversation en vol.

- Elle est jalouseeeee. Siffle t’il en se moquant de Steph’

- Rien à voir.

- Ouais bah t’es cramée ça se voit que t’es vénère qu’il soit avec quelqu’un.

- Ferme là Brice.

Je soupire.

- Bon sinon tu nous la présentes quand ta Cynthia ? Demande Brice.

- Oh putain, vous ne voulez pas nous lâcher sérieux ?

- T’as peur qu’on te la pique ?

- Non aucun risque.

Quoi que...Brice est plutôt beau goss.

- Ca vous tenterait qu’on se fasse une balade sur le bateau de mon daron ce week-end, on est tous de repos, c’est l’occaz’. Tu pourrais amener ta Cynthia et moi je m’occupe de la jalousie de Steph’. Lance Brice.

- Je ne suis pas jalouse. Bougonne Steph’

- A peine. Ricane Brice.

Je réfléchis à cette proposition. Sur un bateau Cynthia peut pas s’enfuir, ensuite Brice baisera avec Steph’, elle ne risque pas de me coller et même si elle le fait, ça pourrait être intéressant de voir la réaction de Cynthia.

- Ok pour moi. Dis-je

- Ouais ?!

- Ouais.

- Et toi Steph’ ?

- Ok mais t’as intérêt de me baiser pour pas que je m’emmerde.

- Deal.

Me voilà dans de beaux draps. La journée passe tranquille, c’est le bon coté des boulots passions, on ne voit pas le temps passer. Je salut tous le monde et rentre chez moi.

Quand j’ouvre la porte, son regard se fixe sur le mien, elle a l’air plutôt calme.

- Salut ma belle, ça va ?

Son regard s’assombrit, mais elle reste muette. Je m’avance doucement vers elle.

- M’approche pas !

Bien sur que je vais m’approcher, je l’ai pas eu de la journée et j’ai très envie d’elle. Elle se jette sur la porte, la secouant comme si elle allait s’ouvrir. Ok, Madame veut jouer à ça. Je la colle contre, mon bassin la comprime, ses seins sont coincés entre son corps et la porte. Elle arrive à peine à articuler quelques mots, mais je sens sa rage contre la porte.

- Je ne t’ai rien fait et tu provoques, je t’ai manqué ?

- Va te faire foutre !!!

- T’es si proche de la sortie Cynthia, si proche...t’as gagné, je vais te rattacher.

- Non !!!

- A croire que ça te manquait.

Mes mains se glissent entre la porte et son ventre, et à travers le pantalon moulant que je lui impose parfois, je sens se dessiner ses délicieuses lèvres que je caresse. Bien qu’elle essaye de me repousser, elle est prisonnière entre la porte et moi. J’accélère mes caresses, je veux la faire jouir, l’entendre m’insulter, me détester. Mes souhaits ne tardent pas à s’exaucer, et bientôt je sens son pantalon se mouiller.

- Qu’est ce que tu mouilles !

Je lui embrasse sa pommette pendant que je continue à lui faire mouiller son pantalon.

- Tu vois que tu aimes ça.

Elle grogne, mais je sens qu’elle résiste moins, perdant petit à petit sa force. Je l’emmène dans la salle de bain, et lui retire ses vêtements avant de l’attacher dans la douche. La voilà nue me braillant des insultes. Je lui enfonce son pantalon mouillé dans la bouche, et voilà le silence reprend ses droits.

Elle est dos à moi, et je glisse délicatement mes doigts entre la raie de ses fesses, et sa crispation me fait comprendre qu’elle est encore douloureuse de notre dernière sodomie qui lui a valu quelques douleurs. Je m’accroupis, écarte ses jambes et respire son intimité qui sens le cul. Ma langue lape ses lèvres et remonte à sa rondelle sensible. J’écarte ses fesses pour m’enfoncer en elle.

- Arrête !!! Dit-elle en remuant son cul sur ma langue.

Je la fais jouir puis je prends une crème calmante dans mon armoire à pharmacie et lui en met pour la soulager. Elle gigote et tire sur ses chaînes.

- Chut ma belle, laisse moi te soulager…tiens toi tranquille.

Mon doigt crémeux lui lime son orifice endolori, et quelques larmes s’échappent finissant leur chemin sur le pantalon qui la maintient au silence. Je continue à lui tartiner la crème pour qu’elle soit bien remplie. Je sens son souffle à travers le pantalon, elle est furieuse et pour la calmer j’ouvre doucement le robinet d’eau froide. Quelques gouttes tombent sur elle, et elle se débat sous les gouttes glacées.

- Tu vas te tenir tranquille oui !

J’ouvre un peu plus le robinet, et ses cris étouffés me rendent dingue.

Elle hurle sous l’eau froide qui tombe sur son corps, elle ne peut pas l’éviter et doit supporter le froid sur elle en tremblant.

- Tu sais que c’est très bon le froid pour le corps ?

Je caresse son corps frigorifié, je sens la chair de poule sur sa peau et ses tétons qui pointent. Quand ma main les frôle, elle se crispe comme si ça lui faisait mal.

- Tu veux de l’eau chaude ?

Elle me fait signe que oui et j’allume à fond le robinet d’eau froide.

- Oups ! Petite erreur.

Je m’amuse d’elle comme elle s’amuse de moi. Puis j’éteins le robinet, elle grelotte et j’allume doucement l’eau chaude. L’eau recouvre sa chair de poule, et la chaleur devient de plus en plus intense, elle gesticule, et dès que je n’arrive plus à supporter la chaleur je coupe l’eau avec de l’eau froide pour maintenir la température qui est limite supportable. La voilà sous l’eau très chaude, la douche se remplie de buée et je laisse mes vêtements par terre pour me délasser sous cette douche avec cette femme si excitante...ma femme. Je me colle à elle.

- Tu m’as manqué ma belle.

Mes mains la lave, la caresse, la palpe, la pince…mes doigts se glissent entre ses cuisses, je ne sais pas si c’est l’eau ou moi qui la rend si humide mais je ne tarde pas à la prendre sans effort. Je l’avais prédis que je lui ferai l’amour dans cette douche. Je lui retire son pantalon de sa bouche qui est trempé et continue de la prendre alors qu’elle me supplie une nouvelle fois de la laisser. Elle n’arrête pas de se plaindre et m’énerve alors que je voulais juste lui faire l’amour.

- Tant pis pour toi, je ne voulais pas te faire mal mais je crois que t’en as envie.

Je tente d’écarter ses fesses pour être au plus profond d’elle, elle hurle comme un animal et elle se crispe tellement qu’elle m’expulse d’elle au moment de l’orgasme. Je finis en jouissant sur ses fesses, étalant mon sperme comme une crème hydratante.

- C’est très bon pour la peau le sperme.

Elle est silencieuse lorsque je l’essuie. Je lui prends la tête entre mes mains pour l’embrasser, je sens qu’elle résiste, et je sens ses ongles se planter dans ma chair, me faisant grimacer mais je ne la lâche pas des yeux. Je colle mon front contre le sien, et mon nez caresse le sien pendant que mes pouces lui sèche ses larmes.

- Tu m’as vraiment manqué Cynthia.

- Laisse-moi partir.

- T’en as pas envie.

- Si !

Elle pleure mais me suit sans résistance dans sa chambre. Je lui tends un de mes t-shirt et elle s’installe sur son lit. On mange ensemble, pendant que je lui pose quelques questions.

- Parle-moi de ta famille Cynthia.

- Je n’ai rien à dire !

- Faut que ça soit toujours comme ça entre nous ?

- Laisse-moi partir !

Qu’est ce qu’elle m’énerve ! Je suis fatigué de ma journée, je la baise comme elle aime, je m’intéresse à elle et cette ingrate m’envoie balader !

- Laisse-moi partir ! Laisse-moi partir ! Laisse-moi partir !...

Elle ne cesse de répéter ça, et ma colère finit par éclater.

- FERME LA !

Je la colle contre le matelas, et il n’y a que quelques cm entre elle et moi. Elle tente de se glisser entre mes jambes mais ce soir je ne lui donnerai pas ce plaisir. Elle grimace comme agacée de ne pas avoir ce qu’elle veut.

- Je te fais rien et tu ne coopères pas, tu cherches quoi ? Que je te prenne ? C’est ça que tu aimes ? On s’entend bien maintenant !!! Tu gâches tout là !!!

J’accompagne ma colère par mon sexe qui la prend avec excès.

- C’est ça que tu aimes hein !

Elle tente de me repousser, mais je la tiens de manière à ne pas pouvoir se défendre.

Ma colère se déversera pendant plusieurs heures dans le fond de son intimité. Je n’agis que sur la colère et ne mesure pas ma force. Elle finit par payer son ingratitude, les bras bleuis par ma force, quelques gouttes de sang montrent la dureté de mes coups de rein et ses sanglots accompagnent ma jouissance. Je n’ai plus de force et je m’effondre contre elle et le sommeil nous emporte jusqu’au lendemain.

Entre-nous ça sera toujours du je t’aime moi non plus. Et doucement elle commence à se faire à l’idée. Doucement je commence à m’y faire. Elle et moi, ça sera toujours comme ça.

Annotations

Vous aimez lire Jessie Auryann ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0