À mesure que je progresse, le sentier se rétrécit... J'enchaîne peut-être les obstacles, mais je ne me suis pas vraiment laissé le choix, j'ai sauté dans le vide. Oui, je crois que je me suis lancé dans un gouffre où je n'ai rien pour me rattraper. Une petite impression s'est doucement transformée en une évidence, c'est tout droit vers l'inaccessible ou rien. Le destin m'y entraîne à travers les méandres de tout ce que je ne peux pas maîtriser, par tout ce qui me glisse entre les doigts.

Plus j'avance, plus l'horizon est lointain,
Et par la solitude s'éveille mon instinct.
J'ai beau essayer, j'ai beau aimer,
J'ai beau vouloir...
J'ai beau sourire, j'ai beau espérer,
J'ai beau vouloir...
Je finis toujours seul, à écrire dans le noir...

À chaque pas en avant, le rêve demeure mon allié... Je garde toujours le nez dans les étoiles, mais je ne me suis jamais posé de questions, j'ai affronté le monde le visage découvert. Oui, je crois que je me suis lancé dans une course où je n'avance pas d'un pouce. Un léger simulacre s'est inévitablement changé en une certitude, c'est l'enseignement, la vérité des vauriens. Le sens de mon existence réside ou plutôt se révèle dans mon imagination, par tous ces mots inutiles que je laisse dans mon sillage.

Plus j'avance, plus l'horizon est lointain,
Et par l'incertitude s'épanouit mon inspiration.
J'ai beau essayer, j'ai beau aimer,
J'ai beau vouloir...
J'ai beau sourire, j'ai beau espérer,
J'ai beau vouloir...
Je finis toujours seul, à écrire dans le noir...

À continuer ma route, avec le soutien que je mérite... Je scrute toujours les liens dans le silence, mais je ne me suis jamais fait d'illusions, j'ai capté la valeur de mon attention. Oui, je crois que je me suis lancé dans une bataille où je n'ai pas les armes. À peine un doute s'est solidement construit en conviction, c'est le geste rare couvé par la solitude. La force de mon passé réside dans ma capacité à être avec les autres comme je voudrais qu'ils soient avec moi, sans trop attendre d'eux.

Plus j'avance, plus l'horizon est lointain,
Et par la solitude s'éveille mon instinct.
J'ai beau essayer, j'ai beau aimer,
J'ai beau vouloir...
J'ai beau sourire, j'ai beau espérer,
J'ai beau vouloir...
Je finis toujours seul, à écrire dans le noir...