Je crois que parfois, je me lasse,
Mais quand elle n'est pas là,
Je me perds dans une impasse :
Qui suis-je ? Pourquoi ?

Je crois que parfois, j'oublie,
Bien malgré moi,
La force qu'elle insuffle à ma vie.
Car sans elle...
Je ne suis qu'un éclat,
Une poussière,
Un fragment d'on ne sait quoi
Qui erre...
Mais qui n'existe pas.

Elle est ce vide qui m’accompagne,
Un écho perdu dans la campagne,
Une absence criante en moi,
Sans elle, je ne suis plus moi.

Je crois que parfois, je me trompe,
Quand je l’éloigne de moi,
Toutes les connexions se rompent.
Je ne sais plus pourquoi je suis là...

Je crois que parfois, je me mens,
À penser pouvoir la combler.
J’ai besoin d’elle, tellement,
Car sans elle...
Je suis réduit à ramasser
Les cendres
De ce qui reste de ma fierté,
À prétendre
Que je n’ai jamais existé.

Elle est ce vide qui m’accompagne,
Un écho perdu dans la campagne,
Une absence criante en moi,
Sans elle, je ne suis plus moi.

Et maintenant, je comprends,
C’est la solitude qui m’enserre,
Elle me tisse dans ses silences,
Sans elle, je ne suis que l'ombre d'un être.