Trop tard
Regarde-moi,
J’ai la loyauté d’un frère.
Je porte avec moi
Le poids des erreurs à refaire.
Si c’est trop tard
Pour effacer les tempêtes,
D’où je repars,
Je sais que l’aube se répète…
Écoute-moi,
J’apprends à faire de mes failles
Un nouveau pas,
Au lieu d’un autre soupir qui déraille.
Si c’est trop tard
Pour que tout devienne facile,
D’où je repars,
Je peux brûler l’immobile.
Je ne suis pas le premier
À chercher son élan,
Dans le vent, dans l’instant…
Je ne suis pas le dernier
À rêver en marchant,
Là où l’horizon s’étend…
Et malgré ça,
Je suis né imposteur
Mais je m’invente en chemin.
Ouvre-moi,
Aux promesses qu’on murmure,
Si chaque pas
Peut effacer les fissures.
S’il est trop tard
Pour revenir en arrière,
D’où je repars,
J’avance sans plus de barrières.
Suis-moi là,
Loin des ombres familières.
Si tout s’efface,
On dessinera nos repères.
S’il est trop tard
Pour les regrets d’hier,
D’où l’on repart,
On s’écrira des lumières.
On n’est pas les premiers
À chercher son élan,
Dans le vent, dans l’instant…
On n’est pas les derniers
À rêver en marchant,
Là où l’horizon s’étend…
Et malgré ça,
On reste des imposteurs
Demain on verra bien...
Si c’est trop tard
Pour effacer les tempêtes,
D’où je repars,
Je sais que l’aube se répète…
Si c’est trop tard
Pour que tout devienne facile,
D’où je repars,
Je peux brûler l’immobile.
S’il est trop tard
Pour revenir en arrière,
D’où je repars,
J’avance sans plus de barrières.
S’il est trop tard
Pour les regrets d’hier,
D’où l’on repart,
On s’écrira des lumières.
On n’est pas les premiers
À chercher son élan,
Dans le vent, dans l’instant…
On n’est pas les derniers
À rêver en marchant,
Là où l’horizon s’étend…
Et malgré ça,
On reste des imposteurs
Mais on s’en foutra enfin...
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