Profondeur insondable
Au cœur de l'espace, les racines du monde se dilatent et s'étirent.
Le temps n'a pas sa place, ou nous l'avons oublié.
Parmi les innombrables mondes que ma noirceur recouvre, de petits grains de sable, illuminent les recoins de mon univers infini.
Ils semblent bien seuls, éparpillé, comme incompris.
Entre ses astres, il n'y a rien, à par le froid et l'obscurité sur des années-lumière.
Et parfois, des vaisseaux rocheux en apesanteur, voyagent et traversent mes systèmes, en apportant la mort sur leur sillage.
Un sablier qui n'en fini pas, le battement d'aile d'un papillon, une paupière qui ce ferme, et c'est déjà fini pour vous, mais moi je continue et continuerais jusqu'à la fin des temps.
Quand votre expansion prendra fin, je l'aurais à peine commencé.
Regarderez-vous toujours plus loin ?
Pour y voir votre insignifiante petite présence dans mon océan d'infinité, ou il n'y a pas de bruit, et d'oreilles pour vous écoutez.
Des monstres à la noirceur abyssale se cachent, et aspirent vos espoirs qu'un jour, de vous savoir au-dessus d'un monde dans lequel on ne vous voit pas.
Votre sphère bleue tourne et tourne dans le creux de ma main.
D'un éclair rapide et foudroyant, venu du confins du cosmos, il réduira vos vies à néant et sans lendemain.
Le noir et les lumières blanches à peine visible, de la ou tu es, petit voyageur galactique, tu n'as plus qu'à flotter, et attendre que les vents cosmiques et le vide te détruisent.
Ton corps disparaîtra, perdu, comme des milliards d'autres mondes avant toi.
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