Florine s'approcha

d'un bouton blanc

sur lequel était dessinée,

une flamme d'un rouge

déprimé.

Elle appuya dessus,

en tremblant.

Des tuyaux s'agitèrent bruyamment ;

une machine, au loin,

cracha du feu ;

Florine, surprise, cria

évidemment,

et relâcha

le bouton dangereux.

Elle approcha un autre engin

très bizarre,

en forme d'entonnoir

creusé de spirales.

Alors, elle dit :

« — Mais à quoi ça sert tout ce bazar ? »

Sa voix gronda dans la caverne

comme une rafale.

« — Monsieur le dragon,

mais où êtes-vous donc caché ?

Et que sont toutes ces machines

insensées ? »

Personne ne répondit,

mais sur la table,

se cachait une petite créature

adorable.

Florine avança

d'un pas discret,

mais, déjà,

la créature se réfugiait,

derrière une bouteille

et une boite de craies,

recouverts d'un tas de poussière

grassouillet.

Florine se pencha

pour examiner

le petit dragon qui, devant elle,

se tenait.

Au sommet de sa tête

serpentait, tout orange,

une crête

qui descendait

jusqu'au bout de sa queue

au milieu d'un millier

d'écailles bleues.

Au-dessus d'un museau

renfrogné

de grands yeux verts

la lorgnaient.

Lorsqu'Aldor bougeait,

ses écailles sonnaient

comme de minuscules clochettes.

Là-bas,

derrière sa cachette,

tout son corps apeuré

tintinnabulait.