Lisandro II

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C'était drôle, j'entendais un mot sur deux de ce que cette femme me disait, je voyais ses lêvres bouger mais je n'entendais pas tous les sons qui sortaient de sa bouche. Et ses yeux, ils brillaient d'une lumiére, comme je n'avais encore jamais vu, Non, ça me frappat ! Elle avait les mêmes yeux que Juliette, le même regard enfiévré, la même façon de se manger les lêvres, de ranger ses cheveux de bouger les mains sur la table...

  • Mais tu m'écoutes !
  • Non pas trop !
  • Tu t'en fout en fait !
  • Non c'est pas ça, tu me rendras l'argent quand tu pourras, pour l'instant tant qu'il y a de l'argent et bien tu es mon invitée , ton garçon aussi !
  • Mais ce n'es pas ce que je te disais
  • Tu me disais quoi d'abord !
  • Je te disais qu'on m'avait volé tous mes papiers, sac, portable, billets, identité, je n'ai plus rien !
  • Je peux te préter mon téléphone, tu peux téléphoner avec, il suffit de changer le forfait... Non par wattsap, je crois qu'on peut téléphoner gratuitement à quelqu'un qui n'habite pas le même pays !
  • Tu ne m'écoutais pas du tout en fait !
  • Euh non ! j'avoue, je regardais tes yeux , ta bouche !
  • Ah mais tu me fait quoi là, je tedis que je suis grave dans la mouise et tu me dit que tu regardais ma... Non tu es sérieux, tu es en train de me dire que...
  • Oui !
  • Mais ça t'arrives souvent de ne pas laisser les gens finir ce qu'ils ont a dire, j'ai mon mot a dire tout de même !
  • Je pense que tu n'es pas en position de...
  • Mais je ne suis pas une pute !
  • Mais je n'ai jamais dit ça ! Je dis que tu es trés belle et que...
  • Voilà ! tu l'as dit !
  • Mais non, je n'ai encore rien dit , elle est chiante celle là, aprés c'est moi qui n'écoutes pas ce que dis l'autre !
  • c'était pas ce que tu disais, tu t'en fout, t'es pété de thune, tu peux...
  • Mais d'où tu sors ça, miss conneries, tu en dit des bétises, tu me connais, tu sais quoi va te démerder avec ton gamin, j'enai rien a faire d'une...
  • D'une quoi, vas y !
  • Quand tu veux un truc tu le prend, ensuite quand tu as plus besoin , pfuui, tu jettes, c'est pas comme ça que ça marche avec moi, je suis divorcé depuis cinq ans, les femmes j'en ai laissé passer des wagons entiers, alors c'est pas une...
  • Une quoi, vas y ! tu n'as toujours pas dit ! tu sais quoi j'en ai marre, j'attend William, on trouveras un coin ou dormir , tu me donne ton adresse je t'enverais un mandat quand je serais en France !
  • Bon, j'avais envie de t'embrasser, car tu me plais, je te trouves, jolie, chiante;, mais jolie !
  • Tu sais quoi, tais toi et embrasses moi ! idiot !
  • Et j'oublierais tes défauts, cette phrase n'est pas de toi !

Je n'avais pas eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, elle était déja sur moi, c'était elle désormais qui me pétrissait les fesses comme si il s'agissait d'une vulgaire pâte à pain ! Elle embrassait bien en plus, une de ses mains dégrafait mes boutons de chemises, je craint un instant de finir nu sur la terasse de ce bar...tant bien que mal je me dégageait et le lui dit !

  • Waouh! tu ne va pas me faire l'amour ici sur cette table tout de même !
  • Alors viens, accompagne moi dans les Wc c'est pas trés romantique mais...moi aussi ça fait plusieurs années que je n'ai plus fait ça, si ça se trouves j'ai oublié comment on fait !
  • Oh c'est comme le vélo...

Une main me tira vers elle, une poigne que je n'aurais jamais soupçonné chez un petit gabarit comme elle !

  • Paye, et viens !
  • alors que je mettais la somme exacte dans la soucoupe, pourboire compris, elle m'arrachat à cette terasse, je me retrouvais pratiquement nu avant que la porte des WC soit refermée, je crus voir le visage hilare du serveur au passage ; je m'en foutais en fait !

***

j'avais les jambes qui flageolaient; Aprés les toilettes d'un bar du parrc d'attraction d'ou une serveuse nous avait délogés en criant !

  • Allez faire vos cochonneries ailleurs, ça géne la clientéle, il y des enfants ici, partez ou j'appelle la police !

Nous avions trouvés un coin plus tranquille dans les remparts, derriere une petite porte moussue à l'ombre d'un vieil arbre tordu. ce n'est qu'au moment de partir que nous avons remarqués la caméra de surveillance. En nous rhabillant, nous avons fait coucou à l'agent de sécurité qui a du bien rire derriére sa caméra, nous l'avons également remercié de ne pas avoir alerté les forces de l'ordre, enfin nous l'espérions. Nous verrons à l'acceuil du parc si un comité d'acceuil nous attendait. Nous nous en foutions en fait, Agathe riait de tout et Moi, a part les jambes en compotes, je ne m'étais jamais senti aussi bien depuis le départ de...de qui déja, j'étais en train d'oublier le prénom et le visage de celle que j'avais tant aimé, puis tant detestée .

Les enfants nous attendaient sagement devant l'entrée, ils étaient grimés en petits vampires et s'étaient gavés de bonbons. heureusement nous avions des enfants sympas.

Ce n'est qu'au départ du chateau qu'ils nous l'annoncérent, ils avaient cassés une vitrine en chahutant, l'alarme s'était déclenchée et ils avaient courrus dans les couloirs, ils n'avaient pas dus être repérés. De toute façon, ils avaient jetés leurs blousons et leurs casquettes dans une des poubelle du centre, juste avant de se faire maquiller. ils nous dirent qu'il n'y avait pas à s'inquiéter.

J'essayait d'angueuler ma fille, j'étais tellement détendu que je n'y parvint pas !

elle me répondit cependant

  • Woah, Papa t'es trop cool, maman m'aurait engueulé comme un chiffon sale, de toutr façon l'autre qui couche avec maman il est pété de thunes, il passeras à la caisse, de toute façon je l'aimais pas ce blouson.
  • Tu sais, lui dis-je d'abord, c'est moi qui l'ai payé ton blouson le temps des cerises, je l'ai payé plus de cent euros tout de même, et on ne dit pas se faire angueuler comme du linge sale mais comme du poisson pourri !

Que n'avais-je pas dit, tous le long du chemin du retour ce n'était que des poissons pourris et des rires bêtes d'ados. Nous nous sommes regardés avec Agathe, c'est vrai que nous étions des parents cools, nous aussi, nous avions fait des bétises cet aprés-midi, de délicieuses bétises.

Soudain, il me vint a l'idée,

  • Au fait Agathe, tu prend la...enfin, tu sais...
  • Ah mais non, ça fait une éternité que je n'avais plus...tu regrettes, j'y ai pensé te demander de mettre une rustine sur la roue du vélo mis c'est trop tard désormais, tu regrettes !
  • Non, je regrettes rien, puis je répondis , plus bas, comme pour moi, J'espére qu'il n'y a rien a regretter !

Elle du entendre car elle me regarda de ce regard qui me faisait déja craquer, en me serrant la main trés fort et en me carressant la cuisse.

  • Oui, j'espére qu'il n'y aurat rien à regretter, de toute façon, moi pour ma part j'assumerais !

Je devais être complétement inconscient, ou bourré de dopamine car je répondis , en affichant un sourire béat d'un gars un peu simplet :

  • Oui, j 'assumerais moi auss

le baiser passioné qu'elle me colla sur les lêvres failli nous envoyer dans le décors ! les enfants criérent à l'arriére ! William s'exclama !

Poisson pourri, ton pére à failli rater le virage, heureusement qu'il pilote comme Alonso, c'est vrai qu'il est cool ! moi mon beau pére il m'aurait puni pour les bétises de cet aprés midi, je voudrais toujours vivre avec ma mére et ton pére

William, intervint Agathhe, on va tous redescendre sur terre, cette aprés midi avait été merveilleuse, mais il va nous falloir quitter Lisandro Estéban et Romane !

  • Oh non, vous étes pas droles ,criérent en coeur les deux monstres à l'arriére .

Alors, j'étais toujours dans un état extatique, je planais encore sur mon petit nuage, moi qui n'avais plus embrassée une femme depuis cinq ans , sans que ça passe par la case cerveau , je dis :

  • Mais non, ne vous inquietez pas ! on continue les vacances, on verra de retour en France comment on fera !

Un ouais ! général répondit a cette bravade, je me recroquevillait sur le siége en pilan dans le virage, en attendant le bolide qui allait me percuter, heureusement que j'avais enticipé ce coup ci, je reçus sur le plexus une brune de soixante kilos qui écrasa sa bouche sur ma nuque et qui me serra comme si elle voulait m'écraser la cage thoraxyque, j'étais heureux, j'étais bien, je ne le savais pas, mais bientôt les ennuis allaient dégringoler en cascade .

Mais profitons du moment présent, réglons les problémes , un par un, l'hotel d'abord ! réglons le probléme de l'hébergement ! l'hotel hors de prix ou j'étais descendu avec ma fille et que j'avais déja payé n'acceptait pas deux personnes suplémentaires...

Agathe avait réponse à tout ! elle avait déja solutionée ce probléme !

  • Roo, c'est rien du tout, on va trouver une solution !

Je la connaissais la solution, c'était louer une autre chambre, avec deux lit séparés à Deux cent euros la nuit ! a ce prix là, le budget vacance fondait comme neige au soleil . Alors que je pensais à tout le reste, racheter deux blousons, s'occuper de la garde robe de madame, qui ne pouvait rester tous le séjour avec la même culotte...

Bah ! c'était les vacances aprés tout... on verra plus tard, Agathe avait surement raison. Oui Agathe Romane et William aurait pu dire ou faire nimporte quoi, tout était génial ce jour là. Autant en profiter, le temps tourne vite dans les Carpathes !

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