Grand-père,

Voilà un terme bien lointain, un être déjà parti.

Grand-père,

Au patronyme si répandu mais pas autant qu’on pourrait le croire.

Toi qui aimait le camembert puant,

Celui dont pa’ déteste maintenant.

Toi qui aimait mettre du persil partout,

Comme ma soeur le fait maintenant.

Grand-père,

Je ne me souviens que de ta frêle figure, de ta stature maladive, avant que tu ne nous quittes.

Grand-père,

Je ne me souviens que des vieux jouets que je n’osais prendre, que cette maison et ensuite de cet appartement à l’odeur si particulière.

Grand-père,

Je ne peux guère dire que je t’ai connu et je ne peux qu’écouter les histoires des autres pour espérer te connaître,

Et tu es sans aucun doute la personne avec qui j’ai le plus de souvenirs.