Sonnet pour Féfé.
Une minute de lecture
Il s'appelle Féfé, je veux dire Ferdinand.
Il n'est pas maréchal, ni maréchal ferrant.
Il aime soigner les gens; il est rebouteux,
Et amène un espoir à tous les souffreteux.
Il reboute les corps, il reboute les âmes
Il est très sensible, c'est d'ailleurs bien son drame
Ça lui pèse parfois, les longues nuits d'hiver
Car un don de la sorte a toujours son revers :
S'il est plutôt jovial avec les gens qu'il soigne,
La solitude est souvent sa seule compagne,
Bien qu'il ne demande qu’à donner de l'amour.
Cet homme est un ami, vous l'aurez bien compris.
Et je le remercie de m'avoir tant appris,
Sur les mystères de la vie avec humour.
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