REGARD.
Ce soir là, je me réveillai
D'un sommeil long et hideux.
Le Destin me fit un clin d'œil affreux,
L'amour renaissait ! Futiles pensées !
Cupidon, prête-moi tes flèches
Que je transperce le crâne
De cette idyllique pimbêche,
Que je mette à jour son âme !
Et alors, d'une flèche deux coups,
Trouverai-je enfin l'amour et la paix
Dans ce monde magnifiquement imparfait,
Ce monde où règnent les vautours et les loups.
Mais la vie m'effraie plus que la mort.
Je sais que les dieux ont décidé de mon sort.
J'ai conscience que mon âme n'est pas pure,
Mais un jour, j’arriverai à franchir le mur.
Le mur infrangible de l'ignorance et la peur.
Et, peut-être, dans ce lieu étrange et sublime
Retrouverai-je l'émoi de ce regard ultime?
Et tu seras là avec ton sourire empli de douceur...
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