Comme le combat sempiternel

Immodéré

Comme le songe irréel

Spontané

Que rien n’a d’éternité

Il faut retrouver notre ami

Amoureux

Dans une dernière partie

Fâcheux

Pour un conte malheureux

Les années sont passées

Furtivement

Les temps ont ravagé

Sèchement

Le rêve d’enfant

La clairière a disparue

Remplacée

L’eau ne coule plus

Asséchée

Leurs vies se sont déplacées

Il ne reste que le souvenir

Là-bas

D’un rêve, d’un combat, d’un sourire

Voilà

L’endroit où elle était en émoi

La terre ne se démarque plus

Stupéfait

Plus rien ne s’y plut

Jamais

Car l’air a moins d’effet

L’ermite est tel

Écœuré

L’amour place sa stèle

Désarmée

Pour la mortalité

Adieu rires d’enfants

Célébration

Cadeaux d’un couple triomphant

Bénédiction

Il ne connaitra cette foliation

Le temps est entré dans l’esprit

Vénérable

L’âge a pris le parti

Irrémédiable

Jusqu’à des termes inavouables

Les lieux rêvés sont partis

Désormais

Disparus dans les limbes infinis

Muet

Il ne les retrouvera jamais

Le visage est chimérique

Fini

La scène est utopique

Oublie

Le jeu de la brave chevalerie

Car c’est le songe qui a donné raison

Suppléante

A ces pleines passions

Échéantes

Mon histoire les aura rendues émouvantes