Beau Dix-Cors.
Viens, mon beau Cerf, orner mon sonnet amoureux,
Portant si haut tes bois qu'ils frôlent la ramure...
Transis nous sommes devant ta si noble allure,
Fier, tu galopes dans le pré, majestueux !
Saisie d'adoration, j'ai stoppé la voiture
Et admiré cette fresque toute en épure...
D'aucuns écoutent religieusement ton brame ;
Toi, tu m'évoques la Forêt, tu en es l'Âme.
Présence sonore et visuelle merveille,
Dans ton écrin d'automne à l'essence vermeille,
De toi, j'aimerais tant être la photographe...
A défaut, mes vers ne sont qu'un pâle autographe.
A te flasher, si je n'étais point tant godiche,
Tant bouleversée... Ah ! si j'étais une biche !...
N.B. : clin d'oeil adressé à Charles Baudelaire dans le premier vers qui remémore le premier vers de son sonnet "Le Chat", "Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux"...
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