La destructrice

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Me voilà bâillonnée, les yeux bandés et séquestrer. Moi Raphaël Weiss, j’ai était sorti de mon lit en pleine nuit puis assommée, enfin je crois au ressenti de mon mal de crâne.

Après un long moment, on m’enlève enfin le bandage. Ma surprise est des gens avec un bracelet rouge sur le bras. Le symbole que j’y vois m’éclaire sur la situation, des nazis. Je suis juif et banquier, donc ça va mal se terminer.

Parmi les hommes, un seul vin en pleine lumière. Une chemise rouge et un pantalon noir, il porte des lunettes. Cet homme brun aux yeux marron est des plus ordinaires, il pourrait être le sympathique serveur du café, le minutieux comptable qui gère votre porte-monnaie ou le chaleureux boulanger au coin de la rue.

Rasés de près, une tête ovale a la coupe moderne des plus normale, noir corbeau court sur les cotée, même son sourire pourraient être rassurants. Si seulement il n'avait pas ce bracelet.

Un autre individu m’inquiète beaucoup plus, une femme aux longs cheveux de jais, toute vêtue de noir, un uniforme qui collerait parfaitement à la SS et son long manteau noir. À sa ceinture, un katana avec comme garde une croix gammée et une tresse bleue, elle est masquée, portant un couvre-chef militaire avec un crâne d’argent aux canines déformées sur le front. Dans cette noirceur il est clair qu'elle porte la haine.

L’homme en rouge semble confiant en sa présence et s'adresse à elle.

- Voilà ce qu'on fait ici ; de l’extermination de vermine.

Ses mots et sa voix résonnent avec le passé. Qu'elle gâchis que cet homme se soit laissé hantée, la femme me regarde froidement avec ses yeux bleus et à son tour d’une voix plus austère.

- Et cette vermine appartient à quelle espèce ?

J’essaie de m’exprimer, mais le bâillon étouffe ma voix. Il me montre du doigt comme un inquisiteur.

- Regardez son nez, c’est typique d’un juif cupide, banquier en plus.

Elle se tourne vers lui et étrangement elle est toute aussi froide.

- Des preuves qu’il est juif ?

Un des hommes cachés dans le noir répond.

- Il est rentré plusieurs fois dans une synagogue.

Elle croise les bras, mais que veut-elle vraiment ? Il y a quelque chose d'anormal dans son attitude, elle se ferme et il ne le remarque pas.

- Et donc, vous allez le tuer ?

Il sort une arme de poing et le charge.

- Ce ne sera pas la première fois.

Non, non, non ! Je ne veux pas mourir, non !!!

Un long soupir glacial me fait reprendre l'esprit, la femme dite sur un ton ironique.

- Les Allemands, toujours pressés, prenons le temps d’abord de faire connaissance.

Il point l’arme sur moi ! Son intention meurtrière transforme son visage amical, un sourire de folie se dessine, il va faire feu !

- Inutile.

Elle pose sa main sur la garde de son épée. Le simple contact de sa main contient la haine.

- Laissez-moi m’occuper de votre problème si vous permettez.

Il acquiesce et baisse son arme. À nouveau il reprend les traits d'un homme convivial et innocent.

- D’accord, vous êtes mon invitée après tous.

Elle sort lentement la lame de son fourreau, son bruit aigu et cette couleur sombre. Elle a déjà ôté la vie et elle le crie au frottement.

Le nazi fait un pat, mais la femme lui indique le sol.

- Restez près de moi, j’ai besoin de vous ici.

Avec un ton quelque peu naïf.

- Pourquoi ?

Elle se tourne vers lui. La malice, je l'ai vue transparaitre dans ses yeux.

- Pour ça.

Un geste presque imperceptible, la tête de l’homme tombe.

Avant même que les autres ne décident de dégainer leurs armes, elles les tuent. Dans l’obscurité je distingue à peine leurs silhouettes, seul leur cries parviennent à mes sens et le son de leur corps qui tombent.

Je me retourne en même temps qu’un projectile passe a cotée de moi. Hurlement de douleur, un homme arme de poing sorti derrière moi prêt à tirer. À ceci près que le pistolet et le bras sont transpercés par la lame dans toute sa longueur. C'est vraiment possible ?! Mes yeux peinent à y croire.

Il tombe à genou, la femme s’approche lentement vers lui, il a le bras bloquer dans la position tendue. Oui apparemment c'est possible. Elle décide de la lui retirer, le pistolet tombe en morceau. Sans hésitation, elle lui coupe la tête. Dieu, que c’est horrible !

La vision de cauchemar n’ait pas fini, la tueuse prend la tête de l’homme en rouge et manipule ses joues pour forcer un sourire avec le portable du défunt, elle prend un selfie avec lui comme s’ils étaient amis, puis elle le laisse tomber, mais pas le portable de l'homme qu’elle range soigneusement dans une poche.

Ensuite, son visage change, le masque devient un visage de l’enfer noirci, souriant à pleines dents et aux yeux bleus étincelants. Elle nettoie sa lame avec un tissu blanc qui se teinte de son crime, suis-je le suivant? Cette perspective m'oppresse.

- Respirez, vous allez étouffer Weiss Raphaël.

Son ton est aux antithèses de son apparence, chaleureux. Elle se met derrière moi.

- Ne bougez pas.

Avec sa lame, elle coupe mes liens, je suis libre ?

- Vous allez bien ? Vous avez mal quelque part ?

- Non, enfin je crois.

Elle touche avec son index une de mes côtes

- Et là ?

Une pointe de douleur.

- Aïe.

Elle inspecte mon corps avec compassion à ma grande surprise.

- Légère fracture, je vois un bleu sur votre jambe. Voyons le bon côté des choses, vous avez de quoi ajouter quelques jours de congé.

Et je lui rétorque.

- Il n’y a rien de bon dans ce qui vient de se passer.

Avec le ton de l'optimisme, elle cache l'horreur.

- Si, ils sont morts, vous êtes vivant.

C'est à ne rien y comprendre. Elle qui porte le symbole de la haine de tout ce que je suis.

- Pourtant vous êtes-vous aussi nazi.

Je fixe son arme du regard.

- Ah... mon katana, d’habitude dans l’action, personne ne prête grande attention aux détails. Je vous rassure, ce n’est pas une croix gammée, c’est une sauvastika. En inde c’est un symbole de destruction ; je trouve qu'il n’a rien de mieux que ce genre de symbole pour une arme.

Vraiment ? Alors je la crois. Pourtant j’ai un doute, le sens. Oui, je le reconnais.

- C'est vous qui avez tué le rabbin, celui marqué avec exactement le même symbole. Ai-je tort ?

Elle semble surprise, la tête qui se redresse. Oh... j'ai ressenti sa joie malsaine, j'en ai des frissons. Sa main se pose sur moi, comme pour me rassurer. Mais comment pourrais-je l'être avec cette ... rhaaa ! Je ne trouve pas de mots pour la qualifier.

- Non, vous avez raison. Quel œil aiguisé vous avez là. Mais sachez que j'ai tué d’autres pédophiles, ils n’étaient pas juifs, enfin pas à ma connaissance.

La voilà qui justifie son crime.

- Et cela n'excuse en rien vos actes.

Elle se met face à moi et reprend la tête pour m'imposer cette vision macabre et l'odeur.

- Regardez. Voyez-vous son visage ? Sentez-vous la haine transparaitre de cet homme ?

Des questions dignes d'une folle.

- Ce n'est qu'un visage parmi tant d'autres.

Elle le tourne vers lui, et observe ses yeux vides de toute vie.

- En effet, un visage parmi tant d'autres. Cependant...

Son doigt s'enfonce dans le crâne, telle une nécromancienne.

- Les fleurs des ténèbres sont silencieuses. Leurs racines se propagent de manière insidieuse. C'est ainsi que perdurent les idées les plus odieuses.

- Quitte à devenir l'une de ses fleurs ?

Son rire sournois me fait bien comprendre qu'elle attendait cette question.

- Je ne suis pas une de ces fleurs, mais leur poison, lentement et surement je tue leur racine jusqu'à faire mourir tout ce qu'ils sont.

C'est d'une telle naïveté.

- Vous êtes plutôt face à une hydre, pour chaque tête que vous couperez, il y'en aura deux autres qui repoussent.

Sa solution est toute aussi prévisible que sa stupidité.

- Alors j'emploierai le feu pour trouver la tête immortelle et la décapiterais.

- La violence, votre seule réponse à la haine.

Elle me tend la tête dont le sang dégouline à mes pieds.

- Il a failli vous tuer et vous le défendez. Lui qui adhère à l'idée de vous exterminer. Lui qui si je ne l'avais pas arrêté vous aurait tué. Mieux que quiconque vous devriez comprendre. Œil pour œil, dent pour dent.

Je n'en crois pas mes oreilles, c'est effarant la somme de bêtise que l'on peut entendre en une soirée !

- Je suis sûr que vous ne portez pas en votre cœur l'amour du christ. Je me demande même si par hasard vous ne seriez pas juifs vous aussi.

D'un geste vers l'arrière elle jette la tête avec un manque de considération qui va dans ce sens.

- Jésus est mort pour rien, son sacrifice était vain. Mourir pour les péchés de l'humanité, cela n'a aucun sens. Quant à ma religion, libre à vous de sombrez dans vos théories de profileur. Sachez juste que je tue tout le monde sans distinction, c'est la preuve de mon amour.

Cette fanatique me tend la main.

- Mais un brave homme comme vous n’a rien à craindre, aussi terrifiante je suis à vos yeux.

Je la prends, elle m’aide à me lever, outche... ma jambe?

- Je vous tiens. Voilà, appuyez-vous sur mon épaule.

Nous traversons un couloir, sur ma gauche je vois une porte ouverte avec des armes à feu entreposées, après quelques marches a monté, je comprends enfin où nous somme, un lieu abandonner qui a subi les ravages du temps, comparer au sous-sol qui semble plus récent. Une fois sortie de la structure je la reconnais, c’est un hôtel dont la toiture a encore le bois noirci par un incendie.

Des camionnettes noires arrivent, ils en sortent des individus vêtus eux aussi de sombres secrets.

L’un d’eux s'approche de nous.

- Peut-on commencer ?

Elle acquiesce

- Oui, commençons.

Je suis installé sur le siège passager, ils prennent les armes. Ma mystérieuse sauveuse reste impassible, observant ses sbires.

- Puis-je poser une question ?

Je lui demande.

-Bien sûr.

- Qu’allez-vous faire de toutes ses armes ?

- Les garder en lieu sûr.

- Autrement dit, vous allez les utiliser.

Elle ne me contredit pas et hoche même de la tête, cela ne m'étonne même plus.

- Monsieur Weiss, je vois le mépris transparaitre dans votre regard.

- Et que pourrais-je ressentir d'autre envers une femme qui alimente le cercle de la haine ?

- De la compassion peut-être.

- J'en ai contrairement vous.

Elle soupire longuement.

- Venant de vous c'est décevant, vous savez bien que les apparences sont trompeuses.

- C'est sur les faits que je vous juge.

Elle me fixe un bon moment, immobile, comme si mes mots l'avaient pétrifié. Puis son regard se perd vers l'horizon. Cette fois apparemment, j'ai touché une corde sensible. Devrais-je insister ? Oui.

- C'est par vos actes dénués de compassion que vous allez nous causer à tous du tort. De plus, plutôt que de vous concentrer sur les problèmes d'autrui, commencez par vous, jeune femme.

Elle se tourne lentement.

- Jeune femme ? Mmm...

Ses yeux brillent avec intensité.

- Je vois, oui ; je sais. Là nous parlons de vous, Monsieur Weiss. Le brave banquier qui aime faire son travail parfaitement. Comme déceler des fraudes et de l'argent blanchit, d'où la raison qui a poussé les nazis a vouloir vous tuez se soir. C'était la troisième fois d'ailleurs que vous aviez vue juste.

- Comment savez-vous ? Cette affaire est pourtant à la discrétion de quelques personnes.

- Je ne vous le dirai pas.

Vu le ton, elle semble heureuse de maintenir le mystère, comme une enfant qui a pour la première fois un secret, sauf que là on parle de données confidentielles !

Calme, elle sent l’effet que cela a sur moi. Mon agacement semble la réjouir ; non, enfaite c’est le masque qui me donne cette impression ou peut-être pas. Zut ! Je déteste ne pas savoir si mon interlocuteur sourit ou non !

-Mais il y a plus important, Monsieur Weiss élue meilleurs conseillée bancaire dix années de suite d'Allemagne. Monsieur Weiss, chef d'une des meilleures agences bancaires. Monsieur Weiss, l'homme soucieux du bien-être de ses clients.

- Êtes-vous en train de vous moquer de moi ?!

Non sans ironie, elle me répond.

- Oh non, je vous montre tous mon respect, il est si rare de voir une personne aussi investit dans la quête du bonheur d'autrui. Je sais de quoi je parle. Mais vous ? Mon cher Monsieur Weiss...

Elle me pointe le cœur du bout de l'index.

- Qui prend soin de vous ?

- Crachez le morceau bon sang ! Que savez-vous d'autre sur moi ?!

- L'échec aux conséquences dramatiques d'un projet de l'un de vos tout premiers clients qui vous a conduit à faire plus de zèle. Incarner le banquier idéal ; compatissant et fiable. Un poids énorme sur vos épaules.

- Si c'est tout ce dont vous avez connaissance...

- Oh que non, je sais tous. Je vois l'autre poids, il pèse mille fois plus sur vous, ou plutôt elles.

- Elle ?

-Oui. Elles. Vous qui conduisiez ce jour d'hivers, verglas imprévisible, accident et vous voilà veufs et votre fille, orpheline. Serait-ce la raison pour laquelle elle s’est éloignée de vous ? Vous vous sentez coupable, avouez-le.

Comment ose-t-elle ?! Je vais la frapper ! Elle arrête mon coup d'une main.

- Voyons Monsieur Weiss, la violence ne résout rien, n'est-ce pas ?

- La, il clair que vous vous moquez de moi !

- Ne vous laissez pas abuser par mon masque. Bon j’avoue, votre réaction est dès plus amusante. Mais j'aimerais vraiment que l'on discute de votre situation familiale.

Je reprends mes esprits et baisse le poing.

- C'est à moi de gérer le conflit avec ma fille. Je gère.

- Vous ne gérez rien du tout. Vous attendez chaque jour qu'elle vous appelle en regardant le téléphone de votre bureau et que par miracle votre fille se trouve au bout de ligne.

- Je respecte son choix.

- Et cela vous empêche de chercher où elle réside pour aller la voir ?

- Je sais où...

- Mensonge, dites-moi son adresse.

- Je....

- Vous ne l'avez pas, parce que : oh, le respect de sa vie privée. Non, c'est de la lâcheté.

- Fermez votre gueule !

- Ah... voyez, moi aussi je peux dire des vérités blessantes. Mais passons, nous faisons du surplace.

Elle démarre sa camionnette suivie des autres.

- Comme je vous le dis, il y a plus important.

En dessous du GPS, un ticket sort d'une sorte de fente, une imprimante embarquée surement. Elle me le tend tout en conduisant d'une main.

- L'adresse de votre fille.

Je le prends avec hésitation.

- De rien.

Me dit-elle en regardant la route devant nous.

- Honnêtement qu'est-ce que cela peut bien vous faire que je ne vois plus ma fille ?

- Comment puis-je être heureuse, si les gens qui sont à mes cotées sont malheureux ?

- Je ne suis pas à vos cotées, Ombre bleutée.

- Dans le long chemin que sont nos vies, nous marchons en ce moment côte à côte, Monsieur Weiss. Même si bientôt nous allons nous séparer, cet instant est important.

Sur ce point-là je suis d'accord. J'en oublie presque le massacre, comment peut-on dire une chose aussi profonde et être aussi ignoble ?

Je ne la comprends pas et au fur à mesure que nous avançons en silence, mon âme cherche une réponse sur son visage souriant. Plus je regarde ses yeux, plus j'ai l'impression de voir de la douleur.

En aucun cas elle ne quitte la route des Yeu ; tapotante de l'index sur le volant et fredonnante un petit air mélancolique qui m'est inconnu.

On entre dans une forêt via un chemin de promenade. Un engin très sombre nous survole, ils me cachent les étoiles de ma vue, je descends et observe des bras émanant de ce dernier attraper les camionnettes.

L’ombre m’appelle, une Mercedes noire se gare. Que de mauvais souvenirs, c'est le modèle où j'ai eu mon accident. J'observe l'autre engin s’envoler loin de nous.

L'ombre bleutée m'invite encore à monter.

- Vous savez très bien que je ne monterai pas dans cette voiture.

- Je ne vous laisse pas le choix. De toute manière, c'est la seule berline disponible.

- Hors de question. À moins que Dieu m'envoie un signe.

- Il se peut qu'il vous en ait déjà envoyé un, de plus je serai la conductrice. Allez, tout se passera bien.

Elle prend ma main délicatement.

- Montez, Monsieur Weiss.

Elle insiste encore avec son ton presque maternel et je cède.

J'attache ma ceinture.

Être là, assis à la place du mort, la place de ma femme, la tristesse m'envahit et des larmes coule sur mon visage.

- Oh non, Monsieur Weiss... ne pleurez pas. Sinon il faudra que je nettoie la morve sur le siège.

J'ai cru l'espace d'un instant qu'elle allait me consoler. Vraiment, je ne sais pas comment me comporter devant à elle.

- Allez, avançons plus vite.

Elle fait rugir le moteur.

- Non, vous n'allez pas...

Ses yeux d'illuminée se fixent sur moi, le sourire grandissant.

-Si... Accrochez-vous mon brave !

Pied au plancher, elle part en trombe !

-Non !!!

-ROCK N ROLL !!!

Rodéo solitaire, pour l'accompagner mon cri de désespoir ! Elle va nous tuer ! Mon cœur va s'arrêter !

-Pitié ! Police !

-Ah ah ! Pas de chance pour vous ! Je sais aussi où est chaque policier en patrouille !

-Qu'est-ce que vous ne savez pas ?! Bordel ! Ah ! Pas de drift ! Pas de driiiifft !!!

- Que c'est amusant !!!

Cette voiture , cette femme et surtout le compteur ! Nom de Dieu !!! 120 km/h sur une route de campagne ?! C'est humainement impossible ! Ah...

- DIEU !!! Si c'est une blague, elle n'est pas drôle !!!

L'Ombre riante dans sa frénésie, elle enchaîne les virages et les accélérations soutenus par les explosions d'un turbo avec une telle aisance que cela en devient irréel !

Dieu, j'ai compris...

VOUS VOUS FOUTEZ MOI !!!

Après une longue et affreuse heure à être secoué comme un sac a patata, nous sommes chez moi. Je sors de la voiture à genou et l'estomac retourné.

-Voilà, j'ai détruit votre peur. Maintenant, j'espère sincèrement que vous irez voir votre fille. Vous n'avez plus d'excuse. Oh, et aussi, n'oubliez pas que vos blessures sont dues à une mauvaise chute dans l’escalier. C'est compris?

-Oui c'est compris ! Maintenant, partez loin de moi ! Espèce de folle furieuse !

- Quel doux compliment à mes oreilles. Je suis ravie de vous avoir aidé. Bonne nuit, Monsieur Weiss.

La voilà partie, me laissant au seuil de ma porte avec mon ticket d'adresse.

Dois-je aller voir ma fille ?

La réponse est évidente ; oui.

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