Chapitre 1
Le jour serait beau aujourd'hui si là-bas, un peu plus au Nord, il n'y avait pas ces pourrisseurs de vie qui avec leurs horribles kalachnikovs terrifiaient la petite population du Zanzan autrefois joyeuse. Eh bien maintenant c'est "à la guerre comme à la guerre". Les politiciens se sont rendus de plus en plus orgueilleux, ont monté des villes contre des villes, des campements contre des campements, des familles contre des familles... La suite était inévitable: la guerre, une terrifiante guerre a fini par éclater. C'était horrible, les hommes tombaient comme des mouches et un mois plus tard c'était l'enfer.
Les Ashenti, une tribu majeur de la région, se sont transformés en des machines à tuer. Moi j'étais d'une tribu minoritaire. Ils sont arrivés de nuit dans notre campement, ils ont brûlé les maisons, ont violé des jeunes filles, des femmes adultes, des vieilles femmes et même des hommes nobles (enfin, autrefois noble). Je fis partie des rares survivants de ce gigantesque homicide. Je me suis dirigé dans la grande forêt laissant derrière les corps de presque tous mes parents.
Je courus, avec des graves, blessures plusieurs jours sans nourriture et sans eau. Je finis par perdre connaissance à la fin de la troisième journée.
A mon réveil, je découvris que je venais d'être sauvé par une vieille femme qui vivait seule dans la forêt, au sud du camp de bataille. Je me posai plein de question: Que faisait-elle là? Pourquoi m'avait-elle sauvé? Et pourquoi ne fuyait-elle pas?
Elle me fit un sourire, comme pour me rassurer et me proposa d'aller m’asseoir dehors.
"Le jour est beau aujourd'hui" me dit-elle en souriant toujours.
Je sortis, le jour était beau. Il serait beau si là-bas au Nord, il n'y avait la guerre....
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