Chapitre 2

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Mes blessures de la veille avaient déjà cicatrisé ! Comment était-ce possible ? Comment une blessure pouvait-elle guérir en une seule nuit ? Mes inquiétudes vis-à-vis de la vieille solitaire devenaient intenses. Je tournai mon regard, elle me fit un autre sourire. Je ne comprenais rien.
« Je voudrais t’informer que nous ne sommes pas seulement deux personnes dans cette cabane » me dit-elle. Ce fut la deuxième phrase qu’elle avait prononcée.
-Qui êtes-vous ? lui demandai-je les yeux écarquillés.
Elle ne répondit pas. Je repris donc pour lui faire comprendre ce que je voulais vraiment savoir :
- Je veux dire : Pourquoi vous ne semblez pas inquiètes ?
Elle refit son sourire, ça devenait presque énervant. Elle s’approcha enfin de moi, posa une main ridée sur mon épaule. Elle semblait déterminer à me faire comprendre ces mystères. Mais non, elle ne dit rien du tout. Enfin si ; elle me dit simplement : « Considère-moi comme l’ange qui te conduis avant ta mort » ; puis elle ajouta sèchement mon prénom : « Vivien ! »
Cette fois j’eu vraiment peur, elle me faisait vraiment flipper. Elle connaissait mon Prénom ? Elle connait peut-être toute mon histoire. Elle sait surement que j’ai joué un rôle important dans cette guerre des tribus.
J’ai honte de l’avouer : Celui qui a trouvé des mots forts pour galvaniser les habitants de mon campements, celui qui à dit qu’il fallait aller jusqu’à la mort pour son politicien, celui qui répétait sans cesse que se soumettre c’est être faible, que nous sommes forts même si nous sommes peu nombreux … c’est moi. C’est à cause de moi que les Ashentis sont venus au campement. J’étais un leader de l’opposition. C’est donc à cause de moi que tous ces gens ont perdu la vie.
Je crois que le ciel me punissait. Je ne pouvais pas rester là. Elle me livrerait, c’est sûr. Devrais-je la tuer ? Et puis pourquoi a-telle dis que nous n’étions pas deux ? Peut-être qu’il y avait des soldats Anshenti qui me surveillaient.
Elle me refit encore son sourire et entra dans sa sombre cabane. Je ne perdis pas de temps. Je me levai aussitôt, je rassemblai mes forces et me mit à courir dans la forêt. J’avais couru dix minutes à peine lorsque quelqu’un, surgissant de nulle part me barra la route. J’étais à terre, la face contre terre. Je me mis donc à hurler bêtement avant de lui demander d’une voix étouffée : « Qui es-tu ? »
Il répondit : « Je suis la mort. Je viens t’informer qu’il te reste 24 heures à vivre »
Encore une fois, je m’évanouis.

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