Ne rien lâcher
Les deux violences cumulées sont un vrai poison nuit et jour. Les vacances sont censés commencés avec mon père à Annecy pour deux semaines en Juillet puis j’irai avec ma mère en Creuse pour de la randonnée.
Deux ambiances pour budgets différents. Pourtant, je n’ai rien dis encore à mon père pour l’histoire.
— Je peux rentrer ?
— Oui papa…
Je suis assise sur ma chaise de bureau sans âme et il me force à venir dans la salle de bain. Il oscille en tristesse et dureté :
— En culotte !
— Pardon ?! Papa ! Pourquoi ?!
— Je veux que tu me caches rien ! Dépêche !
Je retire mon pull et mon jogging. Ses caresses sur mes épaules continuent jusqu’à mes cicatrices nouvelles sur mes cuisses.
— C’est de ma faute ?
— Un peu…
— Parle-moi. Depuis deux semaines, tu ne manges plus, je t’entends vomir et pleurer. Ça me rend triste de te voir dans cet état. Je sens que c’est aussi la mort de ton ami qui te rends comme ça.
Je pleure en même temps que lui tandis qu’il m’enlace de tout son amour. Je me sers contre lui.
— Papa, j’ai eu un date, avec un jeune homme. Soudain ça a sonné….et….
— Et ?
— Un type qui voulait un jeu contre de l’argent m’a violé. Il nous a fait du mal à tous les deux. Heureusement Quentin, le jeune homme m’a sauvé et la police est venu le cueillir. Quentin à des soucis de dépendance aux joints et il vendait des jeux vidéo à ce type contre de l’argent pour ses doses. Il est en train de se soigner et à payer une lourde amende. Il est en cure là. De mon côté, j’ai passé du temps chez maman, elle sait tout ça. J’ai retiré ma plainte car j’ai peur de l’affronter. Et je ne me sens pas encore prête pour des thérapies.
Il ne dit plus rien et s’en va. J’ai sans doute fait quelque chose de mal. Je me rhabille pour le retrouver dans son bureau en train de chercher le code pénal. Je suis une idiote !
— Il va le payer ce fils de chien ! Les mâles sont des êtres cruels en chien ! Enfin quelques-uns.
— Papa…tu comptes me défendre ?
Le livre tombe lourdement sur la table. Ses veines sont visibles et c’est à mon tour de l’enlacer pour le calmer.
— Je ne peux car tu es ma fille. Cependant des bons amis sont doués pour défendre.
— Merci papa…. Pardon de ne n’avoir rien dit.
— Nous avons déclencher ta perte. Bien que j’aille mieux j’ai conscience de ton mal à être. À l’avenir, dit nous tout, nous sommes là pour toi ma puce. Tu es une belle personne qui mérite de plus croiser ce genre de virus.
— Merci encore papa de ton soutien. Toi au moins tu te remets en question. Je t’aime.
— Moi aussi.
— Par contre, je veux voir si les vacances me feront du bien. Je n’irais pas me baigner…tu me comprends ?
— On va tenter de te rendre le sourire. À la rentrée, je prépare ton dossier avec Maître Armor. C’est la meilleure à mon sens. Etant donné que c’est une femme, vous vous comprendrez. Bon, je te laisse préparer la valise. Prend ton temps, on part dans deux heures. Je vais relire quelques lois.
Il embrasse ma joue et je file me préparer. Après avoir recommencer trois fois mes affaires, je décide d’appeler Quentin.
Je suis rassurée qu’il est le même tempérament que Paul et qu’il en envie de me revoir. Moi aussi, j’en ai envie. Me repassant en boucle cette petite bulle de jeux et de rire’. On se promets de se retrouver à mon retour.
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