La foule
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La foule fantastique, féroce et frénétique,
Foulait l’asphalte du fief en feulant follement,
Fouillant la défroque des défunts, dont le fric
Frappait de phonèmes le raffut environnant.
Les foyers chuintaient et leurs faîtes tels des cheveux
De chaume en flammes fumaient, choyaient le firmament,
Figeant les fantômes, sur le chemin fastidieux
Des flics frappés d’effroi qui fuyaient en chiant.
Refouler la dissidence était difficile ;
Le flot furieux en scission s’avérait soudé,
Saisissant d’une frousse le site ensanglanté.
L’afflux enfiévré chourait, saturait la ville,
Scandait infamies et féroces chants fascistes,
Un fiel chafouin, boursouflé comme un fichu kyste.
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