Les Archives de Paris (Partie 1 sur jesépas combien en ce moment)
Dans une ville. La nuit. En France, à Paris, pleine lune au millieu de la nuit. La lune est cachée par d'épais nuages comme de la cire fondue dans un ciel de fumée. Dans les ramparts de la rue, des lempadaires aux faibles lumières. De belles mouches faiblement maigres, bourdonnant tels de gros bourdons en été, tournent autour des dômes et de ces demis-cercles lumineux. Presque aucunes voitures, à part une ombre marchante, une canne brune à la main. Du bois de chêne, plus précisément. Très dur pour frapper, et très solide, ce qui la rendait moins facile à acheter. Et donc, ce vieil homme avancait, le pas lourd, tout droit. Tout droit vers une autre ombre, sans canne. Une ombre bien plus mince. L'homme avec la canne avança alors vers l'autre ombre, qui tenait un objet dans sa main.
-Vous l'avez?
-Oui.
L'ombre ouvre sa canne, et sort une fiole de l'intérieur. Une fiole ronde, plus précisément.
-Faites-y attention.
Et ce fut la fin de leur conversation. Ils rentrèrent alors chacun de leur côté.
Le lendemain, au beau matin, environ, 5 heure du matin, ce même vieil homme se rend au grand centre des recherches et des archives de Paris. Il pousse la grande porte de l'immeuble, toujours tenant sa canne dans sa main. Il tourne à gauche.
Couloir droit. Puis le gauche, puis droit. Puis...Le cul de sac. Il ouvrit sa canne, et sortit des clés, ce qui lui permit d'ouvrir cette porte. Il la referma à clé devant lui. Tout les tunnels des archives de paris depuis quelques décénnies, se tenait droit devant lui. Des piles et des piles de tiroirs tous organisés. Il commenca à courir. Il se faisait poursuivre. Il se tourna. Personne.
Il arrêta alors brusquement de courir. Il les entendait. Les pas. Il sortit son pistolet de sa poche. Le pointa vers un des tiroirs, puis tira.
Il avait chargé ses balles avant de venir dans l'immeuble. Tout en tournant autour pour espionner de son regard de requin, il tirait. Sans cesse. Les pas avançaient. Plus vite. Ils couraient. Pas seulement un ennemi. Deux. Non, trois. Un gang.
-Montrez-vous!!! Tous!!!!!!!!
Il tire. À la droite. Rien. Personne. Pourtant, derrière lui, il y avait bien un des ennemis, son flingue prêt à tirer. Il se tourna et tira vite comme la vipère.
Mais en regardant son ventre, qui commençait justement à piquer, il remarqua alors que quelqu'un avait tiré. Il ne savait pas vraiment si c'était derrière lui ou devant lui, mais tout ce qu'il avait en tête, c'était qu'il était fichu.
Il ferma les yeux.
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