Le désert du Sahara. Un groupe de gens sont justement en train d’y marcher, si lourdement qu’on aurait entendu ça à des milles de Km.

Un des pas retentit alors. Un autre. Et les autres pas, par la suite. Le sable chaud soufflait dans leurs visages essoufflés. Des dunes à en perte de vue, oh, oui, il y en avait!!!!

Des dunes assez dodues et assez gonflées pour devenir des nuages de brume. Des montagnes de poudres variantes, pustulées de rochers désemparés par le sable.

Quatre humains. Un adolescent, une adulte, une mère et un père. Tous marchaient sans cesse, titubant aléatoirement, par ce vent et cette chaleur qui semblait ne point finir. Des petits grincements de pas se faisaient entendre, dans des tornades de sable et de sons rentrant dans les oreilles comme des vers infestant.

La mort ne voulait pas venir. Justement regarder les quatre membres de la famille, presque mourir et endurer peine et afflictions dans l’agonie.

Ah, que la vie était misérable, pour eux… Trouver un tout petit chez-soi, et marcher dans cet océan de peines, oui mourir dans la rue, et rien ni personne pour s’en soucier.

Quand ça arriva.

Une goutte, tombant d’un ciel complètement dénudé de toutes ses couleurs, de toutes ses joies, une de ces gouttes tomba droit, directement sur le crâne en sueurs d’un des enfants. Une de ces gouttes, une goutte multicolore, le transforma, très lentement, en un moitié-crapaud, moitié-humain.

Le Carburant.

Si l’agence souterraine ne se dépêchait point du tout, la vie telle que les gens la connaissaient sera perdue sous l’emprise de deux diables.