Je suis amusé de la situation : Erwan réagit plus positivement que ce que je l'espérais. Même si je sais que ce que je lui raconte est en train de l’exciter, je préfère cela au fait qu’il se morfonde dans le silence et subisse une réaction bien plus destructrice.

Je continue alors ma discussion par la description des sous-vêtements de Sabrina, et qu'Erwan apprécie beaucoup. Puis vient le moment où il me demande des détails sur des séquences plus “intimes” encore. Je n'ignore pas ses questions mais je lui dit clairement que je n’ai pas très envie de tout lui raconter.

Il semble comprendre ce que je lui dis mais insiste à plusieurs reprises : il finit par obtenir quelques détails. Je lui avoue la fellation, le cunnilingus et la pénétration bien entendu mais je n’entre pas dans le détail.

Je ne lui dis rien sur les positions, la durée ou le nombre de jouissances. Il n’en est pas moins que la discussion a fait son œuvre et que je suis très à l’étroit dans mon slip. J'image qu’il en est de même pour mon compère. Évidemment, Erwan l’a remarqué et il me le fait bien sentir.

- Erwan : Hé bien mon cochon, on dirait que t’en n'a pas eu assez!

- Moi amusé : Si si, c’est juste que le souvenir m’excite beaucoup.

- Erwan : Oui j’entrevois.

- Moi : J’imagine que toi aussi tu bandes.

- Erwan : Oui tu imagines bien.

- Moi : C’est ton tour du coup !

- Erwan : Mon tour?

- Moi : Bah oui, pour Jean.

Erwan sourit et concède que j’ai joué le jeu, c’est son tour. De façon étrange, dès le départ il se montre particulièrement sérieux. Je dois bien avouer que parfois j’ai du mal à le reconnaître tant son comportement peut varier du tout au tout.

Il m’avoue avoir échangé des messages avec Jean. Je prends vite conscience qu’il a effectivement eu plus de nouvelles de mon frangin que moi. Il me dit qu’ils ont l’un comme l’autre envie de se revoir et partager une intimité comme celle que j’ai eue avec Sabrina. La comparaison m’amuse beaucoup mais je ne cherche pas trop à savoir ce qui se cache réellement derrière.

- Moi : Mais tu n’a qu’à venir le week-end prochain : ce serait l’occasion.

- Erwan : J'espérais bien que tu me le proposerais.

- Moi : Ah bon ?

- Erwan : Je ne t’ai jamais menti, Jean me l’a proposé déjà ; il ose juste pas le demander à tes parents.

- Moi amusé : Ça m’étonne pas. Je le ferai te bile pas.

- Erwan : Super merci!

- Moi : De rien : je te dois bien ça!