Prologue
Je m'appelle Grenat Di Alexandros, dix-septième princesse du royaume d'Alexandrie. En ce moment même, je suis cloîtrée dans ma chambre, car j'ai encore essayé de m'évader, pour gagner ma liberté. Pourquoi j'ai voulu m'échapper, me diriez-vous ? Et bah... Ma mère est un monstre, voilà pourquoi. C'est une femme assoiffée de pouvoir qui ne s'occupe guère de moi. Je me demande encore comment elle a pu me mettre au monde. Je ne suis pas heureuse avec elle, et je veux juste connaître le monde, m'évader pour découvrir de nouveaux horizons. Mais avec elle, c'est... Impossible. Je ne pourrais jamais être heureuse.
Je me leva alors, et alla sur mon balcon pour prendre l'air. Le soleil me chauffait la peau, mais je n'avais pas envie d'y penser. Mes yeux se perdirent pendant un moment dans le vide. J'étais dans la lune, plongée dans mes pensées, ne sachant plus quoi faire.
-Alors petite sotte ? Tu as encore eut envie de fuir ta petite maman adorée ?
Je me retourna et aperçu ma mère, la Reine Branet. Avec son visage gris et le masque noir qui lui entourait les yeux, elle ressemblait davantage à une souris, quand même plus effrayante et sans les poils évidemment. Mais moi, je ne lui ressemblait pas, autant au niveau du physique qu'au niveau du caractère. Moi, je ressemblais davantage à une princesse et à une future reine. Non pas à une souris.
Voyant qu'elle attendait ma réponse, je lui offris un sourire repentant et lui répondit :
-Non mère, en aucun cas je chercherais à vous fuir. Je vous aime beaucoup, mais vous le saviez déjà, je suppose. Je voulais juste me balader un peu pour pouvoir profiter de la chaleur du soleil. Je suis... désolée, j'aurais dû vous prévenir. Veuillez m'excuser, cela ne se reproduira plus.
Ma mère m'offrit un sourire digne d'une psychopathe et se mit à me dire :
-Bien. J'espère que tu ne me mens pas, petite sotte. Je te préviens, c'est la dernière fois que je t'enferme dans ta chambre. Me suis-je bien fait comprendre ?
-Oui mère.
Sur mes mots, ma mère quitta ma chambre, sans m'adresser un seul regard de plus. Je me mis à soupirer et me tourna pour regarder le ciel. Il était bleu, sans nuage. Il était libre, lui. Ainsi, sans même savoir pourquoi je disais ça, je me mis à murmurer :
-On m'appelle Princesse ... Mais je veux rester moi-même ...
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