Opossum
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Qu’ai-je vécu quand j’étais mort
Dans ma tombe mal empierrée ?
Mes amitiés incinérées,
Qui plaide in absentia mes torts ?
Des glanures du vent dehors
Rappellent l’onde de Nérée,
Sa prud’homie et la marée
Parant le littoral d’ichor.
Mais sans heure, tout se nécrose ;
La complaisante thanatose
A fait litière de la mer
Pour qu’un sable en cendres prolonge
Ce gris camouflé par l’hiver :
Ma vie étale et ses mensonges.
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