Crises
Moins d'une minute de lecture
Ma tasse de porcelaine
Est un squelette émietté,
Bris de longues nuits d’été
Sous les touffeurs allergènes.
Immobile à perdre haleine,
Je compte l’éternité
En m’abreuvant d’anxiété
À sa coupe aux moitiés pleines.
« Inhalateur ? Pour quoi faire ? »
Souffle un mire mortifère.
« Il ne saurait s’en servir. »
À huit ans, les facéties
S’époumonent en soupirs
Qui épèlent l’asphyxie.
Annotations
Versions