Absinthe III - Sucre
Moins d'une minute de lecture
Poètes éméchés, artistes ivres,
Ils enterrent leurs pensées fânées,
Aèrent la pièce, jettent les livres,
Et Paul les ressent délirer.
Il passe dans le couloir, la glace
Salie lui rend son regard noir,
Son ombre opiomane dans la face,
Tout droit sortie d'un vieux fumoir.
Or le ciel là-haut est de cierges ;
Ici les folies sont bien douces
Puis la fin est précoce, en marge,
A l'instar de l'étoile qui s'écroule
Et ne laisse pas de trace.
Annotations
Versions