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J’allais, par les grottes de sept lieues et dans le terrier des épices angoras, derrière les cascades de pierres et les jaspes spiralés, les pieds ruisselants d’eau de colonnes stalagmites. La foulée manifeste sur les graviers en grève, dans le ventre des orgues anonymes, pétrifiées d’orgueil grandiloquent. Le sillon des anémones en années mornes d’octobre rouge sur les diadèmes en bigornes dont on ceint les tempes estampillées aux estaminets de bon aloi. Les coraux en corolles ramifiées se désagrègent dans les feux grégeois des soirées byzantines, le long des détroits hellespont des soupirs empourprés. Et les âmes anatoles gonflées d’airs et de refrains à la lyre des ventsdredis soirs, s’époumonant à la grâce des chaleurs intestines en gondolefières sérénissimes. Au gré aimant des harmattans d’armatures, ébouriffant les catogans de velours des éperviers corsaires et les ramures en galères épilogues. Éperonner les bourrasques dans la course au ponant fringille et les pinsons d’avoines sur les amarres éclipses des aurores boréales dont s’auréolent les aurochs amadous. Filer l’haleine des nuages aux pythons des fournaises sur le fuseau des heures imprécises, qu’on compte et raconte sur les doigts enchanteurs en paresses pendulaires. Pendues aux lèvres des amandes amères et des aléas jetés à la marge des glaïeuls opalins, essaimés aux parterres des mousses tachées de jade aurifère. Sous les lauriers sinoples et si nobles, dans le creux des sous bois grenadines aux chandelles que le soleil étreint aux troncs de fer, la main tant attendue vers l’autre, au dessus d’une terre de sienne que l’on ferait notre d’un brin de Cosette. Et les baisers volés par dessus les palissades et sous les marquises empluitées, à nu pieds dans les flaques des flagorneries diluviennes et les marais cajoleurs. S’éterniser dans les interstices frileux qui naissent et naufragent à chaque port de nos peaux, s’induire de courages capiteux qui frémissent sur le feutre des toisons d’or au milieu des colchiques diaprés. Déjeuner de croissants de lunes sous les arceaux des tentations pérégrines, dans les voussures incertaines des capitons chrysalides. S’effleurer de sourires papillons et s'ébrécher en choeur et encore de rires térébrants, creusant à nos entrailles des lucarnes cerf-volant. Rire rossignol et rire hirondelle, aveuglés de printemps volatile et de poèmes à dix stances, brandillant leurs pennes à rire d’ailes. Tresser des cabanes sans toit ni loi à l’orée des clairières enlavandées, presser les citrons d’avril au limon des collines et à l’argile des rivières d’argent. Faire do à do sur le piano aqueux des bémols laminés, que le temps voudrait désaccorder au bois des élans violoncelles que l’archet épargne de ses flèches cathédrales où se taisent les cris barbares des orgues asthmatiques. Compter les refrains des ressacs où s'agitèrent les carènes de Sabbat contre les fadaises d'albâtre des cormoranges mandarins. Froufrouter l’écume des sirènes d’alexandrins farauds et charmer les vipères de serments à sornettes, glisser sa tête entre les dandelions et les gueules de loup et partir escalader des monts et merveilles. Se tenir les côtes d’or et d’ivoire de rires flamants roses et sécher les chagrins bénins au soleil des tendresses sans égale ni malice.

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