- Allô ! Astrid ? fis-je.

A l'autre bout du fil, j'entendis les pleurs et les sanglots d'Astrid.

- Est ce que Harold est avec toi ? me demanda t-elle, la voix chargée de tristesse.

- Non, tu veux que je l'appelle ? lui proposai-je, en la rassurant.

- Tu crois que tu peux passer à la maison ? J'ai besoin de te parler ! me supplia t-elle, en larmes.

- Ok ! J'arrive ! Mais essaie de te calmer, ce n'est pas bon pour le bébé ! lui répondis-je, inquiet.

En raccrochant, je croisai le regard dubitatif d'Elsa qui avait épié toute la conversation.

- Elle est enceinte, fais une crise de panique et t'appelle plutôt que son petit-ami ? Intéressant ! me lança t-elle, en analysant la situation, sourire en coin.

- Tu crois que tu peux venir avec moi ? Ce sera plus simple pour elle de se confier à une femme, lui proposai-je gêné.

- Avec plaisir ! me lança t-elle, en dégainant son téléphone, appelant un chauffeur VTC.

Le chauffeur, nous déposa devant la petite maison d'Harold et d'Astrid. Où elle nous attendait sur le porche, à moitié gelée, les yeux rougis par les larmes. Je m'empressai de la couvrir avec mon blouson.

- Astrid que fais tu dehors, on est en plein hiver !? Celle-ci s'effondra en larmes dans mes bras.

Une fois à l'intérieur au chaud, Elsa partit nous faire du thé, pendant que j'essayais de calmer Astrid.

- Alors que voulais tu me dire ? lui demandais-je concerné.

- Harold me trompe ! C'est ça ? me lança t-elle droit dans les yeux.

Je baissai les yeux, les dents serrés, me sentant coupable.

- J'aurai dû le remettre sur le droit chemin, lui avouai-je désolé.

- Non ! Je le comprends ! Qui voudrait sauter une grosse vache comme moi ?! me lança t-elle, en retirant mon blouson.

Elle me dévoila sa poitrine généreuse qui débordait de sa petite nuisette. Qui n'était plus du tout adaptée à sa nouvelle morphologie. Je détournai les yeux surpris et gêné, le visage rouge.

- Tu peux le dire que je suis complètement déformée et hideuse ! Je ne rentre même plus dans mes lingeries ! C'est affreux ! m'avoua t-elle en pleurs.

- Mais non ! Je te trouve magnifique ! lui avouai-je, en fixant ses yeux.

- Alors ? Pourquoi tu fais comme Harold ? Tu détournes les yeux ! me lança t-elle en colère.

- Parce que t'es la femme de mon meilleur ami et que tu portes son enfant ! Et je crois que tu devrais en parler à Harold, si tu veux on l'attend avec toi ! lui proposai-je en sueur, en me levant du canapé.

" Bon sang ! Elsa ! qu'est-ce que tu fous ?!"

- Frost te trouve désirable ! Et moi aussi d'ailleurs, lança Elsa en nous apportant du thé et de l'eau.

Je me ruai sur l'eau, calmant mes ardeurs. Apercevant Elsa qui s'accoudait au dossier du canapé, elle se rapprocha doucement d'Astrid.

- Ça doit être frustrant d'avoir toutes ces envies ! Et ce tourbillon d'hormones ! Tout ça sans jamais pouvoir te soulager, lui souffla Elsa en lui massant délicatement les épaules.

- Et Harold qui prend du bon temps avec Mérida alors que tu n'en peux plus ! Tu veux le faire payer, c'est ça ? En couchant avec son meilleur ami ?

J'avalai de travers, m'étouffant presque.

- Je ne voulais pas...c'est juste que je n'arrive plus à..

- Ne t'en fait pas, Frost et moi sommes juste des amis ! lui murmura t-elle en lui caressant la nuque.

- Il m'énerve tellement ! Je tuerai pour voir sa tête de con ! Quand je l'aurai fait cocu aussi !! s'exclama-t-elle en rage.

- Doucement ! Ce n'est pas bon pour le bébé ! la rassura t-elle, en se rapprochant de plus en plus. Astrid se calma un peu, retenant ses larmes de frustration.

- Dis-moi Astrid, est ce que je peux toucher ? lui demanda Elsa, fascinée.

- Bien sûr... acquiesça Astrid.

Elsa lui lança un regard avide, avant d’attraper ses mamelons émergeant du bout de ses doigts, les effleurant délicatement.

Voyant cela, je projetai le contenu de ma bouche, repeignant les murs de leur salon.

- Le ventre Elsa ! Pas les seins ! hurlai-je stupéfait.

- Mais ils sont tellement gonflés et sensibles ! me lança t-elle en salivant.

Astrid se mit à gémir, le souffle haletant, humidifiant son short.

- Aaah.. doigte-moi ! Je t'en prie, supplia t-elle, le visage rougit de désirs.

- On va dans ta chambre ? lui proposa t-elle, le regard plein de vices.

Astrid se précipita à l'étage, suivit d'Elsa.

- Tu viens Frost ?

- Allez donc faire votre business, moi je vais monter la garde ! lui répondis-je en tentant de garder mon calme.

- Ce n'était pas une question ! Tu vas me faire le plaisir de monter avec moi et de donner du plaisir à cette pauvre future maman ! m'ordonna t-elle.

- Je ne peux pas faire ça à Harold ! Et puis, t'as pas besoin de moi pour..

- Elle veut un pénis ! Et comme je n'en ai pas ! Tu viens avec moi ! me coupa t-elle en me tirant par le col. Elle me força à monter à l'étage.

En arrivant dans la chambre d'Harold, le malaise et la peur s'emparèrent de moi. En attendant qu'Astrid se rinçait, Elsa scruta les fenêtres, remarquant qu'elles donnèrent directement sur le porche. Elle souleva le bas de son pantalon, examinant les talons de ses bottines.

- Garde tes baskets ! Ton téléphone, ton portefeuille t'as tout sur toi ? me demanda t-elle en ouvrant et en refermant la fenêtre.

- Heuu… tout est dans mon blouson, lui répondis-je. Elle le prit et le posa au pied de la fenêtre, avec sa veste.

- Putain Elsa ! Je ne peux pas faire ça ! lui avouai-je, en regardant les portraits d'Harold et d'Astrid aux alentours.

- Si tu peux ! Fais lui l'amour avec moi et je viendrai à tes soirées, m'avoua t-elle en m'adressant un regard langoureux.

Puis elle défit son pantalon, le laissant glisser le long de ses interminables jambes. Me révélant le galbe de ses fesses, accentués par les talons des bottines qu'elle portait. Lorsqu' Astrid se présenta à nous, entièrement nue.

Subjugué par les courbes généreuses de leurs silhouettes, je sentis le désir monter en moi. Elsa m'invita à les rejoindre, tirant sur mon jean. Elsa téta sa poitrine lourde, tout en faisant tinter ses doigts dans son vagin, rempli d'air. Je fis de même aspirant bruyamment son autre sein, palpant son mamelon nervuré du bout des lèvres. Astrid tanguait d'extase, sous nos suçons jusqu'à ce qu'elle s'écroula sur le lit, le visage écarlate.

Elsa descendit doucement, déposant des doux baisers sur son gros ventre , lui adressant son regard plein de désirs. Astrid se trémoussa au rythme des coups de langues d'Elsa, sous de douces vocalises.

Me sentant de plus en plus à l'étroit dans mon jean devant ce spectacle, je plongeai ma main dans mon boxer, desserrant mon pantalon. Lorsqu' Astrid me pompa bruyamment, balançant frénétiquement la tête à chaque va et vient. Emporté par l'excitation, je tentais de me contenir, tant elle me désirait. Regardant Elsa qui prit position, la jambe d'Astrid sur l'épaule, elle ondulait gracieusement sa vulve contre la sienne, dans un déhanché lancinant, gémissant en harmonie toutes les deux.

Astrid ne tenant plus, se mit sur le côté m'invitant en elle. Enfilant un préservatif, je me plaçai derrière elle. Parcourant sa nuque de tendres baisers, l'enveloppant de caresses, effleurant ses courbes généreuses du bout des doigts, je m'enfonçai en elle en bougeant doucement. Pendant qu'Elsa pinçait délicatement sa gargantuesque poitrine. Faisant jouir Astrid de concert, nous nous échangeâmes un langoureux regard, avant de nous embrasser au-dessus de son épaule, sous ses gémissements mélodieux.

- Qu'est-ce que vous êtes torrides ! Tout les deux ! nous lança Astrid en reprenant son souffle.

- Astrid ?! T'es là ?! lança Harold

- C'est le moment de partir ! me chuchota Elsa, le sourire en coin. Puis elle bondit hors du lit.

Sans attendre, je remis mon pantalon, en roulant sur le lit. Elsa remit sa veste et son pantalon, ouvrit la fenêtre, en posant un pied sur le rebord. Puis elle m'attrapa par le col, faisant signe à Astrid avant de s'élancer sur le toit du porche. M'entrainant dans son saut, je hurlais de terreur, dévalant cette toiture abrupte avant de m'écraser lamentablement sur leur pelouse. Pendant qu'Elsa retomba sur ses deux pied tel un félin. Celle-ci en alerte me plaqua dans les buissons, sa main sur ma bouche.

Attendant qu'Harold refermait la fenêtre, nous décampâmes aussi loin que nous pûmes.
En arrêtant pour reprendre notre souffle, mon coeur palpitait.

- On dirait que t'as fait ça toute ta vie ! lui lançai-je, choqué, plié en deux.
Elsa éclata de rire.

- Tu aurais dû voir ta tête ! me fit-elle, en se moquant de moi.

- Je me suis peut-être casser quelque chose ! m'offusquai-je, en boitant légèrement.

Elsa leva les yeux au ciel.

- On va chez toi ou chez moi ? me proposa -t-elle.

- Pour ? la coupai-je excédé.

- Regarder un film avec un ami, me répondit-elle, en ouvrant la marche.

Je la suivis, esquissant un léger sourire, nos pas retentissaient dans la nuit calme.