Chapitre 1 - L'intro
Vous est-il déjà arrivé, dans les transports en commun, dans les embouteillages ou à la faveur d'une petite pause au Starbuck du coin, de surprendre quelqu'un, concentré, l'index profondément enfoui dans le nez à la recherche d'éléments à extraire ?
Immédiatement, votre éducation judéo-chrétienne ou votre formation Bac +6 en excavation appliquée vous fait bondir de votre chaise face à une telle abomination. Après huit Ave Maria et sept Pater, une gousse d'ail dans la poche et quelques grigris sénégalais disposés autour du poignet, vous vous demandez comment peut-on encore s'abaisser à de telles pratiques à une époque où Kleenex règne en maître absolu dans le domaine de la propreté nasale ? Serait-ce un manque d'éducation, une lacune dans le système social ?
Puisqu'il semble que le brassage des populations amène des habitudes, des rites, des us et coutumes divers et variés qui nous sont étrangères et qui apparaissent à nos chastes yeux comme de dégoûtantes manières à bannir, nous sommes dans l'obligation d'essayer de comprendre. D'autant que de nombreux cas ont été rencensés dans le monde entier, notamment dans le nord de l'Ouganda et quelques autres régions du Canada ainsi qu'à Melun près de la place du marché, cas témoignant du fait que se débarrasser le nez de ses déchets procurerait pour beaucoup un véritable " plaisir ".
Après plusieurs appels au standard téléphonique du L.S.I., la demande se faisant de plus en plus forte, la décision a été prise d'aller plus loin dans l'analyse et, dans un soucis éthique de rassurer la population en proie à de violents spasmes nocturnes.
Annotations
Versions