Chapitre 1: ... tellement j’étais parti dans les étoiles

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Voilà, j’y étais. Dimanche 1er septembre à 14 heures, au ministère de la Défense nationale. C’est ce que disait la convocation reçue quelques jours plus tôt par télégramme. Mes doigts jouaient avec, au fond de ma poche depuis mon arrivée à Paris

Je revoyais la tête de ma mère quand elle me l’avait tendu, alors que je rentrais du boulot, inquiète comme toutes les mères. Je l’avais rassurée comme j’avais pu. Certes, je savais que l’ENSTA [1]en dépendait directement, mais je n’avais jamais entendu parler d’un élève convoqué au ministère, surtout juste après avoir été diplômé. Je n’avais pas l’impression d’avoir fait de connerie particulière, ni même d’exploits et j’étais encore moins major de promo. Mon seul fait d’armes remarquable avait été l’organisation et le tir du feu d’artifice de fin d’année. Toutefois, sa réussite méritait-elle cette convocation ?

Soudain, ma respiration se bloqua, comme si un poids venait comprimer ma cage thoracique. Je reconnus immédiatement les signes avant-coureurs d’une attaque de panique. Non, pas encore ! J’en avais connu trop, beaucoup trop pendant la résistance. Je n’avais aucune envie de revivre ça ! Vite, je desserrai ma cravate dans une tentative plus ou moins vaine pour retrouver un souffle régulier. Je l’avais portée la dernière fois pour mon rendez-vous avec le directeur de l’ENSTA, en septembre 1945, avant d’intégrer l’école, juste après la résistance. Une sacrée année scolaire… Puis, mes diplômes en poche, j’étais allé profiter d’un peu du bon temps dans le sud de l’Ardèche avec des potes, dont Paulo, mon fidèle ami, « ma patte de lapin géante », celui qui m’avait sauvé la vie plusieurs fois durant les années de résistance. En montant à Paris, je pensais à lui. Il me manquait. Ses sarcasmes, ses coups de pied au cul... À sa manière unique, il aurait su me rassurer et me secouer avant ce rendez-vous et me faire oublier ce foutu costume, un peu trop serré.

Plus le temps passait et plus j’avais du mal à rester tranquille et à ne pas m’agiter sur ce fauteuil. Cela faisait longtemps que j’étais là. À la fois prudent et inquiet, je m’étais présenté très en avance. Du coup, le revers de la médaille consistait en cette longue et interminable attente. Mon regard vagabondait, sans vraiment la détailler, sur la décoration du mur en face de moi. Les motifs assemblés sous cet angle rappelaient la constellation de la Lyre. En même temps, je voyais des étoiles et des galaxies partout, comme mon entourage me le disait en permanence. Pour autant, si j’aurais rêvé travailler dans ce domaine, cela n’avait pas été pas mon chemin.

Malgré moi, j’avais fini par suivre celui tracé par mon père. J’étais devenu chimiste comme lui, à l’époque, c’était ce qui se faisait le plus souvent. Même si j’avais fait un léger écart vis-à-vis du parcours paternel avec crochet par les poudres et j’avais quand même fini, tout comme lui, par travailler chez le papetier local : Canson.

J’avais débuté deux semaines auparavant, le 19 août 1946, au laboratoire de contrôle des produits finis. Au bout d’à peine deux semaines, je savais déjà que j’allais m’y ennuyer à mourir. Après trois années de Résistance et une année scolaire parisienne, comment ne pas dépérir dans une petite vie pénarde à Annonay ? Peut-être qu’au moins ce rendez-vous ministériel allait m’offrir une porte de sortie à la monotonie annoncée de cette existence ?

Un bruit me fit sursauter. Était-ce le ministre qui se levait pour venir m’accueillir ? Non, tout redevint calme. Assis, depuis plus d’une demi-heure dans le silence étouffant d’une sorte d’antichambre donnant sur son bureau, je me sentais écrasé par la hauteur des plafonds, les moulures dorées, par ce lustre qui devait faire plus d’un mètre de diamètre. J’étais vraiment tout petit, dans ce grand fauteuil profond, sans savoir ce qui m’attendait. Car oui, il s’agissait bien de Felix Gouin[2] avec qui je devais avoir un tête-à-tête, cela m’avait été confirmé lors de mon accès. Un des seuls quatre-vingts députés ayant refusé les pleins pouvoirs à Pétain en 1940. De nervosité, je lissais en arrière les cheveux qui commençaient à pousser depuis la fin de l’école et je vérifiais régulièrement le pli du pantalon de mon costume que j’avais soigneusement repassé la veille au soir.

Que pouvait-il bien me vouloir ? Les questions tournaient dans ma tête, sans vouloir s’arrêter. Je jetais régulièrement des coups d’œil à ma montre, à la fois pressé et inquiet d’obtenir ces réponses. Le ministre, bon sang !

Je fus enfin tiré de mes réflexions par l’ouverture de la porte du bureau. Celui qui venait de quitter la présidence du GPRF[3] le 24 juin dernier en sortit.

— Ah, Robert, bonjour, vous avez fait bon voyage ? fit-il en venant vers moi, main tendue et s’exprimant avec un accent chantant, sentant bon la région marseillaise.

— Oui, Monsieur le Ministre, répondis-je en lui rendant sa poignée de main.

Une poigne franche, solide, mais pas trop. Il n’avait pas besoin de prouver la virilité ou sa puissance en écrasant les doigts qu’il serrait. Il était là. Une autorité naturelle. Quoi qu’il en soit, que le ministre en personne me salue de cette façon, aussi simplement, je ne m’attendais pas à ça. Moi, Robert, petit ingénieur ardéchois, accueilli de la sorte !

— Fameux feu d’artifice, fin juin à l’ENSTA, Robert !

Mince, il était donc présent ? Il me semblait bien aussi l’avoir déjà vu quelque part et pas seulement dans les journaux. Si je me doutais à ce moment-là qu’il me recevrait personnellement quelques mois plus tard.

— Merci, Monsieur le Ministre.

Au moins, savourer ce compliment... Qui savait ce qui allait arriver par la suite, lors de cet entretien ?

Il sembla réfléchir quelques instants avant de reprendre :

— Je me suis renseigné sur vous, Robert, me dit-il en me lâchant et en m’invitant à m’asseoir sur un des fauteuils dans un coin de son immense bureau.

Il prit place sur le siège à côté du mien, atténuant le formalisme de cet entretien. À la fois anxieux et perplexe de ce qu’il avait pu trouver comme informations me concernant, je le laissais parler. On était « chez lui », il lui incombait de faire la conversation…

— Résistant, mon petit Robert ?

— Oui, Monsieur le Ministre.

— FTP, hein ?

— Oui…

— Personne n’est parfait…

Ah, la fameuse rivalité entre le Parti Socialiste et le Parti Communiste qui, lui, était à l’origine des FTP[4]. Au moins, il était de gauche, à la différence de son prédécesseur, Edmond Michelet, un ancien militant de l’Action Française. Bref, deux opposés sur l’échiquier politique français de l’après-guerre.

— Néanmoins, les FTP ont été de redoutables combattants et puis Annonay, quelle histoire extraordinaire[5] !

— Nous avions anticipé, peut-être un peu trop…

— Non, quel bel exemple pour le pays, Robert ! Ce télégramme à Vichy le 6 juin ! Quel pied de nez ! Vous pouvez être fier de vous !

C’est vrai qu’on avait été tellement heureux d’envoyer ce télégramme. Je pouvais encore ressentir cette joie et cette fierté qui nous avait envahis à ce moment-là.

— Merci, Monsieur le Ministre.

Je savais également qu’il avait été l’avocat de Léon Blum lors de son procès en 1942 puis qu’il avait rejoint l’Angleterre où il avait intégré le Comité français de la Libération nationale. Il avait ensuite été élu, à Londres, président de l’assemblée consultative provisoire, sorte d’Assemblée nationale du gouvernement de la France libre. C’était assurément un sacré « bonhomme » !

— Bon, je ne vous ai pas fait venir de votre Ardèche, un dimanche, pour parler de nos campagnes, Robert. J’ai une proposition à vous faire.

— Oui, Monsieur le Ministre ?

Mince alors, une proposition ? Si seulement, il pouvait me faire quitter la papeterie Canson et son laboratoire…

— Voilà, j’ai vu vos prouesses au feu d’artifice de l’ENSTA et j’ai pas mal discuté avec votre directeur. Il ne tarit pas d’éloges sur vous d’ailleurs…

— Ah bon ?

— Vous avez toujours été attiré par les étoiles, m’a-t-on dit ?

Oui, il paraît même que quand je suis né, mon premier regard a été vers le ciel et non pas pour ma mère. Comment pouvait-il savoir cela ?

— Il m’a parlé du club d’astronautique que vous avez animé durant l’année scolaire et de toutes les fusées que vous avez envoyées en l’air. J’ai une offre à vous faire qui devrait vous permettre de satisfaire cette passion…

Quoi ? Le ministère de la Défense nationale s’intéressait aux étoiles ? Il avait une « offre » à me faire à ce sujet ? Je me reculai dans le fauteuil, lui souris et ouvris tout grand mes oreilles. Ce qui était quasi certain, c’est que ça serait loin de la pâte à papier. Rien que pour cela, j’étais déjà prêt à dire « oui ».

Il se racla la gorge et se lança dans une annonce qui allait donner une nouvelle direction à ma vie :

— Le général de Gaulle, même s’il n’est plus à la présidence du Gouvernement provisoire, avait lancé cette idée qui a été poursuivie par tous ses successeurs. Il voudrait que la France participe à la conquête de l’espace, mon petit Robert…

Voilà, on y était. Il ne me proposait rien de moins que participer à la conquête spatiale française. Que pouvais-je désirer de plus ? Par contre, « mon petit Robert », je mesurais quand même un mètre soixante-dix-huit !

Il poursuivit :

— Pour cela, nous allons constituer une équipe d’ingénieurs et de chercheurs sur ce sujet. Je voudrais que vous alliez vous former plus spécifiquement en aéraulique, mécanique des fluides, et cetera. Vous irez à l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique, au sein de la Cité de l’Air à Paris. D’après votre ancien directeur, qui s’est déjà mis en rapport avec celui de Supaéro – il paraît que les étudiants disent comme ça, maintenant –, en deux ans, vous devriez arriver au niveau souhaité pour avoir une vision globale. Il a une totale confiance en vous, ce général, vous savez ?

Au niveau souhaité pour une vision globale, qu’entendait-il par là ? Bon, visiblement, mes études n’étaient pas terminées et j’allais bien devoir quitter Canson. Ce ne serait assurément pas le plus dur dans ce qui m’attendait, bien au contraire.

Devant mon silence, il reprit :

— Je sais que tout ce qui est combustibles, poudres et explosifs n’a plus de secret pour vous. À mon sens, il vous manque toutefois quelques cordes à votre arc pour prendre le pilotage de cette équipe multi-spécialités.

Donc c’est moi qui dirigerais cette équipe ? J’avais bien compris ? Ce n’était pas une erreur ? À la fois flatté, mais aussi quelque peu écrasé par le poids des responsabilités futures, j’entendis la confirmation dans la suite de son discours :

— Votre expérience de management d’hommes dans la résistance vous sera précieuse. Être le chef d’une équipe hétéroclite dans un environnement compliqué, c’est ce qui va vous arriver avec ce projet. On refera un point dans un an, puis à la fin de votre cursus complémentaire. Qu’en pensez-vous ?

Nerveusement, je lissai à nouveau mes cheveux bruns en arrière, conscient du fait que j’étais loin de la coupe militaire réglementaire. Je n’en revenais pas. On me proposait, à moi, de diriger une équipe qui allait œuvrer pour la conquête spatiale française…

— Eh bien, Robert ? insista-t-il.

Bon, j’avais conscience que cela ne serait pas les étoiles tout de suite. Depuis mon plus jeune âge, j’avais quelques notions d’astronomie, et savais donc qu’on n’était pas près d’envoyer une fusée aussi loin… J’avais également un peu de connaissances supplémentaires à acquérir. Malgré tout cela, un avenir extraordinaire s’ouvrait devant moi. Qu’importe s’il fallait se remettre à travailler des concepts complexes. Qu’importe les efforts demandés. Le jeu en valait largement la chandelle. Pas la peine de prendre des heures ou des jours à réfléchir :

— Oui, Monsieur le Ministre, c’est d’accord ! Merci pour votre confiance ! Je ferai de mon mieux pour ne pas vous décevoir durant ces deux années et par la suite.

Comment aurais-je pu répondre autre chose ? Toutefois, j’avais assez peu confiance en moi, malgré ce grade de lieutenant dans les FTP et cette année réussie à l’ENSTA, une seule question me turlupinait :

— Mais, Monsieur le Ministre, pourquoi moi ? Il y a certainement des gens bien plus compétents ou expérimentés…

Il sembla hésiter un moment puis, sur le ton de la confidence et en approchant sa tête de la mienne, il me dit :

— Il pourrait y avoir beaucoup trop d’intérêts politiques et politiciens dans cette affaire, Robert. Il nous faut quelqu’un comme vous, exempt de tout cela, intéressé uniquement par la technique, un ancien militaire, qui plus est résistant, vous êtes parfait pour ce rôle, mon petit.

Bon, ça se tenait, mais quelle pression sur mes épaules. Je risquais d’être attendu au tournant par les sommités du domaine et faire quelques jaloux.

Comme s’il avait perçu mes réflexions, il poursuivit :

— Il y aura peut-être quelques jalousies au début, mais ne vous inquiétez pas, avec un pays en pleine reconstruction, nous aurons largement de quoi occuper tous les esprits brillants qui se manifesteront.

Il avait évalué les risques et malgré cela, me validait à ce poste. Pourquoi devrais-je continuer à m’inquiéter ?

— Bien, je comprends, Monsieur le Ministre. Vous pouvez compter sur moi.

Visiblement satisfait de ma réponse, il jugea pourtant bon de m’avertir :

— Vous savez, la scolarité va être exigeante, mon petit Robert.

— J’y suis prêt, Monsieur le Ministre, le travail ne me fait pas peur.

— Dans cette école, vous aborderez les techniques les plus avancées en matière d’aéronautique. Ce que je vous demande surtout, c’est de n’en rien dire à personne pour le moment. Pas avant que votre cursus ne soit achevé et que le projet ne soit lancé officiellement.

Mince, moi qui aurais été tellement heureux de raconter ça à tous mes potes d’Annonay, à Paulo, à mes parents. Qu’allais-je pouvoir dire à la direction de la papeterie ? Et à mon père en particulier ?

— Cela semble vous perturber un peu, mon petit Robert, cette nécessité du secret…

— Euh, Monsieur le Ministre, j’ai commencé à travailler chez Canson à Annonay, il y a quinze jours, là où est aussi mon père. Il va falloir que j’en démissionne.

Il resta silencieux quelques instants et puis trancha dans le vif :

— Prévenez vos parents, je me charge du directeur de Canson. Pas un mot à qui que ce soit d’autre.

C’était une solution simple et efficace. Il faudrait que je me débrouille avec mes amis, Paulo en particulier. Je devrais attendre deux ans. Finalement, que représentaient ces années de silence en regard de la possibilité de réaliser son rêve d’enfant ?

— C’est un projet auquel tient beaucoup le Général, mon petit Robert.

Cette fois-ci, j’avais entendu la majuscule et je savais qu’il ne s’agissait plus de mon ancien directeur de l’ENSTA, mais DU Général. Voilà, une remarque de ce genre, il n’y avait pas mieux pour me mettre un peu plus de pression. En même temps, j’étais encore plus efficace dans ces conditions-là. J’allais donc partir à l’École Supérieure de l’Aéronautique et fréquenter les futurs concepteurs des avions de demain… Peut-être apprendre à voler aussi, qui sait ? Eh ben, si j’avais imaginé ça en me levant ce matin… Une dernière remarque du ministre me fit redescendre sur terre :

— Revenez me voir le premier septembre 1947, même heure. D’ici là, j’aurai fait le point avec votre nouveau directeur et avec le Général. Si je ne suis plus en poste, ce qui peut hélas arriver, mon successeur suivra ce dossier. Il y va de l’avenir de la France !

Que répondre à ça ? Rien, juste prendre un air grave et acquiescer...

— Une voiture va vous déposer à la gare de Lyon.

— Merci, Monsieur le Ministre.

— Bon retour chez vous, et bonne année à SupAéro – comme disent les jeunes –, mon petit Robert, ne perdez pas de vue les enjeux…

Visiblement, ce nom lui plaisait, à moins qu’il ne veuille montrer qu’il était à la page…

— Ça ne risque pas, Monsieur le Ministre.

Comment aurais-je pu oublier les challenges de cette année, des deux ans à venir ? On venait de m’offrir la possibilité de réaliser mon rêve… Cette passion des étoiles transmise par ma mère. Personne n’allait en revenir chez moi. Non, il fallait rester discret… Ça n’allait pas être simple de dissimuler cette joie immense. Je devrais juste me concentrer sur le travail à accomplir, sur les compétences nouvelles à acquérir.

Je ne vis pas passer le trajet jusqu’à la gare ni celui en train jusqu’à Lyon. Je faillis même oublier la correspondance pour Annonay tellement j’étais déjà parti dans les étoiles.

[1] ’École Nationale des Sciences et Techniques Avancées (ENSTA), est issue de la fusion de l’École Nationale Supérieure des Poudres (la plus ancienne école d’ingénieurs française) avec l’École d’Application de l’Artillerie Navale.

[2] Félix Gouin, né le 4 octobre 1884 à Peypin dans les Bouches-du-Rhône, et mort le 25 octobre 1977 à Nice dans les Alpes-Maritimes, est un militant socialiste, résistant et homme d'État français. Il est président du Gouvernement provisoire de la République française, du 26 janvier au 24 juin 1946. Elu maire d’Istres en 1919, il est constamment réélu – sauf durant la période de Vichy – jusqu’à son retrait de la vie politique en 1959.

[3] Le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) est le nom donné au régime politique et aux institutions correspondantes qui, succédant le 3 juin 1944 au Comité français de libération nationale (CFLN), ont dirigé pendant deux ans l’ensemble du territoire de la France métropolitaine et de son empire jusqu’au 27 octobre 1946, date de l’entrée en vigueur de la Quatrième République.

[4] FTP : Franc Tireurs Partisans, mouvement de résistance initiée par le Parti Communiste Français

[5] Annonay a été libérée une première fois dès le 6 juin 1944 par l’Armée Secrète et les FTP, avec envoi d’un télégramme envoyé à Pétain disant « Nous ne reconnaissons plus le gouvernement de Vichy. Annonay est libérée», reprise par la Milice et les Allemands le 17 juin puis finalement libérée définitivement, sans combats le 18 août 1944.

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