Chapitre 2 : Même si les hommes valsaient régulièrement

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Une nouvelle fois, je me trouvais dans le train, direction Paris. Nous étions en milieu de semaine, je disposais de plus de place que lors de mon précédent voyage. Recroquevillé sur mon siège, j’essayais de dormir, en vain. Des aiguilles acérées perforaient mon crâne, comme si mes cheveux poussaient vers l’intérieur. Je n’avais plus de salive, mais un goût de plâtre sur la langue. La soirée juste avant mon départ avait été bien arrosée, trop même. Les légers balancements du wagon entrainaient des mouvements similaires de mon estomac, m’amenant le cœur au bord des lèvres. Voilà ce que devait être le mal de mer, supposai-je.

Soudain, bousculant les gens autour de moi, je me dirigeai rapidement vers les toilettes, qui, fort heureusement, étaient libres. J’avais l’air fin, à l’orée de cette nouvelle vie, en train de vomir à genoux dans les sanitaires d’un train, le front dégoulinant d’une sueur aigre. Si la nausée et la gueule de bois prédominaient, je devais bien avouer que la crainte me rongeait également les entrailles…. Serais-je à la hauteur de ces espoirs placés en moi ? Est-ce que je n’allais pas décevoir mes parents, le ministre, et même le Général ? Non, lui ne devait sans doute pas savoir qui j’étais, mais les autres, si… Mon père et ma mère avaient été si fiers de moi quand je leur avais raconté l’entretien au ministère. Leur fils reçu par Félix Gouin !

Une fois de plus, je regrettai l’absence de Paulo. Il m’aurait secoué, fourré la tête sous le robinet et filé un bon coup de pied au cul pour me remettre les idées en place.

Je lui avais promis, lors de cette dernière soirée annonéenne, qu’on ne de quitterait jamais quoi qu’il arrive, et que je lui trouverais du boulot. Je ne pouvais pas le décevoir lui aussi, c’était au-dessus de mes forces.

Cette idée me permit de recouvrer mes esprits. Je me passai de l’eau sur la figure. Dans le miroir au-dessus du lavabo, je vis le visage gris d’un cadavre, ou presque. Cette vision me tétanisa. Impossible de me présenter au directeur dans un tel état ! Affolé, je me donnai quelques gifles pour faire revenir les couleurs sur mes joues et m’avisai du résultat. Bon, ça n’était pas parfait, mais ça ferait l’affaire. Il faudrait simplement que je boive une grande bouteille de flotte en arrivant à Paris, je ne pouvais pas me présenter dans cet état à Supaéro.

Finalement, je profitai de mon avance en gare de Lyon pour filer aux bains-douches, assez peu fréquentés à cette heure de la journée, afin de retrouver un air acceptable. Je frissonnai en me glissant, nu, sous douche, recevant la pluie gelée sur mon crâne et mes épaules. La température glaciale me réveilla et me donna un coup de fouet. Une fois propre et frais, je bus quasiment d’une traite un litre de Perrier, espérant que les explosions de ses petites bulles fassent disparaître mes maux de tête, ce qui fut le cas, heureusement.

Lors de mon arrivée à l’école, au sein de ce qui s’appelait la base aérienne 117 Paris ou encore la Cité de l’Air, je fus ébahi par le bâtiment moderne et imposant qui se dressait devant moi. L’entrée aux portes majestueuses dans lesquelles apparaissaient des nuages, en pâte de verre Lalique, si je me souviens bien, m’impressionna.

Je fus reçu par l’ingénieur général, commandant l’institution. Il n’avait pas l’air particulièrement avenant :

— C’est donc vous, le jeune homme envoyé par le ministre ?

— Oui, mon général.

Presque par reflexe, je me redressai et me mis quasiment au garde à vous.

— Bien, vous verrez, comme l’ENSTA, ici, nous sommes une école militaire. Même si vous pourrez être en civil la plupart du temps, vous devrez porter l’uniforme pour les grandes occasions. J’ai donné des ordres pour qu’on vous en fournisse sur la dotation de l’école. Il y a quelques petites évolutions par rapport à votre tenue au sein de l’ENSTA. Vous intégrez le corps des ingénieurs de l’Air, maintenant.

Ça n’allait pas trop me changer, si ce n’était le passage d’une ancienne école militaire de la Navale[1] à l’armée de l’air. Pour les fusées, c’était sans doute préférable.

— Merci, mon général.

— J’ai également appris que l’on vous avait confirmé dans votre grade de lieutenant, issu de la résistance ? Vous avez dû taper dans l’œil de quelqu’un de haut placé, mon garçon… me fit-il avec une grimace qui devait se vouloir complice.

Je n'avais pas la sensation d'avoir volé ces galons, même si j’avais parfaitement conscience de ne pas être un vrai héros de guerre pour autant. Après tout, j’avais mené mon groupe dans plusieurs opérations réussies, en limitant leurs pertes, cela méritait bien une reconnaissance. Pourquoi fallait-il toujours que les gens s’imaginent qu’on ne peut être promu que si l’on bénéficie d’un piston ?

— Je ne sais pas, mon général…

— Il semble que ce soit sur recommandation du ministre lui-même. Bravo.

Cela avait été officialisé durant mon année à l’ENSTA. C’était donc une décision de son prédécesseur.

— Merci, mon général.

— Cependant, vous allez voir, jeune homme, l'accueil de vos camarades risque de ne pas être simple : en effet, vous êtes déjà lieutenant, alors qu’ils seront au mieux sous-lieutenant en sortant. De plus, ils sont ensemble depuis une bonne année, sans compter ceux qui se sont connus en classes préparatoires.

— Ça ne m’inquiète pas, mon général, je m’intègre habituellement assez aisément.

— D’autre part, vous êtes le seul arrivant en début de deuxième année du cycle ingénieur, il va y avoir des questions et qui sait, des jalousies…

Bon, au moins, j’étais prévenu. Le ministre ne s’était sans doute pas imaginé que j’y serais confronté dès Supaéro. J’allais donc m’y frotter rapidement. Cela pourrait certainement me servir pour la suite. Prudent, j’avais prévu le coup pour mon intégration dans l’École.

— Je ferai ce qu’il faut pour les désamorcer, mon général.

J’étais confiant. Je connaissais assez bien les groupes de jeunes hommes pour en avoir fréquenté durant la guerre, mais aussi à l’ENSTA.

— Bien.

Il semblait rassuré. J’avais réussi à lui donner confiance en mes capacités. C’était un bon début pour ma scolarité dans cet école.

— En cas de problème, n’hésitez pas à me demander rendez-vous, insista-t-il. Ma porte vous sera toujours ouverte. L’objectif est bien que vous trouviez ici ce que vous êtes venus chercher. Enfin, vous et le ministre, bien sûr.

— Merci, mon général.

Sortant de son bureau, j’allais à l’habillement où l’on m’avait préparé le paquetage réglementaire. Ils avaient dû récupérer mes mensurations auprès de leurs homologues de l’ENSTA. J’y reçus des uniformes de l’armée de l’air, arborant les galons de lieutenant. J’allais porter fièrement l’emblème de l’école, la fameuse Chouette ailée, sur mes vestes et chemises ainsi que sur la casquette. Une fois équipé, je me demandais comment allait se passer le premier contact avec mes collègues, même si j’étais relativement confiant. Avec eux, deux années intenses s’annonçaient. La différence de grade ne m’inquiétait pas, je l’avais déjà vécue à l’ENSTA. Pour ce qui était du piston ministériel, ma foi, nous verrions bien, d’autant plus que je devais garder le silence sur le contexte de ma venue dans cette école. Enfin, j’étais leur aîné, leurs âges allaient de vingt-et-un à vingt-quatre ans.

La première journée était consacrée à l’installation. Je m’y attelai donc et me mis ensuite rapidement à la recherche de mes camarades. Ils se trouvaient dans une sorte de grande salle, en train de discuter, de fumer et de jouer au babyfoot. Je fus accueilli par un « À vos rangs, fixe ! », d’ordinaire destiné à un officier supérieur ou à un ministre. Les nouvelles allaient vite, pourtant, je n’avais rien dit à qui que ce soit. En matière de discrétion, ça commençait bien.

— Eh les gars, on se calme, je ne suis pas général ni ministre, encore moins votre commandant. Tenez, j’ai ramené un peu de crème de châtaigne de chez moi, si vous voulez y goûter, fis-je en lançant trois fioles de la liqueur paternelle.

Traditionnellement, l’alcool s’avérait être une approche assez efficace pour s’intégrer dans une bande de jeunes hommes d’un peu plus de vingt ans. Une fois de plus, j’en eus la preuve avec leurs réactions :

— Super, on n’avait pas encore pensé aux provisions d’alcool, répondirent-ils en se saisissant des bouteilles et en les faisant passer à la ronde.

— Alors, vous êtes d’où, mon lieutenant ?

— C’est quoi votre parcours avant d’arriver ici ?

— Pourquoi vous n'intégrez qu’en deuxième année ?

— Vous allez faire quoi ensuite ?

— Holà, doucement, pas tous à la fois… Déjà, pour commencer, je m’appelle Robert, pas de « mon lieutenant » entre nous, d’accord ? Et puis on se tutoie tous ici, non ?

J’étais finalement rassuré, rien que des questions « classiques », de la curiosité, ce que des étudiants pouvaient se demander au sujet d’un nouveau débarquant dans leur classe. Ils avaient même ouvert une des bouteilles de la boisson produite en famille.

— La vache, c’est bon, ton truc.

— Oh ouais !

— Avec du whisky, ça va pas être dégueu.

— Et avec du Gin aussi.

— Alors, vas-y, parle-nous de toi.

Je leur racontais mon histoire, mes études de chimie, l’interruption avec la guerre, la résistance, la libération d’Annonay, puis l’ENSTA, mais motus sur ce que m’avait proposé le ministre, je m’y étais engagé. J'évoquais juste ma passion pour l’espace et mon désir de parfaire mes connaissances dans certains domaines, d’où ma présence parmi eux. Tous plus jeunes que moi, ils avaient écouté mes récits de combats avec admiration. Le fait de ne pas en rajouter et même de minimiser mon rôle mettant plutôt mes compagnons d’armes en avant accru encore l’estime qu’ils me portèrent. Parmi mes camarades d’études, seuls deux d’entre eux avaient participé à la libération de Paris et une certaine complicité nous avait liés dès le début. L’un d’entre eux s’appelait Gérard et allait jouer un rôle majeur dans mon équipe plus tard.

Et puis l’un d’eux aborda la question des filles :

— Tu as une amoureuse, Robert ? Une bonne amie ?

Avais-je une femme dans mon cœur ? Comme tout le monde, il y avait eu quelques femmes, jeunes ou moins jeunes, y compris lors d’une visite dans une « maison » à Lyon, rien de sérieux toutefois. Ah si, il y avait bien eu cette étudiante, une jolie petite brune, rencontrée au Caveau de la Huchette, quelques fois l’année précédente. Elle avait essayé, sans grand succès, de m’apprendre le bebop, autant enseigner la danse à un manche à balai. Je l’avais beaucoup fait rire. Elle se passionnait pour la radioactivité, quelle drôle d’idée ! J’avais passé deux très belles soirées en sa compagnie, mais je n’avais que son prénom, Simone, et aucune adresse, donc...

— Non, non, pas d’amoureuse, je suis libre comme l’air ! répondis-je avec un grand sourire.

Ils éclatèrent de rire. Voilà, j’étais des leurs.

Ils se voyaient tous mécaniciens aéronautiques, dans l’Armée de l’Air, constructeurs, concepteurs. Certains espéraient quitter rapidement l’armée pour partir dans le civil, dans la société des Avions Marcel Dassault (anciennement Bloch) par exemple ou dans la société SNECMA de fabrication de moteurs pour l’aviation, la Société des Moteurs Renault Aviation (SMRA) et la Société Nationale de Construction (SNCM) de Moteurs d’Argenteuil, voire chez Amiot ou Morane Saulnier. Tous voulaient participer à l’essor de l’industrie aéronautique française.

Toutefois, une bonne moitié prévoyait de demeurer militaires et ainsi consacrer leur vie à la maintenance des appareils de guerre. Certains même, les plus jeunes, rêvaient de combats dans les colonies lointaines. S’ils avaient en quoi consistait réellement les conflits, ils n’auraient probablement pas persisté dans ces désirs guerriers, mais je n’étais pas là pour leur faire la leçon, du haut de mes quelques années d’expérience dans la résistance. Je devais, comme me l’avait dit le directeur de l’école, « faire profil bas » et travailler. Ils s’avéraient finalement tous assez sympathiques et mon intégration se passa au mieux. En fin de compte, je n’étais pas en concurrence avec eux, ce qui me simplifiait beaucoup les choses. Ils rêvaient des airs. Les miens allaient plus haut, beaucoup plus haut ! Ils se situaient dans l’éther !

La première année scolaire se déroula merveilleusement bien. Je n’en ai pas gardé de souvenirs particuliers, si ce n’est le bonheur de retrouver les mathématiques et de me replonger dans Bernoulli[2], dans les calculs de résistance des matériaux. Durant cette année, je me rappelle avoir eu une attitude un peu originale vis-à-vis des cours, n’étant pas destiné à construire ni à réaliser la maintenance des avions proprement dite. J’emmagasinais tout, ne sachant pas exactement ce qui allait me servir, plus tard, pour partir vers les étoiles, presque avec un certain détachement. J’étais très loin de la pression que je m’imaginais en parlant avec le ministre. D’autre part, j’avais un avantage incontestable sur mes camarades, car j’avais déjà fini un cycle ingénieur, deux en réalité, en comptant l’ICPI[3], terminée en même temps que l’ENSTA.

Je m’étais fait quelques bons copains, dont un en particulier, Jean-Paul, qui habitait vers Reims. Il avait beaucoup de mal à se faire à la mentalité parisienne. Ce chic type était devenu un ami. Grâce à lui, j’avais découvert le patin à glace sur l’étang du Jardin d’Acclimatation durant cet hiver 46-47, exceptionnellement rigoureux, puisqu’aussi bien la Loire, le Rhin que la Seine avaient complètement gelé.

Je m’y revois encore : l’eau était devenue dure comme du béton, il gelait à pierre fendre. Malgré les multiples couches de vêtement, les aiguilles du froid s’immisçaient partout, générant à la fois sueur et chair de poule. Engoncé dans ces épaisseurs de tissus, j’essayais vainement de tenir debout sur des lames, aussi fines que celles d’un couteau. Comment est-ce possible de tenir là-dessus ? Dans le même temps, quand je n’étais pas concentré sur mes pieds, je voyais mon ami faire le malin et tracer des huit sur la glace. Pourquoi l’avais-je écouté quand il m’avait dit que ça serait rigolo ?

J’avais honte de ma maladresse et tentais d’avoir une contenance, juste avant de chuter lamentablement sur les fesses. Là, c’était terrible, comme si je n’avais pas de pantalon et que ma peau se mettait à brûler sous la morsure de la glace. Je n’avais qu’une envie, me relever pour ne plus ressentir cela. Essayant de rester debout quelques secondes, je me demandais vraiment ce qui m’avait pris de le suivre, alors qu’un café bien au chaud aurait été cent fois plus agréable. Au bout d’un temps qui m’avait semblé infini, et avec des vêtements trempés — par la patinoire ou la sueur, je ne savais pas — j’avais quand même réussi à parcourir quelques mètres en station pseudo-verticale, agitant les bras comme un singe et finissant par me ramasser sur les genoux aux pieds de Jean-Paul. Décidément, le patin à glace, ce n’était pas mon truc !

Le chocolat chaud que nous sommes allés boire juste après avait été le bienvenu. Je n’étais pas certain que cela soit du vrai chocolat, cependant le goût s’en approchait. Le rationnement était maintenu, mais chacun des élèves, au foyer de l’école, amenait régulièrement des produits de chez lui, ce qui nous permettait quelques beaux gueuletons.

Cette année scolaire 1946-1947 passa si vite que je fus surpris d’être convoqué fin juillet par l’Ingénieur Général, directeur de SupAéro :

— Bonjour, mon petit Robert.

Décidément, tout le monde m’appelait comme ça, alors que je mesurais quand même près d’un mètre quatre-vingt… Puis, il ne me l'avait pas dit lors de mon arrivée neuf mois plus tôt.

— Bonjour, mon général.

— Alors, comment s’est passée votre année ? Je n’ai entendu parler de vous qu’en bien, vous savez…

Qu’aurais-je pu lui raconter ? Tout s’était bien déroulé, et il faisait les questions et les réponses, autant le laisser bavarder.

— Merci, mon général.

— Sauf une fois, c’était une soirée, je crois, où vous avez tous été mêlés à une bagarre contre des légionnaires, c’est bien ça ? Il semble que vous avez été dans les meneurs ?

— Euh oui, mon général, mais ils avaient insulté l’armée de l’air.

Faut admettre également qu'on était tous passablement éméchés...

— Et qui a gagné ?

— Nous, bien sûr, mon général !

Une fameuse échauffourée. Nous avions tous fini au poste, en dégrisement. En sortant le lendemain, les légionnaires nous avaient payé un café-croissant, sans rancune finalement.

— Bien, n’en parlons plus, c’est oublié ! Vos résultats sont excellents, cette année. C’est ce que je vais transmettre au ministre dès la fin de cet entretien. Vous le voyez bientôt ?

— Le premier septembre à 14 heures, comme l’année dernière.

— Eh bien, bonnes vacances, bonne entrevue et je vous attends début septembre.

— Merci, mon général, au revoir.

Ce rendez-vous ministériel ne fut en définitive qu’une formalité, même si le ministre avait changé deux fois depuis le précédent. Celui-ci m’invita à commencer ma réflexion, durant l’année à venir, sur la composition de mon équipe de développement. Il m’informa du transfert en cours de quelques chercheurs allemands, anciens spécialistes des moteurs des fusées V1 et V2, du Royaume-Uni vers une petite ville de Normandie, Vernon au LRBA, le Laboratoire de Recherche Balistique et Aérodynamiques. Ils avaient un an pour apprendre le français, se familiariser avec les lieux, avant de rejoindre le reste du groupe. Pour la partie française, il me laissait une apparente marge de manœuvre, mais se réservait le droit de m’imposer des noms ou des compétences ainsi que valider la composition finale de l’équipe. Il y avait une certaine continuité dans les affaires, même si les hommes valsaient régulièrement.

[1] La Navale : nom familier de la Marine Nationale française.

[2] Théorème de Bernoulli : En mécanique des fluides, ce théorème est un principe de conservation de l’énergie sous certaines hypothèses de l’écoulement, établi en 1738 par Daniel Bernoulli. C’est un résultat historique dans le développement de la dynamique des fluides.

[3] ICPI : l’Institut de chimie physique industrielle (ICPI), fondé en 1919 qui a fusionné en 1994 avec l’autre école de chimie lyonnaise l’École supérieure de chimie industrielle de Lyon (ESCIL), fondée en 1883 pour donner L’École supérieure de chimie, physique, électronique de Lyon, communément désignée sous l’acronyme CPE Lyon. Robert a fait ses études supérieures dans cette école, mais a passé la dernière année du cycle ingénieur à l’ENSTA, obtenant ainsi un double diplôme d’ingénieur de ces deux écoles.

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