Chapitre 7 : une grande nouvelle à annoncer lors de mon retour à Annonay
Cette fois-ci, ce fut Jean-Paul qui vint m’accueillir à la gare. J’avais longuement hésité, durant mon voyage en solitaire, à lui partager mes réflexions et mes interrogations au sujet de sa sœur. Puis, au bout du compte, j’avais conclu qu’un intermédiaire ne serait pas nécessaire. Seule Simone aurait la réponse à mes interrogations. Elle aurait d’ailleurs sans doute quelques questions à me poser afin que je lui précise mes intentions.
— Sois pas nerveux, dit-il en m’apercevant, ça va bien se passer. Mes parents t’adorent déjà !
Au lieu de m’apaiser, cette déclaration fit flamber mes inquiétudes. Serais-je à la hauteur de leurs attentes ? Qu’ils m’apprécient était une chose, qu’ils m’acceptent comme gendre, une autre...
Au bord de la panique, je tentai de maîtriser l’angoisse qui m’envahissait peu à peu, sans grand succès.
Je crus un instant entendre la voix de Paulo dans mon crâne : « comment peux-tu prétendre diriger une équipe en charge de la conquête spatiale française si tu trembles devant une jeune femme et ses parents ? ». Aussitôt, comme par miracle, je retrouvai mon calme. Sacré Paulo, même quand il n’était pas là, il me faisait du bien. Avec lui, je ne craignais rien ni personne.
Pour changer de sujet, je fis part à Jean-Paul du rendez-vous au ministère quelques heures plus tôt. Je lui précisai également les attendus du poste que j’avais envisagé pour lui. Sans surprise, il accepta et faillit nous envoyer dans le décor en voulant me prendre dans ses bras alors qu’il conduisait.
— Houla, fais gaffe, ce serait dommage que ce projet finisse bêtement dans un fossé de Suippes ! le raillai-je
— Oui, tu as raison, rit-il, en reprenant une trajectoire rectiligne. Merci de ta confiance, Robert, je tâcherai de ne jamais te décevoir.
— Je n’ai pas de doute à ce sujet, mon ami.
— Tu sais ce qu’on pourra faire pendant que tu seras chez nous ?
J’imaginai qu’il allait me parler de balades ou de sorties tous les trois, lui, Simone et moi, mais non, pas du tout.
— T’amener voir la base de Suippes, voire même appeler le commandant pour prendre rendez-vous durant ton séjour ? Qu’en penses-tu ?
Mon esprit balançait entre la satisfaction d’avancer sur mon projet et la crainte de ne pas profiter assez de Simone.
— Oui, très bonne idée, Jean-Paul.
Que pouvais-je lui répondre d’autre ?
— Je crois que papa le connait bien, renchérit mon ami.
Aucune raison qu’il y ait donc la moindre difficulté avec la base militaire, entre les consignes ministérielles et le père de Jean-Paul. Finalement, mon cœur ne se serrait qu’à l’idée de revoir Simone. Une nouvelle fois, le pseudo-mantra que j’avais attribué à Paulo me revint en mémoire. J’inspirai un bon coup et me sentis plus léger.
Le temps de ces échanges, nous arrivâmes devant la maison familiale, cette maison que j’avais visitée presque un an auparavant. Je me souvenais encore du mobilier sombre et lourd, mais aussi de l’accueil, déjà très chaleureux à l’époque, des parents de Jean-Paul. Cependant, cette fois-ci, Simone serait présente, ma Simone.
Je pris à nouveau une profonde respiration avant de gravir les quelques marches conduisant à la porte d’entrée. Jean-Paul m’avait précédé à l’intérieur.
Ils étaient là tous les trois, presque en rang, le père, la mère et Simone. En un instant, son sourire me fit oublier toutes mes angoisses. Pourquoi donc m’étais-je donc tant inquiété ? Elle rayonnait l’amour. Que pouvais-je espérer de plus ?
— Bienvenue chez nous, Robert, me dit le père en me donnant une accolade.
— Merci monsieur, lui répondis-je, une fois libéré de ses bras.
— Allons, Robert, nous sommes quasiment en famille, appelez-moi André !
— Merci, André, bredouillai-je.
Quel accueil ! Et ce n’était pas fini…
— Venez m’embrasser, Robert, je suis si heureuse de vous revoir et appelez-moi Colette.
— Bonjour, Colette, fis-je tout en me pliant à sa demande pendant qu'elle me tenait contre elle.
Vint le moment que j’attendais avec impatience et redoutais à la fois. Simone, ma Simone, était devant moi, tout sourire. Que devions-nous faire ? Pas nous serrer la main quand même.
Ce fut elle qui prit l’initiative et vint me faire la bise sur les joues. Confus, nous avons légèrement cafouillé, ne sachant pas par quelle côté prendre les choses. Ce qui devait arriver arriva, et nos lèvres manquèrent de se rencontrer. Durant une brève seconde, nous avons hésité avant de nous montrer finalement sages. Du moins, en apparence. À la dérobée, elle était parvenue à glisser un baiser.
— Robert, murmura-t-elle.
— Simone, lui répondis-je.
J’avais l’impression de ronronner. Nous étions seuls au monde, juste elle et moi… je ne sais pas combien de temps dura cet instant, mais Jean-Paul nous en tira brusquement, prenant ses parents à témoin :
— Vous ne trouvez pas qu’ils sont beaux, tous les deux ? Ils vont bien ensemble, non ?
Nous tournant vers nos trois spectateurs, comme si nous reprenions conscience, nous ne vîmes que des visages enjoués et heureux alors que nous étions plutôt embarrassés de nous être laissés aller.
Mon séjour suippas débutait particulièrement bien.
Je ne me souviens plus vraiment du dîner de ce jour-là, mais je me rappelle des rires et de l’ambiance détendue. Mes inquiétudes s’étaient envolées comme par miracle. Le sourire de Simone était d’une efficacité redoutable. André, conteur né, nous avait abreuvés d’anecdotes toutes plus drôles les unes que les autres sur Suippes et ses alentours en particulier.
Il connaissait particulièrement bien les notables locaux, étant lui-même l’un des cadres de la grande filature de Suippes, Buirette-Gaulard. J’appris durant la suite du séjour que ses idées politiques, trop à gauche pour la région, l’avaient empêché d’avoir la carrière qu’il aurait méritée. Toutefois, lui-même le vivait assez bien, préférant garder son intégrité plutôt que de trahir ses idéaux.
Ce furent Simone et Jean-Paul qui me racontèrent cela au cours de nos nombreuses balades en vélo dans la campagne autour leur maison. Mon ami avait le tact de nous ménager quelques instants seuls où nous pouvions nous embrasser de façon plus tendre que lors de mon arrivée chez eux. S’il prenait son rôle de chaperon au sérieux, il était aussi très tolérant. Après tout, nous étions majeurs tous les deux, pas mariés, mais des adultes tout de même. Toutefois, durant les trois premiers jours de mon séjour, aucun de ces moments de relative intimité ne me parut adapté pour que nous puissions discuter sérieusement, Simone et moi. Je savais pourtant qu’il faudrait que j’arrive à échanger avec elle.
Comme Jean-Paul me l’avait promis, introduit par son père, j’avais appelé le commandant de la base de Suippes et obtenu un rendez-vous dès le quatrième jour. Il m’y accompagna, me disant qu’il resterait dans la voiture avec le dernier livre de René Barjavel, « Le diable l’emporte », qu’il avait emporté avec lui.
Je ne m’attendais pas à un tel accueil de la part de ce colonel, même si je savais qu’il avait dû recevoir des consignes du ministère. C’était un homme plutôt petit, sec, les cheveux en brosse, une grosse moustache grise lui barrant le visage. Il mâchouillait une pipe droite, qu’il rallumait souvent et qui remplissait son bureau d’une odeur de tabac froid.
Il me serra vigoureusement la main avant de m’inviter à m’assoir dans un des deux fauteuils. J’avais eu quelques informations sur lui par le père de mon ami. Ce colonel était un des anciens de la 2e DB du général Leclerc, qu’il avait retrouvé au Maroc, en 1941, juste après le serment de Koufra. Il avait pris la route à partir des Ardennes, dès la capitulation, refusant la victoire nazie et avait mis près d’un an à rejoindre l’Afrique du Nord et Leclerc. Il était étonnant qu’un tel soldat et le père de Jean-Paul soient amis, mais il semble que le bridge mène à tout, même aux amitiés les plus improbables.
On a donc bavardé un peu de nos « campagnes », la résistance, tout ça… Il était facile de nouer un contact fraternel dans ce contexte, ce qui rendait la communication entre nous immédiatement simple et fluide. Au bout d’une bonne heure d’échanges détendus, nous sommes entrés dans le vif du sujet :
— Vous viendrez faire vos lancements ici, Robert.
Tiens, un qui ne m’appelait pas « mon petit Robert ». Faut dire que je faisais une tête de plus que lui, en même temps…
— Il n’y a pas de pas de tir à Vernon ?
— Non, il n’est pas encore construit et ne sera pas opérationnel avant le printemps 1949. Si vous prévoyez un essai avant, vous le ferez donc à Suippes. Vu la surface du camp, on va bien vous trouver une zone suffisamment dégagée pour que vous puissiez lancer vos fusées en toute sécurité. On évitera de faire cela durant les phases de manœuvre d’artillerie.
— Merci, mon colonel. Au fait, le ministre vous a parlé de nos besoins complémentaires ?
— Oui, Robert, tout à fait. Je dois me mettre à votre entière disposition. Je ferai tout ce que je peux pour vous aider dans le succès de votre mission.
Quand j'évoquais un tapis rouge…
— Bien, je vais faire le point avec mon équipe début septembre. Je reviendrai vers vous rapidement.
— Entendu, bonne chance !
J’esquissai un sourire, me gardant bien d’exprimer mon désaccord avec cette parole de bonne fortune. On n’aurait pas besoin de chance, juste de travail, de concentration, de coordination et de réussite… Bon d’accord, sans doute aussi d’un peu de chance.
Quand je retrouvai Jean-Paul à sa voiture, en sortant du camp, il avait quasiment fini son livre. Il était très enthousiaste :
— Cette histoire est géniale, Robert ! Barjavel raconte le combat du bien et du mal à travers le récit d’une guerre postapocalyptique se déroulant sous terre. Ce bouquin sera un succès, j’en suis certain !
Je ne le savais pas amateur d’anticipation, mais me promis de le lire quand il l’aurait terminé.
Je lui fis un point rapide sur mon rendez-vous puis abordai avec lui le sujet qui me tenait le plus à cœur.
— Jean-Paul, tu crois que tu pourrais nous arranger un moment seuls, un peu plus long, juste pour Simone et moi ?
— Oh, vous êtes des coquins tous les deux, me fit-il en riant aux éclats. Tu sais que ça ne se fait pas avant le mariage ?
— T’es con, des fois, répondis-je, passablement vexé.
Comme si j’avais pu penser à « ça »…
— Dis-m’en plus, alors.
— Voilà, je voudrais lui parler sérieusement de nous deux, de notre avenir commun, enfin, tu vois le genre ?
— Oui, ok.
Il me promit d’y réfléchir et de se débrouiller pour nous laisser seuls au moins une heure ou deux.
L’occasion que j’attendais se présenta la veille de mon départ. Alors que les parents étaient partis rendre visite à des amis pour l’après-midi, Jean-Paul prétexta une migraine pour s’allonger et nous abandonner. Nous discutions de la cathédrale de Reims[1], que nous avions visiter la veille. Simone était un vrai livre d’histoire.
Elle s’interrompit un instant et j’en profitai pour l’entraîner avec moi sur le canapé du salon.
— Il faut qu’on parle, Simone.
— Moi aussi j’ai quelque chose à te dire, Robert... Cela fait longtemps que je voulais le faire, me doutant bien qu’on allait en « arriver là ».
En arriver là ? Elle avait donc compris ce que je m’apprêtais à lui dire ? Était-ce si étonnant ? Parti sur ma lancée, je continuai.
— Je ne sais pas ce que tu en penses, toi, mais ça fait maintenant plusieurs mois que l’on se fréquente. Nous avons appris à nous connaître au fil de nos rencontres. Je pense que nous nous plaisons et même que nous nous aimons… Alors je me dis que nous devrions peut-être songer à « officialiser » tout ça… Qu’en dis-tu, toi ?
Mon souffle se coupa brusquement, suspendu au fil de ses mots. Je vivais le moment le plus important de toute ma vie, sans aucun doute. Sa réponse pouvait me plonger en enfer ou m’envoyer au paradis.
— Tu ne pourrais pas me dire ce que tu veux, toi, plus clairement ?
Bon, message reçu. Il fallait que je passe outre les « on » et les « nous » et que je me lance vraiment, que je mette mon cœur à ses pieds.
— Tu as raison. Je t’aime et je voudrais passer ma vie à t’aimer. Qu’en dis-tu ?
À mon grand désespoir, Simone me dévisagea d’un air grave et mon cœur chuta brusquement dans mon estomac. Elle commençait réellement à m’inquiéter avec ce fameux truc qu’elle devait me dire.
— Il faut que je te parle avant, Robert…
— Je t’écoute, Simone, lui dis-je, en m’approchant pour la prendre dans mes bras.
— Attends un moment, fit-elle en me repoussant gentiment. C’est vraiment quelque chose d’important.
C’était la première fois qu’elle me repoussait ainsi. J’étais perdu. Qu’avait-elle donc à me dire qui pouvait justifier cette distance entre nous ? Que pouvait-elle garder comme secret qui l’empêchait de se réfugier contre moi ?
— Je t’écoute, Simone.
— J’ai un peu honte, tu sais…
— Pourquoi avoir honte ? Je t’aime, tu peux tout me dire, tu sais.
Qu’est-ce qu’une femme pouvait cacher à celui qui l’aime ?
— C’est pas facile à dire…
Des larmes commencèrent à couler de ses yeux qu’elle baissa en me parlant doucement.
Elle me raconta qu’à seize ans, elle avait eu des douleurs terribles au niveau du ventre. On lui avait diagnostiqué des kystes au niveau des ovaires qu’on avait tenté de lui retirer. Malheureusement, les techniques chirurgicales de l’époque n’avaient rien à voir avec celles de maintenant, et l’intervention les abima définitivement. Elle ne pourrait jamais avoir d’enfants. Sachant qu’elle aurait beaucoup de mal à trouver un mari qui voudrait bien d’elle dans ces conditions, elle s’était plongée corps et âme dans les études, encouragée en cela par ses parents, soulagés de la voir heureuse et épanouie dans la recherche.
Je restai un instant sans voix. Je n’avais pas envisagé cela du tout. En fait, je ne m’étais même pas posé la question d’en avoir ou pas. Dans le cas présent, j’étais mis devant une sorte de fait accompli. Je n’aurais pas de fils à qui je pourrais transmettre mon nom, pas d’enfants que je ferais sauter sur mes genoux, pas de fille que je pourrais amener à mon bras à son mariage.
En même temps, est-ce que nos carrières nous laisseraient beaucoup de temps pour nos occuper de bambins ? Après la discussion avec ma mère, j’avais bien compris que Simone ne serait jamais une « femme au foyer », et j’en avais plus ou moins pris mon parti, mais là, je venais de comprendre qu’elle ne serait jamais la mère de mes enfants, puisque je n’en aurais pas…
Cependant, pouvais-je envisager la suite de ma vie sans elle ? Étais-je capable de l’oublier pour trouver une femme qui porterait ma descendance ? Non, c’était impossible. Il me faudrait juste faire le deuil de la paternité, ce qui me semblait faisable. Au pire, on trouverait bien une solution plus tard si ce problème devenait insurmontable. On était scientifiques tous les deux, les problèmes, on savait les résoudre.
— J’avais prévu de me noyer dans le travailreprit-elle, me tirant de mes pensées. J’avais fait une croix sur ma vie amoureuse et sur le mariage. Et puis tu es arrivé, avec ta gentillesse, ton humour, ta façon d’essayer de danser si touchante, ton écoute. C’était la première fois qu’un homme s’intéressait vraiment à moi et pas seulement aux résultats de mes expériences.
— Simone…
— Prends le temps qu’il te faudra, Robert, je ne veux te forcer en rien.
Ma décision était prise : ce serait elle !
— Mon amour, ce que tu viens de me dire ne change rien. C’est avec toi que je veux passer le reste de ma vie. Je sais que nous allons être très pris par nos professions et nos projets. Mais tout mon temps libre, je veux le passer avec toi. Il n’y aura pas besoin d’enfant entre nous pour qu’on se rappelle tous les jours qu’on s’aime et qu’on s’aimera jusqu’à la fin des temps.
— Oh, Robert, ronronna-t-elle en se blottissant enfin dans mes bras.
— Tu veux bien qu’on se marie ?
— Oh oui ! Tu vas demander ma main à mon père ?
— Dès ce soir au dîner, répondis-je d’un air décidé qui la fit éclater de rire.
Nous nous embrassâmes tendrement, scellant ainsi notre promesse de vie future, à deux, sans enfant.
À l’approche du salon, nous fûmes dérangés par un raclement de gorge. Il s’agissait de Jean-Paul, qui semblait aller mieux
— Alors ? nous interrogea-t-il.
— Il l’a fait, Jean-Paul ! lui dit sa sœur en lui sautant dans les bras. Dès ce soir, il va demander ma main à Papa.
Quand sa sœur l’eût relâché, mon ami se tourna vers moi
— Alors, on va être beaux-frères ?
— J’en ai bien peur, lui répondis-je avec un clin d’oeil.
À mon tour, je tombai dans ses bras.
Nous baignions dans un mélange de rires et de larmes.
Le soir même, comme promis à Simone, je décidai de me lancer durant le dîner.
— André, je tenais à vous remercier de votre accueil durant cette semaine chez vous. Cet après-midi, nous avons beaucoup parlé avec Simone et c’est pour cette raison que, si vous me le permettez, je voudrais vous demander la main de votre fille.
Il se tourna, d’un air interrogateur, vers Simone qui lui adressa un sourire éclatant de bonheur en retour. Me regardant droit dans les yeux, il me l’accorda :
— Avec plaisir, Robert. Avec Colette, on s’inquiétait de quand vous alliez vous décider. On avait même peur que vous ne le fassiez pas durant votre passage chez nous…
— Papa ! fit Simone, prenant ma défense.
— Avec une telle alliée, vous ne craindrez rien, m’assura Colette en posant la main sur mon bras. Bienvenue dans notre famille, Robert.
Le séjour se termina de la plus douce des façons. J’avais découvert une seconde famille dans laquelle je me sentais si bien. J’aurais une grande nouvelle à annoncer à mon retour à Annonay.
[1] La cathédrale de Reims a été qualifiée de « cathédrale martyre », car en en 1914 elle est partiellement détruite par des bombardements allemands. La charpente en bois est détruite. Celle-ci est remplacée par une structure moderne, plus légère et ininflammable, constituée de petits éléments préfabriqués en béton armé, reliés par des clavettes en chêne pour garantir la souplesse de l'ensemble. Son faible encombrement a permis le dégagement d'un vaste espace, formant une véritable nef, au-dessus du voûtement.
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