Chapitre 10 : un des nuits les plus délicieuses de notre existence

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Décidément, je n’y arrivais pas ! Encore une boulette froissée qui finissait rageusement jetée par terre. Le sol de mon bureau en était jonché. La corbeille à papiers était pleine depuis un certain temps et je ne m’embêtais même plus à la viser.

Ce matin-là, je me trouvais dans nos locaux de Vernon, dans l’attente d’un moment qui s’annonçait difficile. À 9 heures tapantes, nous allions devoir dire à Helmut que son moteur n’était définitivement pas adapté à Véronique. Ce serait la première fois que j’allais être mis en situation de trancher. Mon cœur battait un peu plus vite que d’habitude, un peu plus fort aussi. Après cette réunion, quelqu’un serait déçu. Ma poitrine se serra à cette idée. Moi qui avais rêvé d’un projet dans lequel tout le monde serait heureux. Sans doute n’est-ce pas possible en permanence.

Le sommeil m’avait quitté très tôt et j’occupais mon fauteuil depuis plus de deux heures. Je patientais en griffonnant des nouveaux « embryons de vœux » sur des feuilles. Cette cérémonie, prévue dans trois jours, accaparait mon esprit. Dans quelques minutes, il faudrait que je chasse tout cela et que je me concentre sur ma réunion à venir. Une boulette de plus finit au sol. Il me faudrait ramasser ce bazar, si je ne voulais pas que la femme de ménage tombe sur mes essais.

Le plancher de mon appartement était également recouvert de ces boules de papier. Je m’échinais, en vain depuis plusieurs soirs, à écrire quelques lignes que je pourrais prononcer lors de cette cérémonie religieuse. Cela n’avançait pas. Était-ce donc si difficile de rédiger les vœux pour son propre mariage ? J’avais pourtant fait beaucoup plus complexe durant ces derniers mois…

Allez, au boulot, Robert, ne gâche pas ces précieuses minutes et concentre-toi un peu ! me morigénai-je. Mon inefficacité confinait à la nullité. Impossible d’écrire, ne serait-ce que deux lignes acceptables. Mes mots étaient, soit d’une platitude absolue, soit tellement enflammés qu’ils auraient instantanément mis le feu à la charpente de l’église de Suippes et que nous aurions risqué, Simone et moi, la damnation éternelle.

Nous n’avions pas besoin de cela. Déjà, la mère de Simone nous avait littéralement sauvé la mise quant à l’indispensable et obligatoire préparation au mariage avec le curé. Normalement, celle-ci s’étale sur un an. Nous avions pu tout condenser en quatre jours, durant les vacances de Noël. Le prêtre, à qui l’on avait, semble-t-il, forcé la main – sans doute ma future belle-mère, Colette – nous avait traités avec un certain mépris pendant cette semaine effectuée en sa compagnie. Pourtant, nous avions fourni un très gros effort. Il faut bien avouer que nous aurions préféré passer notre temps ailleurs que dans la cure de Suippes. En particulier, nous devions nous comporter « sagement » et il ne nous était, bien sûr, pas possible de nous embrasser. Comment un ecclésiastique aurait-il pu comprendre que nous ne pensions quasiment qu’à cela, puisque nous ne nous étions pas vus pendant presque quatre mois. Il devait être si loin de ces « choses de la chair ».

Qu’il était difficile pour nous de ne pas rire à son évocation du couple catholique « bien sous tous rapports » : le père rentrant de son travail fatigué, qui allait lire son journal dans le salon pendant que la maman s’occupait du repas, des enfants et du chien. S’il avait su combien ce modèle familial nous était étranger, il se serait sans doute étranglé avec son étole.

Après cette préparation et avant la date de notre mariage, alors que nous étions très pris, tous les deux, elle par le démarrage de la pile Zoé[1] et moi par les mises au point de notre fusée, nous nous etions beaucoup amusés par missives interposées, alors que nous recherchions, chacun de notre côté, des passages de la Bible qui auraient pu être lus lors de notre cérémonie de mariage. Par un hasard extraordinaire, nous étions tombés, tous les deux en même temps, sur le Cantique des cantiques [2]et nos lettres l’évoquant s’étaient croisées. Je me souviens encore de ce qu’elle m’avait envoyé :

« Que mon bien-aimé pénètre dans son jardin et qu’il en goûte les fruits exquis »[3]

De mon côté, je lui avais cité :

« Que tu es belle et que tu es gracieuse, ô, mon amour, ô fille délicieuse. Par ta taille élancée, tu es comme un palmier. Tes seins en sont les grappes. Alors j’ai dit : “Ah, je vais monter au palmier, j’en saisirai les grappes.” Que tes seins soient pour moi des grappes de raisin ! »[4].

Nous étions d’accord tous les deux, pour admettre qu’il ne pouvait s’agir de simples allégories. Assurément, tous les textes de la Bible n’avaient pas leur place dans une enceinte religieuse. N’ayant finalement aucune idée de ce qui serait adéquat pour un tel moment, nous avons proposé à Colette de choisir des extraits pour nous. Elle en avait été ravie.

Que tout cela était loin de mon Ardèche et de ma jeunesse. Mes parents étaient de ces catholiques qui ne vont que trois fois à l’église dans leur vie : pour leur baptême, leur mariage et leurs funérailles, ce qui explique que je n’avais suivi le catéchisme que d’une oreille distraite, beaucoup plus intéressé par les jeux avec mes camarades.

Replongeant un instant sur la feuille devant moi, tentant vainement de la recouvrir de mots que j’espérais jolis, je me demandai si cette absence totale de culture religieuse n’était pas l’une des causes de mes difficultés actuelles. Nul doute que si j’avais été élevé dans la foi catholique, j’aurais su ce qu’il fallait dire lors d’une messe de mariage. Un bref moment, j’en voulus à mes parents de m’avoir écarté de l’Église. Puis je finis par convenir qu’ils avaient eu la bonne idée de ne pas trop me forcer en me laissant libre de mes choix.

Je fus tiré de mes pensées par le bruit de pas dans le couloir, accompagné de la voix d’Helmut, reconnaissable entre toutes. Je me levai et allai l’accueillir, ainsi que Jean-Paul qui le suivait.

— Installez-vous messieurs, fis-je en leur désignant les sièges autour de la petite table équipant mon bureau.

Helmut avait tout un tas de graphiques et de dessins dans ses mains et une partie chuta quand il s’assit. Il les ramassa et essaya, sans succès, de tout faire tenir devant lui, mais il n’y avait pas assez de place. Dépité, il en laissa une bonne moitié au sol, derrière lui.

— Robert, il faut que je vous montre les diagrammes de poussée de notre moteur. Il va être encore plus performant que jamais ! m’annonça-t-il plus enthousiaste que jamais avec son accent à couper au couteau.

— C’est justement de ça dont nous devons parler, Helmut.

Jean-Paul avait préparé tous les arguments, mais c’était à moi de lui « donner le coup de grâce ». De fait, ce n’était pas la peine de laisser discourir notre collègue d’outre-Rhin durant des heures pour lui notifier, à la fin, l’abandon de son moteur, comme cela avait déjà été décidé.

— Regardez les courbes, elles montrent bien la puissance du motor, clama Helmut, un peu exalté.

— Justement, Helmut, justement, tenta de placer Jean-Paul.

Notre confrère allemand était parti et rien ne semblait pouvoir arrêter son débit de paroles.

— Et si vous me permettiez de parler, Helmut ? proposai-je d’un ton apaisant.

— Ach, Ja, allez-y, Robert, accepta-t-il.

Sans entrer dans des détails techniques fastidieux et avec l’aide de Jean-Paul pour quelques explications chiffrées, nous lui avons démontré que notre fusée ferait tout sauf monter verticalement dans le ciel. Elle ferait des pirouettes, des cabrioles, en aucun cas une trajectoire rectiligne. Le moteur que lui et son équipe nous avaient amené sur un plateau serait sans doute parfait, mais pour un engin pesant dix tonnes, pas pour Véronique qui n’en faisait qu’une seule.

— Ach, je suis désolé, Robert, je croyais qu’on allait gagner du temps avec notre motor.

— Je le pensais aussi, Helmut, on y croyait tous, y compris le ministre, lui répondis-je pour tenter de le consoler.

— On va se remettre aux calculs, m’assura-t-il toujours confiant et optimiste.

Ouf, je pouvais maintenant souffler. Cela ne s’était finalement pas si mal passé. Il avait réussi à avaler ce premier revers. De mon côté, c’était le premier échec de Véronique, un tout petit puisqu’il était survenu au stade des études.

— J’y compte bien ! Peut-être qu’avec ton équipe, vous devriez aussi vous intéresser aux travaux de Jules et Georges ? Ils testent des carburants innovants. Cela pourrait sans doute vous être utile ? suggérai-je.

— Ja, bonne idée ! Justement, je voulais leur parler d’un neues Paar.

— Un nouveau couple ? s’étonna mon adjoint, qui parlait un peu allemand.

— Un nouveau couple comburant/combustible, Helmut ? précisai-je.

— Ja, c’est ça, Robert ! nitrogen acid und kerozen.

— Acide nitrique et kérosène ?

— Ja ! Ja !

Cela m’apparut comme une remarquable trouvaille ! Sans attendre l’avis de Georges et Jules, je fis quelques rapides calculs dans ma tête en tâchant de me souvenir des constantes de ces deux produits. Ça pourrait marcher et dégager effectivement pas mal d’énergie.

— Excellent, Helmut ! Allez faire des essais avec nos chimistes et creusez cette piste ! m’exclamai-je à mon tour.

Jean-Paul était resté bouche bée durant nos derniers échanges. Il ne comprenait pas mon enthousiasme pour cette idée et surtout, il ne voyait pas ce qu’on pouvait fabriquer avec un acide dans une fusée. Je lui expliquai succinctement les raisons de mon engouement pour cette proposition et finalement, lui aussi fut plein d’entrain.

Cette réunion, qui s’annonçait initialement difficile, se terminait finalement bien, avec une belle piste de travail pour la suite. Quelques jours avant mon mariage, j’y vis un assez bon augure.

Voilà, j’étais marié avec l’amour de ma vie, me dis-je en regardant le ciel d’hiver étoilé de la campagne champenoise, le week-end suivant. Malgré l’air vif, je me sentais bien. Pourtant, cela avait plutôt mal commencé avant la cérémonie :

Dans cette église de Suippes, je me retenais pour ne pas claquer des dents. Non pas que j’avais peur, mais j’étais frigorifié. Mon père m’avait bien dit que ça ne se faisait pas, pour le marié, de mettre ses mains dans les poches de son pantalon. Il en avait de bonnes. Ils avaient tous un manteau sur le dos, eux, les invités et personne ne leur demandait où elles étaient, leurs mains. J’étais le seul ne portant qu’un costume.

Certes, le curé, lui aussi, n’avait pas de pardessus, mais il était possible qu’il ait enfilé plusieurs épaisseurs de laine sous sa soutane, qu’est-ce que j’en savais.

Faisant fi du regard courroucé de mon père, je glissai les doigts dans ma poche droite afin de vérifier la présence de cette feuille pliée en quatre, sur laquelle j’avais péniblement écrit trois phrases. J’espérais que je ne serais pas trop ridicule en les prononçant tout à l’heure.

Mes deux témoins, Paulo et mon frère Marc, situés au premier rang de l’assistance, semblaient bien s’entendre et m’ignoraient superbement, lancés tous les deux dans je ne sais quelle discussion. De temps en temps, ils jetaient un œil vers moi et souriaient. Qu’étaient-ils en train de préparer ? Entre le froid, la pression de me retrouver au centre de cette cérémonie, l’enjeu du moment et la crainte de prendre en glace avant que Simone n’arrive, je n’avais pas besoin que deux andouilles pensent à faire des bêtises le jour de MON mariage.

Par bonheur, un bruissement arriva jusqu’à mes oreilles : « elle arrive, la mariée arrive ». Elle apparut enfin, au bras d’André, son père, tout simplement rayonnante.

Elle avait eu la bonne idée de prévoir un gilet pour couvrir ses épaules. Malgré cela, je la vis frissonner. Qu’il faisait froid en ce vingt-six février 1949. Au fur et à mesure de son approche de l’autel, la nef se réchauffa, comme irradiée par son aura. Même moi, quand elle parvint à mon niveau et que son père me la confia, je n’étais plus gelé. Sa paume était chaude dans ma main alors que je la pris pour nous conduire tous les deux à nos places. La chaleur de son regard plein d’amour me fit oublier tout le reste. Nous y étions, dans quelques instants, nous allions nous dire « oui » pour la vie.

Perdu dans mes pensées, je n’entendis pas Simone arriver derrière moi. Elle posa ses doigts sur ma nuque et vint m’embrasser tendrement.

— Sacrée journée, hein ? me chuchota-t-elle à l’oreille.

— Comme tu dis, oui.

J’avais l’impression que toutes les cellules de mon être lui souriaient de bonheur.

— Tes vœux étaient très touchants, me dit-elle, très simples, mais on sentait que ça venait directement de ton cœur.

Je grimaçai un peu. Si elle avait su combien d’aller-retour entre mon cœur et mon stylo avaient été nécessaires avant d’accoucher de ces quelques lignes.

— Que fais-tu dehors ? Tu regardes les étoiles ?

— Oui, je fais cela assez souvent. C’est ma mère qui m’a initié. Ça me détend à chaque fois. Je me sens faire partie d’un tout et, en même temps, je prends conscience de notre taille infinitésimale dans l’univers.

— Oh, mon mari serait-il philosophe, le soir de son mariage ? me railla-t-elle.

— Sans doute, oui, lui répondis-je, en l’enlaçant et prenant ses lèvres à nouveau.

Après tout, on venait de se marier et maintenant, personne n’avait plus rien à nous dire si l’on s’embrassait. Mais en fait, avec Simone dans mes bras, mes pensées n’étaient plus tout à fait dirigées vers la philosophie.

— Il y a des étoiles que tu préfères, mon chéri ? me demanda-t-elle, me faisant redescendre sur terre.

Nous avions la chance de bénéficier d’une soirée avec un ciel particulièrement clair. Étant écartés du centre de la ville, nous n’étions pas non plus gênés par des lampadaires.

— Oui, regarde dans cette direction, fis-je en lui montrant l’ouest, assez haut dans la voute céleste. Tu vois cette étoile très brillante ? C’est Altaïr de la constellation de l’Aigle.

— Ah oui, on la voit bien, dis donc !

— Si tu remontes verticalement et légèrement vers la gauche, tu en vois une autre, assez brillante, c’est Deneb, de la constellation du Cygne.

Me tenant derrière elle, je guidai son bras pour lui indiquer la direction, mon nez enfoui dans son cou. Ce que j’étais bien. Cela m’enchantait de partager ma passion pour les étoiles avec celle qui partagerait ma vie désormais.

— Oui, je la vois aussi.

— Enfin, en continuant vers la gauche, juste un peu plus bas que Deneb, il y en a une troisième. C’est Vega, de la Lyre.

— Ah oui, et les trois ensemble, font un triangle, presque isocèle avec la pointe en bas.

C’était agréable d’avoir une femme scientifique. Elle avait remarqué elle-même la forme géométrique spécifique, pas besoin de lui expliquer.

— C’est quoi comme constellation ? reprit-elle.

— Ce n’est pas vraiment une constellation, c’est un astérisme qu’on appelle le Triangle d’été.

— Un astérisme ?

Pas facile d’être simple et clair en astronomie, mais après tout, elle était scientifique et allait comprendre.

— C’est une figure remarquable dans le ciel, constitué d’étoiles particulièrement brillantes, mais qui n’ont aucune relation physique l’une avec l’autre et qui peuvent même appartenir à des constellations différentes. Dans le cas présent, on a trois étoiles de trois constellations différentes

— Ah, je comprends, mais là, on est en hiver, non ?

Elle détectait toujours les moindres failles dans les raisonnements, ma Simone. En effet, ce n’était pas forcément logique de se focaliser sur le Triangle d’été en février.

— Tu as raison, on est en hiver et on ne le voit qu’une partie de la nuit. Ce n’est qu’en été qu’il est apparent toute la nuit.

— D’où son nom ?

— Sans doute.

Ce soir-là, j’avais un trou, sans doute le trop-plein d’émotions et un peu d’alcool.

— Et pourquoi l’aimes-tu particulièrement, ce triangle ?

— Tu vas sans doute me prendre pour un cinglé… Mais quand j’étais petit, je crois que ça devait être l’année de mes six ans, j’ai vu une nouvelle étoile scintiller en plein milieu de cette forme géométrique.

À part à ma mère, dont je n’étais même pas sûr qu’elle m’ait cru, je n’avais raconté cela à personne.

— Et alors ? C’était peut-être un avion ?

— Non, ça ne se déplaçait pas.

— Tu as découvert ce que c’était ?

— Non, personne ne semble l’avoir vue. Il n’y a que moi.

— C’était quand dans l’été ?

— Au mois d’août, vers la fin du mois.

— C’est rigolo, je suis née le 23.

Sacrée coïncidence en effet.

Nous restâmes quelques minutes à regarder le ciel, chacun dans ses pensées, mais enlacés tendrement, en silence. Elle rompit celui-ci de la plus douce des manières.

— Je t’aime, Robert, me dit-elle. C’est le plus beau jour de ma vie !

Son regard brillait de bonheur dans la nuit étoilée. Mon dieu ! Ce qu’elle était belle et ce que je l’aimais !

— Je t’aime tellement, Simone, et c’est aussi le plus beau jour de la mienne.

Je me sentais littéralement ivre de bonheur à ses côtés, à la fois solidement ancré dans le sol comme jamais et tellement léger en même temps.

— Bon, Robert, tu n’as pas envie qu’on aille se mettre au chaud maintenant ?

Soudain, avec ses mots, je réalisai que le froid humide était en train de nous envelopper.

— Tu veux qu’on rentre à l’intérieur pour danser ? lui proposai-je

— Euh, j’avais une autre idée, me fit-elle avec un sourire à la fois tendre et coquin.

Je voyais très bien à quoi elle pensait et j’attendais moi aussi ce moment avec impatience.

— Accordé, mon amour ! répondis-je en lui offrant mon bras

Nous nous sommes rapidement éclipsés de la fête, non sans avoir averti Jean-Paul, et sommes allés passer une des nuits les plus délicieuses de notre existence.

[1] La pile Zoé est la première pile atomique française. Elle diverge pour la première fois le 15 décembre 1948 à Fontenay-aux-Roses, et initie la filière française des réacteurs à eau lourde refroidis au gaz.

[2] Le Cantique des cantiques dit aussi Cantique ou Chant de Salomon, est l’un des livres poétiques de l’Ancien testament de la Bible. Il revêt la forme d’une suite de poèmes, de chants d’amour alternés entre une femme et un homme.

[3] Cantique des cantiques, chapitre 4 verset 16.

[4] Cantique des cantiques, chapitre 7 versets 7 à 9.

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