2 - Tout d’abord, mise au point

2 minutes de lecture

Avertissement : je n’accorderais qu’un chapitre à cette guerre entre alimentation carnée et végétarienne – plus, ce serait alors admettre qu’il existe des contre-argumentaires solides à opposer aux végétariens ! Ah, je me trahis : bien sûr, je suis des leurs !

Soyons donc brefs dans cet exposé : ni l’argument de santé, ni de morale ni de philosophie ne permet de condamner cette pratique – quand, à l’opposé, tous mènent à l’exclusion de la viande et une grande partie de ses produits dérivés.

L’argumentaire écologiste est suffisant : la production de viande et ses conséquences liées aux élevages sont une des causes majeures de réchauffement climatique, du gaspillage des ressources primaires et de la pollution des sols. Son abandon, sous sa forme industrielle est une condition nécessaire à la survie de la condition humaine prospère dans les années à venir… Rien que ça !

L’argumentaire technique est suffisant : les bêtes sont de mauvais transformateurs. Pour dix calories végétales, représentant la nourriture de la bête, on obtient une unique calorie carnée. Sachant que 70% des terres européennes cultivées sont utilisées pour l’élevage, la production uniquement végétale permettrait une surabondance alimentaire, ou une sur-qualité des produits et donc fatalement, une valorisation du bio, du local, du raisonné : bref, une production durable et saine pour tous.

L’argumentaire physiologique est suffisant : l’addiction à la viande et au lait créent chez l’homme un comportement étrange et des déséquilibres alimentaires. Ils ne sont pourtant pas indispensables : les végétaux comblent les besoins de l’être humain sans créer aucune dépendance.

L’argumentaire humain est suffisant : L’abattage en masse de bêtes sensibles, c’est pas génial. Une horreur que, par l’addiction à la viande, nous sommes obligés de minimiser jusqu’à la nier, quitte à perdre en altérité et en compassion, en ouverture sur l’autre – sacrifice auto-infligé ô combien violent pour un simple caprice alimentaire.

Et ce n’est pas une question de qui a le plus d’arguments : ce que j’entend par « suffisant », c’est que le débat est clos – et c’est une bonne nouvelle !

Enfin bref : l’important ici n’est pas le procès, mais bien la digression possible à partir de ce fait-là. À mes amis accros aux carnées, n’ayez crainte, le plus dur est passé : maintenant, place aux divagations philosophies et pratiques ! :@)

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Premiers Rugissements ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0