Allons ! La normalité ? Vraiment ! Certes il est devenu normal de vivre dans l’aveuglement d’une annihilation de l’âme, devenue incapable de ressentir de quelconques émotions fines ou subversives, d’avoir une variable autonomie, d’assumer la solitude sans se perdre dans les misérables réseaux numériques.

La normalité, la belle normalité nous plongeant dans le médiocre de la mal-bouffe, du sucre, du sexe, des écrans, de ces foutus narcotiques créateur de violentes maladies. Et bien sûr par opposition, il est aussi devenu normal de rejeter la profondeur, la simplicité, la subtilité, la légèreté ou la responsabilité !

Allons ! Posons-nous la question de la valeur de la normalité : est-ce bien sain de suivre de tels principes, même s'ils sont répétés par tant de gens et à travers tant de pubs à la télévision ? Allons, est-ce signe de santé de se montrer incapable de véritable jugement du monde moderne ?

Remettons en question ces jugements et, assurément, on trouvera la révolte au centre d’une toute nouvelle vertu ! Et seulement à ce moment, le végétarisme ainsi que la décroissance doivent être jugés – et enfin, sans doute, deviendraient-ils la norme la plus naturelle.