La blessure à sa main lui fit terriblement mal, de plus l’eau salé n’aidait en rien pour faire disparaître la douleur, il était fichu, il avait plus aucune solution :

• Bon sang ! J’aurais tellement dû écouter Laïla ! Pourquoi les femmes sont toujours sources de problèmes ? ce demanda Loukïan et pouffant discrètement de rire.

• Tu vas nous laissez tranquille maintenant, marin d’eau douce, renvoya Fain.

• PAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRSSSSSSSSSS ! ordonna Jasmine avec la peur aux yeux.

Le cri de Jasmine le fit revenir à lui, il saignait et souffrait de la main certes mais la femme en face de lui était dans pire état et pourtant elle voulait le sauvé ! Il ne devait en aucun cas ce laisser envahir part la négativité et faire de toute son possible pour sauver cette jeune femme, et sans un réel plan en tête il s’écria :

• Tu ne paies rien pour attendre !

Jasmine, face à la menace de son Capitaine ne perdit pas son sang-froid. Elle lui mordit le bras, ce qui obligea l’homme à se courber. Elle en profita pour sauter avec ses pieds attachés contre la jambe courbée de son nouvel ennemi, puis, elle se propulsa dans les airs, tournoya sur elle-même et octroya un violent coup de pied, qui était en réalité deux jointe ensemble, puis elle le renvoya à l’encontre du visage de Fain.

• Aller crever en enfer mon cher Cap’taine ! hurla la malicieuse Jasmine, en lui envoyant son coup de pied à la lune en pleine face.

Puis, elle finit par atterrir, sur une planche de bois, là ou en gardant l’équilibre, elle défia Loukïan du regard et hurla de toute ses triples :

• Je veux… JE VEUX FAIRE PARTIE DE TON ÉQUIPAGE !

Loukïan encore confus de ce qui venait de se passer, remonta sur la barque puis, croisa les bras, son sombre regard ce fixa sur celui de la jeune femme, des pupilles de couleurs.

Alors qu’il était entièrement en contre-jour en face d’elle, seul restait ses cheveux châtains qui flotter dans les airs perceptibles. Puis, il regarda les planches de son navire et finit par donné son avis décisif :

• LA VACHE ! CE COUP DE PIED ÉTAIT DINGUE ! hurla Loukïan. Pour moi il a pas de problèmes à ce que tu rejoigne l’équipage. Seulement es-tu prêt à voyager dans le temps, Jasm ?

Sous les dires de Loukïan, Jasmine lui renvoya un sourire avant de tomber dans les vapes, à cause de l’épuisement et le poison qui avait encore plus réagit sur son métabolisme.

• Vous n’allez point bien mon vieil ami ! Bonté divine ! Vous n’avez point pensé aux conséquences, que ça peut engendrer sur nous ! Imaginer si cette bonne femme nous livre aux autorités ? Vous pouvez trouver n’importe quel argument, sachez qu’il est hors de question que je me retrouve derrière les verrous, nous ne savons point ses attentions ! réfléchissez avant de prendre de tel décision aussi absurde. Nous n’avons qu’à la jeter par-dessus bord, afin qu’elle ne périsse dans de terrible circonstances, exposa Laïla à son Capitaine.

Loukïan ce mit à rire avant de lui répondre :

• C’est vrai que je t’imagine bien avec ta lime à onglet scié les barreaux… renvoya Loukïan pour la charrier.

• Vous ne pouvez point vous empêchez vous idioties ! gronda Laïla, toujours allongé sur le bateau.

• C’est vrai que je fais souvent le signe mais… calme toi Laïla, je ne ferai jamais un choix qui mettrait mon équipage en danger, de plus, si cette jeune femme voulait absolument nous ramène en prison, elle l’aurait fait depuis son arrivé, et ce qu’elle a fait c’est autre chose, elle voulait fui son Capitaine, tu penses sincèrement qu’elle va nous trahir après le coup qu’elle vit de lui flanquer en plein tranche ? C'était trop classe ! expliqua calmement Loukïan à Laïla qui demeurait encore paralyser sur les planches du navire.

• Vous vouliez que je me calme ? Je ne me calmerai point ! Vous êtes un homme y réfléchi, qui n’hésite pas à foncer tête baisser vers le danger ! Un beau jour votre bonté et vos idioties vous conduira tous droit à vendre notre âme au diable ! Nous parlons avant tous, d'une psychopathe fait de sang et de chair, qui veut nous envoyez casser des pierres. Allô ! Loukïan ! Comprenez-vous ce que j’essaye de vous faire assimiler ? osa hausser le ton Laïla.