— Oh mon Dieu comment il est lent ! Non mais ce n’est pas possible ! Il va à deux à l’heure-là ! Il est tellement inactif que s’il faisait une course avec un escargot, je parierais sur le mollusque, avoua Loukïan en se tapant sa main sur ses yeux et essuyant son visage, désespérer de voir une telle situation.

Arrivé après 15 minutes au comptoir, le dompteur de flammes se rapprocha de lui, il posa son avant-bras sur son épaule, ce dernier, intrigué, ne put que lui demander en le regardant droit dans ses yeux qui demeuraient dissimulé derrière une épaisse franche :

— Dis-moi, t’as conservé ça depuis combien de temps ?

Le jeune homme avait une énorme morve qui coulait de sa narine, elle était si longue que ça lui arriver à hauteur de son pectoral, d’ailleurs sa veste était remplie de cette morve qui avait séché. Il retourna furtivement sa tête en direction du jeune homme, qui celui-ci recula d’un pas pour ne pas recevoir sa mucosité en pleine face.

— Hah… Hah… Hah… C’est… pas drôle… j’ai … la crève ! souffla le jeune adolescent lentement.

Surprise part la question, Jasmine se rapprocha du groupement, elle attrapa Loukïan part le collet de sa veste en cuir brun, puis alors qu’elle le soulever d’une main de fer et que celui-ci ne toucher pas le sol, elle finit par le jeter sur le sol, lorsque celui-ci rebondit sur le sable, elle le rejoignit en frappant fermement la dune de ses bottes à talons. Arrivé en face de lui, elle le snoba du regard et fini par le sermonner, tandis que lui toussa lamas de sable présent dans ses poumons.

— Non mais tu ne vas pas bien dans ta tête ? Ça ne se fait pas de poser ce genre de question au gens !

— Mais t’as des problèmes avec moi ma parole ! Faut que t’arrête ! Tu veux te battre, c’est ça ? Je suis ton homme dans ce cas ! toussa Loukïan qui se lever petit à petit.

— Sois sérieux, tu ne peux pas dire ça ! Il aurait pu mal le prendre, expliqua désespérer Jasmine.

— Eh ! Tu étais obligé de me lancer comme un sac de viande sur le sol pour me le dire ? La douceur, tu connais ?

— Oh, je t’en prie ! Ton corps est plus résistant que de la roche ! Ne va pas me faire croire que je t’ai fait mal, si ?

— Non, j’ai pas mal ! grogna-t-il. La vache ma blessure, je vais finir par m’évanouir ça brûle trop !

Sous les aveux de Loukïan, Serge se mit à rire de tout son cœur, il adorait voir la complicité entre Jasmine et le dompteur de flammes :

— Finalement, j’ai bien fait de vous sortir de ce gouffre, s’incrusta le plus âgé des quatre. Bon, vous venez au lieu de vous chamailler ?

Ils suivirent alors l’homme au centre de l’océan.

— Bon Barnabé, tu n’oublies pas ! Si un client arrive tu l’accueil avec un grand sourire et après tu le fais visiter.

— Oui papa !

— N’empêche… Barnabé, ce n’est pas un prénom de chien ? se demanda Loukïan qui marchait dans les pas du guide.

Ils s’enfoncèrent davantage dans l’océan, malgré la marche interminable, ils ne voyaient pas de ville sous-marine à proximité, tellement que les deux Voyageurs Du Temps, prient peur pensant que l’homme les envoyer dans un guet-apens.