La jeune démone rebroussa chemin et partit s’asseoir sur une chaise, elle était taillée avec des crânes et des os qui sortaient sur les côtés. En lâchant sa tête contre une table en face d’elle, les larmes lui montèrent petit à petit, son cœur se serra, les propos qu’avaient dit Jasmine remonteraient en sa mémoire et l’affecta, elle n’osait montrer sa tristesse, cachant son doux et angélique visage sous son épaisse chevelure noirâtre. Pleurant à chaud larmes, elle se rabaissa constamment en se frappant la crâne contre la table en métal.

• Pourquoi… Pourquoi t’as pas été fichu d’être là pour elle, pourquoi… pourquoi t’es maudite, espèce de monstre dégueulasse, tu mériterais de mourir, pourquoi… pourquoi… tout est partie en fumée par ta faute bon sang, espèce de grosse salope dégueulasse, tu mérites que la souffrance, la honte et de périr atrocement, pourquoi… pourquoi t’as pas été fichu de faire une seule chose de bien dans ta misérable vie t’es qu’une pourrie, un être abominable, qui mériterait quand le haïsse, personne ne veut de toi… Pourquoi… Pourquoi… POURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! elle restait à se taper le crâne contre la table, à respirer fortement tout en berçant son corps à l’aide de son bassin, en se tenant les oreilles pour pas entendre les horribles propos qu’elle balançait à elle-même.

Enfermé dans ses pensées, un puissant bruit d’explosion la fit sortir de ses songes. Terrorisée par le son de la détonation, elle releva doucement la tête. Ses sublimes yeux bleus reflétaient sa tristesse, le dégoût ainsi que la peur à la fois. Les mains sur les extrémités de ses cheveux, elle lâcha sa chevelure. Elle sentit le sol trembler sous ses pieds, des bouts de murs tombèrent sur le sol. Face aux tremblements de terre, elle resta intriguée. Elle fixa le sol, puis, voyant le sang tomber sur celui-ci, elle releva la tête et ne vit personne en l’air. À force de se cogner la tête contre la table, Démona avait réussi à s’ouvrir le front.

• Non… non ! Pas encore ! Pas aujourd’hui ! souffla-t-elle encore sous le choc.