Durant ce temps, Démona, enterrée jusqu’au cou, dans la glèbe empourprée et aux dépouilles mutilées, restait en proie aux deux démons. À tour de rôle, ils lui tiraient les cheveux et lui rudoyaient la face. Tant et si bien qu’à force d’obstination, elle parvint à extraire son bras droit, le tendre jusqu’à toucher la cheville du plus chétif de deux tortionnaires. Qui d’une fraction de seconde sombra dans un profond sommeil et tomba à terre.

• Par quelle diablerie avez-vous fait ça !? questionna le seul encore debout sous le choc.

La démone regarda sa main et fixa subitement de son regard l'homme baraqué.

• T'as moins de deux secondes pour te barrer d'ici, Marius ! Sinon… je vais t’éclater la gueule. sortit-elle de sa voix grave et en le défiant du regard.

L'homme avait l’une de ses cornes coupée regarda la jeune femme toujours à l'intérieur du sol et sortit en rigolant :

• Hahahah ! Elle est bien bonne celle-là, Altesse ! Mais dites-moi, comment comptez-vous faire un tel miracle ? Princesse ! Le dernier mot il le cracha dans la figure de la jeune femme. Vous n’êtes qu’une sang mêlée, qui passe ses journées à glutiner et cracher sur des aubergines à volonté, ça doit être de famille, après tout votre père, le Roi, a bien préféré les huitres, et regarder ce que ça engendré, une bête de foire impossible à identifier ni sur Terre, ni l'Enfer.

Face à la remarque obscène de l’homme, elle poussa sur ses jambes et sortit du gouffre. II l’a regardé surpris dans les aires, là où elle lui octroya un violent coup de pied en pleine tranche, face à la puissance du coup, il tomba à terre, puis, elle s’approcha de lui, en marchant tel un serpent tout en bougeant sa tête de gauche à droite. Face à un tel changement radical, le démon rompra sur le sol, pour fuir la folie dévastatrice de la jeune femme.

• Dis-moi, Marius, tu n’as pas honte de parler comme ça de ton Roi ? De me parler ainsi ? Je te ferais signaler que tu nous dois allégeance, obéissance et loyauté. Tu n’étais qu’un minable et ne vaux rien de démons de bas étages, on t’a sorti de cette merde et tu nous remercies ainsi ? Quand je te regarde, je vois qu’un lâche, une pourriture de la pire espèce qui mériterai qu’on donne à bouffer à Cerbère et êtres torturée par le chant de Stix ! lâcha hystériquement Démona.

Elle s'envola aussitôt dans les aires et déploya ses ailes :

• Je vais t'arracher le cœur ! Pigé ? menaça-t-elle de sa voix aiguë.

Elle fonça contre l’homme qui venait de se relever et se maintint en volant en face de lui avant d’enfoncer sa main droite à l’intérieur du pectoral de son ennemi, ses yeux redevenus rouge-sang. Les cris de douleurs de l'homme envahirent l'environnement auquel ils se trouvaient.

• Eh bah, alors, elle est passée ou ta virilité ? T’as perdu toute jugeote ? nargua la démone en fixant sa proie qui se débattait tout en hurlant de douleurs.