L'envers du décor Part 7
Petit à petit, Loukïan revenu à lui, laissant ses horribles souvenirs, s’enfuir au plus profond de son âme, Rifuzuka toute paralysée, essaya de se relever, elle avait beaucoup de mal, bien que le souvenir de Loukïan eût entièrement disparu, l’image et l’action, les cris restaient entièrement gravés dans la mémoire de la démone.
Avec difficulté, Rifuzuka se releva aidé par Loukïan qui ne comprenait pas pourquoi elle était dans un tel état :
- Mais t’es pas bien de renvoyer ce genre de souvenirs ! T’es un grand malade ! C’était qui cette femme ? Ta mère ? Ta sœur ? Ta tante ? Comment c’est possible que je n’arrivais pas à pénétrer dans tes souvenirs, mais que tu peux donner certaines parties de tes souvenirs ? s’énerva aussitôt la démone avec les larmes aux yeux tout en lui donnant des coups contre le torse.
- Je… je ne comprends pas Rifuzuka, calme-toi, qu’est-ce qui t’arrive ? demanda confus Loukïan qui restait choqué par la réaction de Rifuzuka. Sèche tes larmes et calme-toi un peu, je n’aime pas te voir dans un tel état, avoua Loukïan qui plaqua la jeune femme contre le bas de son torse.
- Loukïan, j’ai… j’ai vu… j’ai vu tes… tes souvenirs… la jeune… femme… avec le sang… les cris… le trou… les flammes… je les ai vus, elle est morte devant toi alors que tu étais encore jeune ! Comment tu fais pour rester aussi calme ?
Face à la réponse de Rifuzuka, Loukïan restait confus. Il la réconforta du mieux qu’il le put, mais savoir qu’elle l’avait vu, ses souvenirs, le rendaient très mal, car il ne voulait pas qu’une personne souffré par sa faute :
- Écoute… je ne voulais pas te faire autant de mal, je ne sais pas comment j’ai pu projeter ses souvenirs, mais ce n’était pas volontaire, je n'ai jamais voulu te faire souffrir Rifuzuka, je… excuse-moi, de mon plaint gré, je ne t’aurais jamais fait de mal… j’ai… j’ai grave merdé, excuse-moi… souffla monotone le Dompteur De Flammes.
Face à la réponse de Loukïan, la démone s’énerva, et lui octroya une violente claque qui le fit tourner deux fois sur lui-même avant de tomber sur le sol.
- NON, MAIS CA VA PAS LA DÉMONE ??? hurla Loukïan en se touchant la joue.
- Loukïan, si je me suis mise dans un tel état, c'est parce que… j’ai trouvé ça horrible que tu ais vécu ça et que tu n’en as parlé à personne, t’aurais dû en parler à quelqu’un.
- Et c’est une raison pour me claquer la joue comme une fauve enrager ? Non mais c’est la meilleure, je te réconforte, je suis là pour te rassurer et toi, tu me claques la joue comme un attendrisseur à viande ! s’énerva aussitôt Loukïan.
- Je n’ai pas besoin de ta pitié, Loukïan ! Je suis assez grande ! Mais, tu ne peux pas vivre avec ses images qui te hantent et ne rien faire, expliqua Rifuzuka qui commença gentiment à se calmer.
- C’est pour ça que je dois retrouver Kalionna… avoua attrister Loukïan.
- Bon… écoute, je ferais tous mon possible pour t’aider, je n’aurais pas dû prendre autant à cœur tes ressentis et tes souvenirs, après tout elles t’appartiennent, mais ça me rend triste de te voir dans un tel état et de ne pas pouvoir apporter mon aide, t’as l’air d’être un gars plutôt sympa, tu ne mérites pas d’être rangé par une telle grande culpabilité… mais j’aurais une dernière question et après je te fous la paix avec ça, cette jeune femme, elle était qui pour toi ? Et n'avise pas de me mentir, je le saurais !
- C’était mon institutrice, plus qu’une institutrice, je la voyais comme une grande sœur, elle m’a tant appris, elle m’avait dit que je serais un grand chercheur, j’étais douée dans plusieurs domaines lors de mes études, j’aurais pu devenir selon ses dires, une personne de grande importance qui aurait pu révolutionner le monde, expliqua Loukïan perdu dans ses souvenirs.
- Et comment elle est morte ? demanda la démone, prise de profonde tristesse, elle ressentait la douleur du deuil de Loukïan.
- Elle… elle n’est pas réellement morte… il existe un sortilège capable d’emprisonner l’âme des défunts soit dans des objets ou, pour son cas, elle s’est retrouvée prisonnière dans un entre-monde, c’est un endroit situé entre les deux mondes qui emprisonne les êtres personnes n'est capable d'en sortir, avoua attrister Loukïan en fixant le sol.
La semi-humaine, se calma et regarda comment pour le reste de la ville, la trouble disparition du Manoir à cinq étages. Après un long moment à observer l’espace qu’occupait la maison, Rifuzuka, à son tour se fait rentrer dedans par un jeune homme en costard cravate gris et au pantalon rose foncé cassé.
- Tu… tu as raison tête d’enclume ! avoua-t-elle en écarquillant les yeux.
- Mmh ? sortit Loukïan en tournant son regarde vers la semi-humaine.
- La maison… la maison est belle et bien hantée !
- Comme… Comment ça, je pensais quand avait écarquillé cette hypothèse, en réalisant l’effet chimique sur le sol. Explique-moi comment tu en es arrivé à cette conclusion des plus improbables.
La démone avala sa salive et l’emplacement du manoir, terrifiée par la découverte qu’elle venait d’avoir.
- Par un… par un démon. souffla-t-elle ne détournant pas son regarde.
- Attend quoi ?
Alors que la Nephlilm avaient les bras croisés, Loukïan se rapprocha d’elle, il posa sa main sur son épaule, mais avant qu’il puisse adresser le moindre mot, le manoir apparut devant eux, sans vraiment comprendre quelque chose, une puissante rafale, les aspirations à l’intérieur de la demeure.
Annotations
Versions