Les arbres fleurissent, les oiseaux entonnent de beaux airs.

Les couleurs reviennent, tout comme mes sens.

Peut-être une raison, expliquant pourquoi je t’ai remarquée.

Que ce soit tes cheveux, évoquant une passion des plus exaltée,

Tes traits parfaitement tracés, ton sourire plein de bienveillance

Ou encore ton regard, aussi doux que les caresses d’une mère.

Mon cœur est définitivement à terre.

Les arbres s’épanouissent, les oiseaux prospèrent.

Le Soleil est généreux, un peu comme toi.

Vive et impétueuse, comme les eaux des Rivières alentours

Pareil aux brises estivales, tes mots me caressent tel le velours

Libre et virevoltante, tu t’ajoutes aux papillons autours de moi.

Tu es à l’image de la belle saison, celle que je préfère.

J’espère juste que tu ne seras pas éphémère.

Les arbres faiblissent, les oiseaux fuient.

Et il semble que toi aussi, tu te sois envolée,

Vers d’autres contrées, qui semblent plus te siéent.

Le désir de te suivre, je ne puis l’empêcher de brûler.

Mais je ne puis t’accompagner, juste te regarder.

Car je dois demeurer ici, là où je vis.

J’aurais juste voulu de dire adieu, et merci.

Les arbres s’endorment, les oiseaux disparaissent.

Ton manque couplé à la bise, toutes deux me lacèrent.

Tous nos souvenirs, ils n’ont plus leurs couleurs.

Chaque jour qui passe, une pierre construit mon malheur.

Car je garde espoir, tu reviendras sur ces terres.

Toutes les nuits, je pense à toi jusqu’à l’ivresse.

Peu à peu, j’oublie ce qu’est l’allégresse.