Reminiscence
Tiens, te revoilà toi
Oh non, je ne t’ai pas oublié,
J’aime pour toujours moi.
Mais, il est vrai, je t’avais effacé…
C’est fou comme certaines choses demeurent.
Notre complicité, intacte, m’enchante comme avant.
Pourtant, je souhaite rester taciturne dorénavant
T’écouter comble mes besoins de belles mélodies
Te regarder rassasie, pour l’instant, mon désir renaissant
Qui se sublime en volonté de construire mon bonheur,
Dont tu sembles faire partie.
Que la vie est simple quand tu es là.
Être éloquent m’est moins pénible qu’à l’accoutumé.
Je n’ai plus à jouer mes humeurs, à cacher mes sourires,
Ni réprimer mes envolées, à être las et blasé.
Tu n’as pas de gracieuses manières, il est vrai.
C’est pourquoi je te chéris, et je t’admire
Je souhaite tant être fort comme ça,
Comme toi, qui vis sans aucun regret.
Ce n’est pas raisonnable, me dit la raison.
Mon ventre lui, n’apprend pas de toute façon.
Je cède donc, encore une fois, à la passion.
Peu importe l’issue, je le vivrai à fond.
C’est ce que tu m’as appris, non ?
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