10. Interlude
Le vent souffle sur les falaises d'Etretat. Le narrateur est tombé du précipice, il n'a pas enregistré son texte, il ne peux donc pas décrire ce qu'il voit de ce premier jet spontané. Il a vu ce que nous verrons dans ces falaises, et il a l'air déboussolé. Il nous dit qu'il n'y a pas de roseaux. le vent ne souffle donc pas à tordre les lettres comme des roseaux. La métaphore où se trouve le narrateur et son ombre le personnage vient fait pop. Nous retrouvons devant ce qui n'est qu'une flaque d'absurde. Les métaphore ne font que ça, créer des bulles qu'elles embaument de leur sens. Face à cette flaque , vous ne comprendrez qu'une seule chose, il n'y a rien à comprendre. Il n'y a rien et rien brode de la dentelle de non sens au lecteur, de la dentelles en toile d'araignée que quatre pattes et yeux vous dévorerai si vous y faites trop de remous. faites attention lorsque vous bouger. Et surtout, ne tombez dans ce qui de loin peut paraître une sucrée réflexion mais qui n'est qu'amer logorrhée.
Ces prochains chapitres sont le noeud de quelqu'un qui ne sait trop quoi percer avec ces aiguilles à tricoter et manquerait de planter un oeil. il se les planterait comme ça il n'aurait plus de question à se poser. Il se dit que si il perd un oeil il pourra s'en recoudre un. Pourquoi j'écris cela, sui-je maniaque ? sans doute un peu mais pas plus que les texte qui vont arriver. Si l'auteur avait pu mettre ce texte encore plus en italique, il le ferait. Il ferait fondre lles f les plus farouche. Il exploserait la bedaine ballante des b et le dos dandinant des d. cette scène est un cauchemar. O tente une issue mais fini pas ce briser dans un éclat qui fait pâlir tout l'abécédaire. les i sont passé à la guillotine. De ce bain de sang nait un lac paisible, juste une ligne faite de ces mots qui percerait l'horizon, bordé par des dunes de s.
Je t'inviterai à plonger nos pieds dans ce lac que j'imagine violet et regarder notre reflet. ma psychose a moi est liée à la grandeur, je veux être un grand écrivain. La psychose touche parfois à la peur, j'ai peur, on est angoissé de tout et de rien. On peut aussi imaginer être recherché par les service secrets et devoir se cacher. On chercherait pour notre part des indices, qui confirme nos théories, comme un poète cherche ses symboles, car tout semble couler de source sur cet horizon de la psychose, tout a une cause.
cette ligne, dorées lorsque vient le crépuscule, se saisit d'une main ferme comme un fil d'ariane dans ce labyrinthe, car seul le non sens nous sauvera du non sens. un fil qui devant l'inexplicable n'explique pas. ce fil vous guidera, chuchotant dans la pénombre, même devant l'incompréhension avance.
Les falaises ne vacillent pas à ce chaos imposé par l'auteur. les falaises ne vacillent pas, non, toutes puissantes qu'elles sont face à un auteur qui ne veut dépeindre que le réel. Alors les mots de ce roman s'incruste dans son calcaire comme les vers des éternels amoureux. Mais si vous arrivez à l' escalader, pour voir cette oeuvre dans toute sa largeur vous ne trouveriez là haut qu'une page blanche et la plus parfaite platitude des plateaux normand.
Et la vache qui rumine son herbe ne vous révélera aucun absolu, pas plus que le narrateur, qui rumine ses mots pour vous chier ce livre dont vous tournez les pages. ne ruminez lecteur, cela réduirait la plus brillante de vos idées en une simple bouse. Le narrateur a bouffé trop d'herbe. Ce qui suit est une diarrhée verbale et son auteur n'est qu'un malade qui prend ce qui sort de son cul pour de l'eau bénite. des cascades en fusent et lézardent en cours d'eau pour alimenter les racines qui deviennent d'autres serpents. vous pourriez regarder du coin de l'oeil ces cours d'eau de psychose et vous dire que vous ne plongerez pas dedans. Leur non sens ne va pas dévorer. Vous marchez de entre pierres et racines, voyant entre vos frêle jambes le couloir de la psychose. les vagues vont à reculons. c'est absurde, mais il ne faut pas sombrer dans cette mécanique des fluides. vous n'y comprendriez rien. la mécanique de la psychose n'a pas de loi. Soyez prudent et si vous l'êtes et si vous ne l'êtes pas, alors ayez le courage d'être prudent. Vous pourriez écouter les clapotantes symphonies du ruisseau qu'une mésange sublime pas son chant, sans vous demander pourquoi, sans se demander si tout cela a un sens. vous pourriez m'entendre dire plus tard mes psychoses et entendre cela comme une chanson, sans en percevoir le sens. Vous auriez raison de flotter sur le lac de la psychose. Vous pourriez très bien joué au faussement intelligent, et vous laissé happé par les sirènes de la vérité et de la compréhension, pour plonger et être béni par la folie
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