On semblait l’avoir mis en garde à vue puis interrogé. Ce n'était pas comme à la télé, personne n'avait débarqué pour le libérer ou payer une caution. Même les barreaux des grilles n'étaient pas aussi reluisant que dans tous les films ou séries TV. La pièce était miteuse .Le fer des barreaux s'était oxydé pour ne laisser place qu'à de la rouille, le plafond semblait se détacher en morceaux, comme si à tout moment, il allait s'effondrer, les murs était poussiéreux gris de saleté, et l'on pouvait même y apercevoir, des gouttelettes de sang, conséquence d'une bagarre ou prémices d'autre chose, jamais il ne le saurait, mais tout en ces lieux semblait lui dire " Mon Gars tu es dans une belle merde".

Il se trouvait dans une petite cellule, avec pour seul ameublement une tablette revêtue d'une couverture contre le mur faisant office de lit, de chaises, et d'un peu tout à la fois, ainsi qu'une cuvette servant aux défécations.

 Bon sang, il espérait sortir de là-dedans au plus vite, cela ne ressemblait en  rien aux commissariats qu'il connaissait pourtant bien  et pour cause, "notre cher Bradley", se remémorait peu à peu sa véritable identité, par flashs, les brumes de l'alcool se dissipant de temps à autre pour laisser une lueur de clarté.

Peu à peu ses doutes s’estompèrent, ce n’était pas une ‘’vraie cellule", des personnes s’étaient fait passer pour des flics pour le séquestrer, s’il n’avait pas été saoul il l’aurait su plus tôt, après tout lui-même était agent du FBI. Mais qu’est-ce qu’il s’était passé ? Avait-il commis un homicide involontaire en tuant cette femme et cet enfant ? Ou bien avait-il essayait de protéger deux innocents sans y parvenir ?

S’allongeant sur la banquette de sa geôle, il laissa échapper un torrent de larmes, ses questionnements sans réponse étaient une véritable torture dont il devait absolument se sortir.