Chapitre 7 L’attaque
Kohga rêvassait, tranquillement allongé sur l’immense lustre de la grande salle. Il regardait les autres Yigas en général, et les filles en particulier. Il savait que, plus grand, il devrait se trouver une femme et assurer une descendance, mais toutes les adolescentes qu’il voyait semblaient très bien, sans qu’il éprouve le moindre amour pour l’une d’entre elles. Il y avait Liouda, une demi-Sheikah et officière fraîchement diplômée. Elle était très belle, pour sûr, avec son teint laiteux, ses cheveux couleur de neige et ses magnifiques yeux rouge cerise, et elle ne manquait pas de force. Hélas, tous les garçons de sa génération lui tournaient autour, et elle était bien trop fière pour plaire à Kohga. Il y avait aussi Mara. Malheureusement, s’ils avaient autrefois été très proches, l’incident du Rai de Lumière mystique les avait incités à prendre un peu de distance. Mara se concentrait sur l’entraînement, surtout depuis qu’elle avait atteint le rang de sous-fifre.
Neeshka était une cuisinière et soigneuse incroyable, mais elle était aussi maladroite et incompétente avec des armes que Kohga. De surcroît, son tour de taille un peu large lui valait des moqueries, et Kohga était déjà gâté en la matière sans avoir besoin d’un apport supplémentaire.
Et puis il y avait Aimy. Aimy qui maniait un sabre tranche-vent comme personne, Aimy qui, malgré son arrivée tardive dans le Clan et son sérieux manque d’entraînement, attaquait fièrement la dernière année de sa formation d’officier. Aimy qui faisait les meilleures bananes frites de tout le Clan, qui pouvait maîtriser n'importe quelle technique Yiga en quelques heures, Aimy qui le défendait toujours contre les moqueurs. Aimy qui était si mignonne avec sa chevelure couleur de nuit et ses grands yeux rouge coquelicot, Aimy qui avait réussi à porter avec grâce ce désagréable uniforme, Aimy qui…
- Nous sommes attaqués !
Le calme bruyant de la grande salle se mua en un brouhaha agité, avec des Yiglings survoltés et des Yigas qui couraient dans tous les sens. Avec un énorme « Pouf » enfumé, le Grand Kohga apparut au centre de la salle.
À en croire son air grave et le tranche-vent accroché à sa ceinture, le repaire était bel et bien attaqué. Avec un manque de grâce affligeant, Kohga se laissa tomber du lustre, flotta quelques instants et atterrit en douceur près de l’estrade.
- Que tous les Yigas en état de combattre prennent les armes ! Protégez les Anciens et les Yiglings !
Une main se leva dans la foule, celle de Kiko.
- Bokoblins ou Gerudos? Pas des Lynels comme l’an dernier, au moins ?
À cette idée, toute l’assemblée frémit. Ils avaient perdu plus de guerriers cette année-là que les cinq précédentes réunies.
- Lézalfos.
Un mélange de crainte et de soulagement remplaça l’effroi du reste du Clan.
- Évacuez tout ce qui est susceptible d’être blessé ou abîmé, verrouillez les réservoirs et jetez les restes de monstres dans l’abîme, sinon c’est dégoûtant, surtout avec cette chaleur.
La foule se dispersa. Suivant le mouvement, Kohga attrapa un tranche-vent mangé par les miasmes (c’était tout ce qui restait !) et courut comme il pouvait jusqu’au lieu de la bataille.
Outre la chaleur, le sable, la faim, les bandits et les Gerudos, les monstres étaient la plaie numéro un dans le désert, les Lézalfos en particulier. En plus de leurs griffes et de leurs cornes aiguisées, ces sortes de lézards géants pouvaient se fondre dans le décor, donner des coups de langue à la manière des caméléons ou cracher de l’eau, du feu, de la glace et même des projectiles électrifiés, ce qui, en plus d’être plus intelligents, les rendait bien plus dangereux que la plupart des autres monstres. En plus, ces choses étaient assez teigneuses pour maîtriser un officier adulte et assez voraces pour avaler un Yigling et avoir encore faim. S’ils réussissaient à envahir le camp, les pertes seraient terribles.
Marika inspira profondément et toussa. L’infirmerie était pleine comme un œuf et il y avait des Yigas malades ou blessés dans tous les coins. C’était un véritable défi, surtout pour une infirmière seule et qui ne cessait de tousser, mais elle aimait les défis. Elle fit prendre un remède à un Yigling récalcitrant, désinfecta une vilaine entaille, pansa des blessures, distribua des comprimés et toussa de plus belle. Un par un, elle régla tous les problèmes jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul patient, un officier qui s’était déboîté l’épaule gauche. La faute, songea-t-elle, à ces fichus tranche-vents bien trop lourds. Cela arrivait souvent et malgré une récente reconception des sabres Yiga, le problème perdurait. Elle attrapa le bras de l’officier et se prépara à lui remettre le bras en place.
- Je compte jusqu’à trois. Un…
Sans prendre la peine de dire « deux », elle lui remit le bras en place d’un coup sec. Cette technique permettait d’éviter les problèmes car, si la plupart des Yigas étaient des durs à cuire, il y avait quand même, comme dans tout Clan, dans toute famille, des délicats, des peureux et des trop fiers pour se faire soigner.
Au début de sa formation, elle s’était fait mordre par un officier douillet une fraction de seconde après avoir dit « trois ». Et puis il était vrai qu’elle ne se lassait pas de les surprendre, mais cette fois-ci, ce ne fut pas le petit cri de surprise habituel qu’elle entendit, mais un long hurlement chargé d’effroi. Trois énormes Lézalfos électriques, sans doute attirés par la légère odeur de sang de l’infirmerie, venaient de faire irruption dans la pièce. Ni une ni deux, Marika Kohga attrapa les deux serpes coupe-gorge toujours accrochées à sa ceinture et se jeta à corps perdu dans la bataille. Si sauver la vie de ses patients voulait dire tuer des monstres, alors elle se battrait, et tant pis si elle devait y laisser la vie.
La Yigarderie était un véritable champ de bataille. Brandissant une serpe mangée par les miasmes, Belle tentait difficilement de contenir l’invasion de Lézalfos qui menaçait ses Yiglings. Ils étaient sous sa responsabilité, et s’il leur arrivait quoi que ce soit, elle s’en serait voulu à vie. Derrière elle, des Yiglings couraient dans tous les sens, grimpaient aux murs ou se cachaient comme ils pouvaient, et elle pouvait sentir qu’il y en avait au moins cinq qui s’accrochaient à elle. C’était vraiment une Catastrophe, avec un grand C. Il n’y avait pas d’autre mot assez fort pour décrire ce désastre.
Elle réussit à assommer un Lézalfos d’un coup de serpe bien placé et à en faire tomber un autre dans les escaliers, mais il en restait une bonne dizaine et, si les Yiglings les plus âgés étaient tout à fait en mesure de combattre, ou au moins de se protéger, certains n’avaient que deux ou trois ans et étaient totalement vulnérables. Un Lézalfos se jeta sur elle et lui mordit la jambe, ce qui la fit hurler. Heureusement que ces sales bêtes n’étaient pas venimeuses.
Alors qu’il courait dans les couloirs pour porter secours à ceux qui en avaient besoin, Kohga entendit un cri qui provenait de la garderie.
- Oh non ! Les Yiglings !
Même s’il détestait courir, il accéléra et s’engouffra dans une grande allée. Ses jambes lui faisaient mal et ce n’était plus un point de côté qu’il avait, mais des dizaines, et il s’en fichait. Se mordant les lèvres pour lutter contre la fatigue et le mal de jambes, il accéléra de plus belle, utilisant la magie pour soulager sa douleur et augmenter sa force. Après une minute qui lui sembla une véritable année, il atteignit enfin la Yigarderie, et le spectacle qu’il vit lui fendit le cœur.
Belle, la responsable de la Yigarderie, semblait presque suspendue à sa serpe, en plus d’être quasiment recouverte de gamins terrifiés. Il y avait aussi des Yiglings accrochés aux murs, courant dans tous les sens ou pétrifiés par la peur. Hurlant comme un démon, il fonça sur les monstres en donnant de grands coups de sabre dans tous les sens. Grâce à cette technique hasardeuse, il réussit à éliminer les Lézalfos qui menaçaient le groupe de petits, projetant du sang de monstre violet et gluant dans tous les sens, avant d’attraper autant de Yiglings qu’il le pouvait pour aller les mettre en lieu sûr, lorsqu’il vit deux Yiglings oubliés luttant contre un Lézalfos dans le coin de la pièce. Il reconnut la silhouette frêle de Lana, mais pas l’autre enfant, un petit de six ou sept ans. Le lézard géant plaqua le petit au sol, prêt à l’avaler. Kohga lâcha les Yiglings et se retourna, prêt à terrasser le monstre, quand une boule de métal géante écrasa le Lézalfos. Il regarda Lana, elle semblait aussi ahurie que lui. Sans prendre le temps de réfléchir, il guida la petite troupe vers la sortie. Il s’apprêtait à retourner porter secours à l’intérieur, mais quelqu’un l’interpela.
- Kohga ! Viens ici !
Son père. C’était mal parti…
Aimy entra dans l’infirmerie. Une vingtaine de Yigas blessés essayaient tant bien que mal de repousser les Lézalfos, d’autres se cachaient sous les lits ou en haut des armoires, quelques-uns se battaient comme ils pouvaient, mais les monstres étaient bien trop nombreux. Les lits étaient renversés, les tapisseries arrachées, les corps de Yigas pour la plupart juste évanouis, mais tous blessés, jonchaient le sol poisseux et couvert de sang. Au milieu de ce véritable bazar, Marika Kohga se battait avec férocité pour protéger ses patients. Elle venait de décapiter un Lézalfos quand elle se remit à tousser, de plus en plus fort, et finalement tomba au sol. Aimy s’avança, mais son pied buta sur quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Une Yiga évanouie et gravement blessée, avec de longs cheveux noirs, de grands yeux un peu cernés et une paire de petites lunettes rondes perchées au bout de son nez. Kiko.
La soulevant comme elle pouvait, elle l’allongea sur l’un des lits, puis se retourna brutalement. Un énorme Lézalfos noir à ventre rouge la fixait de ses yeux globuleux, et cela ne lui inspirait rien de bon. Dégainant le tranche-vent qui ne la quittait jamais, elle transperça le monstre, puis rangea avec dégoût son arme maintenant pleine de sang. L’infâme créature s’écroula, puis disparut dans une petite explosion de fumée d’un violet noirâtre, ne laissant que sa corne, deux griffes et des viscères de Lézalfos répugnants. Aimy fourra le butin dans sa sacoche avec un grognement de dégoût, mais c’était ça ou risquer l’arrivée de maladies contagieuses dans un repaire pas encore remis de l’épidémie de grippe de l’an dernier. Tout le Clan avait été kaput la moitié de l’hiver, cloué au lit par une fichue queue de grippe qui n’en finissait pas de finir, et si tous les Yiglings s’en étaient remis en une dizaine de jours, ils avaient perdu plusieurs Anciens et quelques Yigas adultes, principalement des officiers.
Aimy tua plusieurs Lézalfos, mais elle commençait sérieusement à fatiguer, et l’arrivée de trois officiers fut une véritable bénédiction.
- Je crois que vous venez de me sauver la vie !
Cela faisait bientôt dix minutes que Kohga se faisait sermonner par son père, et ses lèvres étaient en sang à force d’être mordillées. Le Grand Kohga semblait complètement fou, un peu de rage et beaucoup d’inquiétude.
- Tu te rends compte ?! Tu aurais pu te faire tuer !
- Mais ça n’est pas arrivé…
- Qui aurait dirigé le Clan ?! Un fils emporté par la déesse ? Ou alors un père brisé par la mort de son fils ?
- Je ne suis pas mort !
- Kohga… Tu aurais pu mourir, tu aurais pu être blessé à vie !
Kohga soupira. Il savait tout ça, mais il préférait mourir en essayant de sauver les siens, et pas de vieillesse, d’une mauvaise grippe ou de la déesse seule sait quoi d’autre.
- Un bon Kohga doit servir son Clan, et si cela signifie mourir pour lui, alors je mourrai pour le Clan.
Cette fois, ce fut le chef du Clan qui soupira, le toisant d’un air triste, mais aussi un peu admiratif. Son fils savait que se cacher derrière les commandements du code d’honneur et s’en servir pour justifier ses actions les plus imprudentes lui éviterait d’être grondé ou de recevoir un blâme.
- Kohga, fit-il d’un ton plus calme, s’il t’était arrivé quelque chose, je ne me le serais jamais pardonné.
Kohga fit de son mieux pour fuir son regard, ce qui mit fin à la conversation.
Aimy sortit du repaire. Un mauvais incendie s’était déclaré, mais heureusement, les Yigas avaient réussi à l’éteindre et à chasser les Lézalfos. Les Yigas se rangèrent par grade et passèrent de longues minutes à faire l’appel et à vérifier que les pertes n’étaient pas trop lourdes, aussi le ciel se teintait déjà de rose et d’orange quand le Grand Kohga se plaça devant la porte du repaire et s’adressa au Clan. Il n’avait pas vraiment fière allure, son masque brisé laissait entrevoir un visage ensanglanté, son bras gauche était couvert de marques de morsures et son uniforme déchiré de sang de Yiga et de Lézalfos, mais il semblait s’en ficher comme de la Guerre du Sceau.
- Clan Yiga ! Une nouvelle fois, nous avons vaillamment repoussé l’ennemi et sauvé notre peuple ! L’inspection aura lieu demain, mais je vous encourage à nettoyer vos appartements et à faire disparaître au plus vite tous les signes de la bataille. Si vous trouvez un Yiga blessé ou évanoui, ne jouez pas les héros, amenez-le directement à l’infirmerie. Pour des raisons sanitaires, tous les morceaux de monstres doivent être utilisés ou jetés dans l’abîme d’ici à demain soir. Tout délit de ce genre-là sera puni de deux jours de corvée de réservoirs, plus trois semaines de garde ou de Yiglings en cas de récidive.
Un grognement de mécontentement agita la foule.
- Ah, et j’oubliais le plus important : ce soir, on fête ! De plus, le temple et le sanctuaire seront ouverts jusqu’à minuit.
Le repaire comptait un temple riquiqui dédié au Fléau Ganon et un sanctuaire minuscule consacré à la déesse Hylia, mais les Yigas étaient libres de croire en à peu près n’importe quoi, et beaucoup ne croyaient en rien du tout. Toutefois, la nouvelle sembla un peu remonter le moral du reste du Clan.
Kohga posa une dernière assiette de bananes frites sur la table. La salle des fêtes venait d’être nettoyée, et il n’aurait pas voulu être à la place de ceux qui avaient dû laver le sol. La table débordait de toutes sortes de plats, les chaises et les bancs avaient été soigneusement réparés et des tapisseries traditionnelles Yiga recouvraient les murs, un peu pour décorer et beaucoup pour cacher les dégâts dus aux monstres et au début d’incendie. Enfin, quand tous les Yigas furent assis, le chef du Clan se leva pour faire une annonce.
- Que cette soirée soit placée sous le signe de la fête, de la joie et de la bonne humeur, et non pas sous celui de l’embrouille, de la tristesse et de l’indigestion ! Nous aurons tout le temps d’être tristes demain. Et maintenant, le plus important : Bon appétit !
Il n’existait pas de bruit plus assourdissant que celui de plusieurs centaines de Yigas passant à table en même temps : bruits des couverts, discussions, disputes sans intérêt pour le dernier morceau de pain, de gâteau ou de viande, infâmes bruits de bouche, chants désagréables de tous ceux qui s’étaient risqués à boire de l’alcool de cactus gerudo et allaient passer toute la fin de soirée sous la table… Exceptionnellement, les Yiglings prenaient aussi part au festival, d’habitude réservé aux adultes, mais sous la surveillance attentive de leurs parents, pour éviter les problèmes dus à la nourriture et surtout aux boissons, qui coulaient à flots pour quiconque en voulait. La mère de Kohga lui avait même dit qu’en Gerudo, pour parler de quelqu’un qui buvait trop, on disait « Tiku mi qaar’daravoï », ce qui signifiait littéralement « boire comme un Yiga ». Pas très flatteur…
Kohga ne touchait pas à ce genre de boissons. Ses parents ne voulaient pas, et il était trop jeune. De toute façon, il n’avait guère envie de passer la fête à marcher de travers, aussi attrapa-t-il un verre de jus de fruit Volt et une paille en tourbillon. Comme Aimy et Suppa, dont il ne se séparait habituellement jamais, étaient de corvée de cuisine, il tendait l’oreille pour saisir des bribes de conversations, mais ne réussit à attraper qu’un mal de tête carabiné. Par miracle, ils ne tardèrent pas à arriver, lui offrant l’opportunité d’une vraie discussion, entrecoupée ici et là des bruits de bouche d’Aimy, qui attaquait sa cinquième banane frite, et de Suppa, qui avait depuis longtemps renoncé à essayer de couper son morceau de venaison divine. Ses manières excessivement polies, silencieuses et mesurées pour un ancien garçon de la rue étonneraient toujours Kohga, qui venait d’enfourner dans sa bouche un cupcake à la banane entier, papier compris.
Au loin, Kohga vit sa mère, incroyablement gracieuse dans sa tenue traditionnelle Gerudo. Elle ne semblait pas avoir honte de ses origines, et les motifs Yiga qui couvraient ses vêtements lui donnaient une allure unique en son genre. Lui aurait eu l’air ridicule dans une tenue Gerudo, même s’il n’avait pas besoin de ça pour être moqué.
Il attrapa par le col un Yigling qui était un peu trop près des boissons destinées aux grandes personnes et le déposa quelques mètres plus loin, récupérant au passage quelques coups de pied et de petits cris aigus et agaçants.
La fête se poursuivit, battant son plein, ponctuée ici et là de quelques embrouilles dépourvues du moindre intérêt, et puis ce fut l’heure du grand final. La tradition voulait que la fête se termine dans les chants et danses joyeux du Clan, et au vu du fait que la moitié du Clan avait déjà « Tiku mi qaar’daravoï », ce n’était pas bien compliqué. Là où le problème pointait le bout de son nez, c’est que l’estrade au fond de la pièce n’était pas là pour rien : le Grand Kohga devait danser pour clore la fête. Or le père de Kohga dansait comme une endive moisie, ou, comme disait Marika, comme un sous-fifre pris d’éternuements.
Ce désagréable spectacle était véritablement quelque chose à ne pas rater, adoré des uns et détesté des autres, mais aussi un peu la fierté du Clan : Ces gesticulations grotesques et ridicules mettaient de bonne humeur quiconque les regardait et provoquaient à tous les coups des crises de fou rire incontrôlable, et la soirée aurait pu se finir dans la joie, si Marika Kohga n’était pas repartie dans une énième quinte de toux, avant de perdre connaissance, ce qui donna à la place des crises de panique.
"""Je crois que ce chapitre est mon préféré... Si jamais vous trouvez des fautes d'orthographe, de grammaire ou autres bourdes, n'hésitez pas à annoter pour que je puisse les repérer."""
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