Chapitre 17 Premier jour

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Kara ajusta soigneusement son masque et mit une paire de boucles d’oreilles dorées en forme de bananes, les blessures dues à ses oreilles raccourcies la faisant encore souffrir. Se regardant dans le miroir, elle ne vit plus la fillette fragile et un peu « fifille à son papa », mais juste une jeune Yiga un peu petite et un brin rondouillarde. Parfait.

Le petit-déjeuner n’était pas comme d’habitude. Kara, qui tenait de son père un solide appétit, ne réussit pas à avaler quoi que ce soit, en dehors d’une moitié de banane frite que sa mère la força à manger.

Kara attendait. La salle de formation des sous-fifres était presque aussi grande que la grande salle, haute et en grande partie envahie par un parcours de furtivité géant. Le sol et les nombreux trous et corniches des murs de sable étaient recouverts de matelas et de couvertures. La plupart des sous-fifres dormaient ici.

Enfin, le professeur apparut devant les Yiglings. À l’évidence, cet étrange personnage n’avait pas le physique attendu d’un entraîneur. Le Yiga, ou la, personne ne savait, était mince, dégingandé et à peine plus grand qu’un sous-fifre normal. Sans un bruit, il indiqua le parcours de furtivité et sortit de sa poche une poignée de clochettes attachées à des rubans colorés. Chacun en prit une, Kara noua la sienne à sa ceinture, puis ils se placèrent en ligne.

Une autre clochette tinta, marquant le début de l’épreuve. Tous les Yiglings s’élancèrent comme un seul homme et gravirent le mur jusqu’à une corniche à bien cinq ou six mètres. On entendit plusieurs tintements, mais Kara réussit, on-ne-sait comment, à rester silencieuse.

La corniche débouchait sur un grand pont en bois recouvert de coussins qui traversait la pièce. À quatre pattes et déjà haletante, elle entreprit de la traverser, mais se cogna contre quelque chose.

DING ! DING ! Un tintement bien plus fort que celui d’une clochette retentit. Kara regarda autour d’elle, et vit qu’elle avait heurté un carillon en verre aux couleurs pastel décoré de petites Triforces dorées, ce qui lui valut le regard désapprobateur du professeur. Elle redoubla de prudence, mais en heurta un deuxième en arrivant sur une autre corniche.

À partir de là, il fallait sauter sur une série de petites plateformes rembourrées accrochées au mur. Deux autres tintements, ce qui en faisait quatre au total. Médiocre, mais pour une première fois…

Michel, le grand bête de la petite troupe, tinta huit fois. Cela lui valut d’être expulsé avec pour ordre de revenir l’an prochain. À part lui, tout le monde passa. Les choses sérieuses pouvaient commencer.

"""Si je poste moins souvent, c'est parce que que je compte envoyer incessament sous peu mon manuscrit à un éditeur (quand c'est écrit à l'ordi on dit "tapuscrit" mais j'emploierais ce mot pour rien au monde). Préparez-vous pour le prochain chapitre, qui risque d'être un peu éprouvant.

*en chuchotant*: Déesse Hylia, faites que mes lecteurs me pardonnent pour ce qui va arriver dans le chapitre 18..."""

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