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On distingue, en Gaërwhenn, trois saisons différentes, aussi bien par leur caractère que par leur répartition.

La première, la Mök, se reconnaît comme la Première saison, où tout refleurit. La Renaissance de l'île, éponyme d'année* là-bas, est souvent renommée Maithôll ; la « Joie ». Cette saison est constituée de six cycles, autrement dit la plus longue des trois saisons.

Vient ensuite la Nymh, la Seconde saison ; le Fanage. Semblable à notre automne, ces trois cycles voient se dérouler ce que l'on appelle là-bas le Farhiël, ou le « Pont », « l'Entre-deux » : l'intermède où la vie végétale se raréfie, sans toutefois disparaître entièrement.

L'Ayshar est la Troisième et dernière saison qui régule la Gaërwhenn, et la seule à observer les nappes immaculées qui recouvrent les landes du pays. Ces quatre cycles sont surnommés Föanghaenz**; les Cycles Fantômes, et sont synonymes sur l'île d'un hiver glacial qui apporte avec lui le vent, le froid et la neige.

Extraits de la Grande Bibliothèque, Mariendar


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Notes de bas de page :

*À noter que selon le genre, le terme varie : la Mök désigne la saison, et le Mök indique l'année.

**Föanghar au singulier, Föanghaenz au pluriel.

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